The Crest

Chronique

S'il est toujours resté profondément attaché au travail de Ritchie Blackmore époque Rainbow, Axel Rudi Pell a évolué depuis le milieu des années quatre-vingt-dix vers un metal aux connotations symphoniques.

Cette évolution donne une ampleur supplémentaire à la production de Axel Rudi Pell et de son groupe. Avec une formation stabilisée depuis 1998, le groupe de Axel Rudi Pell est parfaitement ajusté aux exigences de son guitar hero de patron.

Le sorcier de la Fender s'y entend pour concocter un heavy metal mélodique et épique. Reste que l'imagination n'est pas au pouvoir sur « Too Late », « Devil Zone » ou « Dreaming Dead » s'avérant infiniment plus convaincants, sans être géniaux.

Rayon ballades, il y a ce qu'il faut entre « Glory Night » et « Noblesse Oblige » où Axel Rudi Pell excelle a faire pleurer son instrument. La partie symphonique n'est pas oubliée, « Dark Waves of the Sea (Oceans of Time Part II: The Dark Side) » et «  The End of Our Time » venant apporter à l'ensemble ses deux meilleurs titres.

The Crest inspire facilement un conseil à Axel Rudi Pell, qu'il solde son adoration envers Rainbow et se consacre pleinement à un metal symphonique parfaitement dans ses cordes.

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