Dissidænce Episode 2

Chronique

Deuxième partie pour l’anniversaire des 20 ans de carrière de Vitalic. S’il avait présenté ses morceaux les plus “pop” sur la partie 1 de Dissidænce, la seconde regorge de bombes pour warehouses surchauffées. Un album plus dur, plus froid, plus techno, plus industriel qui démarre sur les chapeaux de roues, avec une basse façon moto de rallye sur Sirens et des turbines ronflantes sur Dancing in the Street. Il est 6 heures du matin et l’after de la rave ne fait que commencer. The Void et son kick quasi gabber qui fracasse nous ramènent dans le dur, puis The Light Is a Train agit comme un trampoline pour l’espace avec cette boucle de synthé qui vrille de plus en plus… Le producteur dijonnais fait ici une démonstration de son talent de sound designer (le mixage est parfait) et de producteur de dancefloor killers, mais sait aussi faire parler l’émotion avec les deux titres de fin, plus mélancoliques et quasi ambient (Marching et Winter Is Coming). Un résumé cinglant de deux décennies passées dans le haut du panier de la musique électronique française. © Smaël Bouaici/Qobuz