Secret Society

Chronique

On pouvait croire que le réveil d’Europe n’aurait été qu’un coup d’épée dans l’eau, un one shot heureux ou encore une tentative de se rattraper aux branches d’un heavy metal qui n’attendait plus le groupe et ce, de longue date. Secret Society démontre qu’il s’agit là d’une grossière erreur.

Orienté dès le départ sur les mêmes rails que Start from the Dark, Secret Society alterne entre la subtilité de la voix de Joey Tempest et les riffs rageurs tricotés intelligemment par John Norum. Plus qu’une relecture ou une redite du précédent album, Secret Society montre tout le travail artistique de fond accompli par l’un des groupes marquants des années 1980, que l’on croyait définitivement enterré.

Plus éclectique que son prédécesseur, Secret Society voit Europe s’ouvrir, certaines compositions étant signées par John Levén et Mic Michaeli, offrant par là même à ce dernier l’occasion de développer ses compositions au clavier et de les placer au cœur des nouvelles rythmiques d’Europe.

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