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La vie de Christopher Edwin Breaux a changé à l'été 2012. Passé du statut de débutant à celui de futur du R&B, l'ancien pensionnaire du collectif OFWGKTA n'avait qu'une mixtape, Nostalgia, ULTRA et un commencement de succès avec le titre « Novacane », lorsque la foudre du succès s'est abattue sur lui avec le fameux album Channel ORANGE, non seulement couvert de louanges, mais aussi reconnu par l'institution des Grammy Awards. Cité six fois, il remportera le trophée du meilleur album de musique urbaine.
Il aura fallu attendre quatre années pour entendre la suite, certifiée imminente à plusieurs reprises. En bon orchestrateur, Frank Ocean s'est fait désirer en apparaissant sporadiquement sur les projets de ses proches, Beyoncé, Kanye West puis James Blake, avant de détourner l'attention par un « album visuel », Endless, lancé sur Apple Music. Sorti au grand jour le lendemain, Blond s'avère totalement différent. À peine reconnaissable, sa voix gonflée à l'hélium ouvre sur le rap lent « Nikes » cette oeuvre minimaliste mais efficace.
Le chanteur reprend son timbre normal et son style identifiable sur « Ivy », l'un des meilleurs moments d'une production magnifiquement mise en valeur par ses soins et ceux de Jamie xx, Mike Dean, Rostam, Pharrell Williams, SebastiAn ou Hudson Mohawke. La même langueur fluide envahit « Pink + White », « Solo », qui s'autorise un sample de Todd Rundgren après les conseils de maman Ocean sur « Be Yourself », ou « S ». Plus loin, « Close to You » reprend un medley de Stevie Wonder à la talk box, tandis que The Beatles s'immiscent dans « White Ferrari » (« Here, There and Everywhere ») et « Siegfried » (« Flying »).
Ces emprunts, fondus dans le mixage, n'ont que peu d'importance sur une oeuvre qui se suffit à elle-même par le charisme subtil de son maître. Nul besion de chercher le hit, l'envoûtement est progressif et certain. Sur une trame squelettique, un synthétiseur organique, une envolée de choeurs ou une guitare évanescente, Frank Ocean chante presque a cappella et donne toute son expression à des titres comme « Self Control », « Good Guys » et « Nights » ou « Pretty Sweet », entre des interludes d'une minute. Il invente en quelque sorte le R&B alternatif.
©Copyright Music Story 2016
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Frank Ocean, MainArtist
(C) 2016 Boys Don't Cry (P) 2016 Boys Don't Cry
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Chronique
La vie de Christopher Edwin Breaux a changé à l'été 2012. Passé du statut de débutant à celui de futur du R&B, l'ancien pensionnaire du collectif OFWGKTA n'avait qu'une mixtape, Nostalgia, ULTRA et un commencement de succès avec le titre « Novacane », lorsque la foudre du succès s'est abattue sur lui avec le fameux album Channel ORANGE, non seulement couvert de louanges, mais aussi reconnu par l'institution des Grammy Awards. Cité six fois, il remportera le trophée du meilleur album de musique urbaine.
Il aura fallu attendre quatre années pour entendre la suite, certifiée imminente à plusieurs reprises. En bon orchestrateur, Frank Ocean s'est fait désirer en apparaissant sporadiquement sur les projets de ses proches, Beyoncé, Kanye West puis James Blake, avant de détourner l'attention par un « album visuel », Endless, lancé sur Apple Music. Sorti au grand jour le lendemain, Blond s'avère totalement différent. À peine reconnaissable, sa voix gonflée à l'hélium ouvre sur le rap lent « Nikes » cette oeuvre minimaliste mais efficace.
Le chanteur reprend son timbre normal et son style identifiable sur « Ivy », l'un des meilleurs moments d'une production magnifiquement mise en valeur par ses soins et ceux de Jamie xx, Mike Dean, Rostam, Pharrell Williams, SebastiAn ou Hudson Mohawke. La même langueur fluide envahit « Pink + White », « Solo », qui s'autorise un sample de Todd Rundgren après les conseils de maman Ocean sur « Be Yourself », ou « S ». Plus loin, « Close to You » reprend un medley de Stevie Wonder à la talk box, tandis que The Beatles s'immiscent dans « White Ferrari » (« Here, There and Everywhere ») et « Siegfried » (« Flying »).
Ces emprunts, fondus dans le mixage, n'ont que peu d'importance sur une oeuvre qui se suffit à elle-même par le charisme subtil de son maître. Nul besion de chercher le hit, l'envoûtement est progressif et certain. Sur une trame squelettique, un synthétiseur organique, une envolée de choeurs ou une guitare évanescente, Frank Ocean chante presque a cappella et donne toute son expression à des titres comme « Self Control », « Good Guys » et « Nights » ou « Pretty Sweet », entre des interludes d'une minute. Il invente en quelque sorte le R&B alternatif.
©Copyright Music Story 2016
À propos
- 1 disque(s) - 17 piste(s)
- Durée totale : 01:00:08
- Artistes principaux : Frank Ocean
- Label : Boys Don't Cry
- Genre : Soul/Funk/R&B Soul
(C) 2016 Boys Don't Cry (P) 2016 Boys Don't Cry
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