Immortal (Immortal Version)

Michael Jackson

Paru le 18/11/2011 chez Epic
Artistes principaux : Michael Jackson
Genre : Soul

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Si l’on considère que, parvenue à une dimension planétaire, une star appartient à tout le monde, etnautorise tous les tripatouillages post-mortem, alors on conviendranqu’ « Immortal » constitue l’un desnsommets discographiques de l’année 2011. Ou, plus sérieusement,non rappellera la maxime des aïeules landaises, selon laquelle toutnfait ventre, pourvu que tout le monde soit d’accord.n

nnOrndonc, il s’agit ici de nouvelles versions de hits référencés denBambi, ou de nouveaux arrangements, ou de versions pour chorales, oundes titres aux prises inédites, ou de remastérisations, ou quoi quence soit d’autre, à l’usage d’un spectacle du Cirque du Soleiln(un machin au tarif extravagant qui parcourt actuellement le monde),nqui avait il y a quelque temps pratiqué de même pour les Beatlesn(l’album Love).nLe tout dans le but de ressusciter l’univers créatif de Jackson :ndans un royaume imaginaire (ouh la), ce spectacle de danse, musiquenet fantaisie à l’âme enfantine (ouh la la) sonde l’âmenjacksonienne (ouh la la la), nimbé - le spectacle - d’émotion etnde puissance mélodique.

En fait de sonde, c’est bien denmarteau-pilon dont il s’agit ici, celui utilisé pour enfler lesnorchestrations, dynamiser jusqu’à l’outrance les harmonies, etnmépriser en fait le principe auquel se heurte de nos jours lencinéma, à savoir que, même en 3D, lorsqu’un film est mauvais, ilnest mauvais. Sans aucun souci de cohérence discographique, onnpratique donc ici un amalgame de plus de 70 sources discographiquesndifférentes, et on lui accole une étiquette usurpée (ceci n’estnpas un album de Michael Jackson, dans la mesure où il n’a jamaisnvoulu sonner ainsi, sinon…il l’aurait fait) qui enflammera le fannde Brooklyn ou de Sarcelle-Lochères.

Brandie comme une icône, lanversion alternative d’ « ABC »n(un peu plus de trois minutes de fraîcheur roborative et tropicalendans un monde de brutes avides et cupides) n’offrira qu’unnargument au rabais pour convaincre de la nécessité de cet achat.nMais chacun fait comme il veut, face à un opus qui n'ajouterandéfinitivement rien à la gloire du créateur de « Thriller ».nCommenà l’accoutumée et comme si cela ne suffisait pas, l’album estndisponible en version deluxe, et toutes ces sortes de choses.

©Copyright Music Story 2015

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