Nightfall

Chronique

On sait combien il est difficile de sortir un second album quand le premier est considéré comme la référence d’un genre. Certains prolongent l’effort entamé avec le disque de leurs débuts là où d’autres se lancent dans quelque chose de fondamentalement différent.

Leif Edling semble avoir trouvé la solution. Le bassiste, compositeur et leader du groupe propose un disque de doom avec lequel il tente de faire avancer doucement les choses (c’est le cas de le dire) mais change radicalement… la composition de son équipe. Trois nouveaux musiciens font leur apparition. Parmi eux, le chanteur Eddie « Messiah » Marcolin. Un frontman au charisme imposant qui donnera à Candlemass son statut définitif de groupe incontournable. Car le nouveau chanteur s’adapte parfaitement aux mélodies composée par Edling.

Des mélodies qui si elles restent lentes n’en sont pas pour le moins plus heavy. Nightfall marque pas ses riffs plus metal et moins psychédéliques ainsi que par sa qualité de production nettement au dessus de celle d’Epicus Doomicus Metallicus. Le nouveau disque se veut encore plus lourd et plus pesant. Le chant de Marcolin s’impose en force comme si ce dernier était possédé par ses propres paroles. Candlemass sait qu’il a trouvé sa voie et que cette dernière passe par le plus sombre des metal. « The Well of Souls » et « Bewitched » deviendront des classiques repris en live des années durant.

Il faudra attendre presque 20 ans pour que les Suédois livrent à nouveau un album qui enchantera autant les critiques que les fans.

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