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Elisabeth Schwarzkopf

Cette grande voix mythiques de l’après Seconde Guerre mondiale reste pour beaucoup, aujourd’hui encore, l’incarnation du monde musical germanique, spécialement pour les opéras de Richard Strauss dont les interprétations restent un modèle de chant, de style, de diction parfaite et d’émotion, des qualités que l’on trouve rarement chez une même artiste. Elle laisse aussi deux enregistrements des Vier letzte Lieder (avec Otto Ackermann et, plus tard, avec George Szell) qui sont des références absolues. 13 ans séparent ces deux versions que chaque mélomane voudra connaître ; la première, avec une voix plus ductile, plus souple, plus ensorcelante que la seconde plus grave, plus crépusculaire, avec des moyens commençant à s’émousser. Mais il ne faudrait pas la cantonner qu’à ce seul compositeur, car Elisabeth Schwarzkopf fut également une grande récitaliste, notamment avec le fameux pianiste anglais Gerald Moore. Ensemble, ils ont enregistré de nombreux disques consacrés au Lied allemand, de Mozart à Hugo Wolf. Mozartienne accomplie, Schwarzkopf chantait aussi l’opéra italien (une Turandot pour le disque aux côtés de Maria Callas).


N’ayons garde d’oublier le domaine de l’opérette auquel Elisabeth Schwarzkopf a apporté de grandes lettres de noblesse. Elle étincelait particulièrement dans La Chauve-Souris ou dans Une Nuit à Venise de Johan Strauss. Dans un répertoire plus atypique, on la trouve aussi dans Pelléas et Mélisande, le chef-d’œuvre de Debussy, qu’elle chanta sous la direction de Karajan et dans le Rake’s Progress de Stravinsky, dans le rôle d’Anne Trulove, qu’elle créa à la Fenice de Venise, sous la direction du compositeur, en 1951.


Avec Christa Ludwig et Dietrich Fischer-Dieskau, Elisabeth Schwarzkopf nous laisse d’impérissables enregistrements des grands cycles de Lieder de Hugo Wolf qu’elle a beaucoup contribué à faire connaître.


La cantatrice était aussi connue pour son caractère inflexible et une ardeur au travail qui lui permirent une longue carrière de plus de 30 ans. A son apogée, en parfaite connaissance de ses possibilités, elle a restreint ses rôles pour ne garder que ceux qu’elle pouvait absolument maîtriser : Fiordiligi (Cosi fan tutte), Donna Elvira (Don Giovanni), la comtesse (Les Noces de Figaro), la Comtesse Madeleine (Capriccio), et, bien sûr, son rôle fétiche de la Maréchale (Le Chevalier à la rose). Son art séduit ou agace, selon qu’on apprécie ou pas son travail finement ciselé et quelquefois aussi chantourné qu’une pâtisserie viennoise. A l’opéra, ses collaborations avec Wilhelm Furtwängler ou Herbert von Karajan scellent à jamais les noces de l’intelligence et de la sensibilité la plus exacerbée. C’est peut-être dans les Lieder, avec des partenaires de rêve comme Edwin Fischer, Furtwängler, Gieseking ou Moore, qu’Elisabeth Schwarzkopf nous livre les secrets les plus intimes et les plus élevés de son art. Grâce à son époux et manager, Welter Legge, célèbre producteur musical de la firme britannique EMI, Elisabeth Schwarzkopf a réalisé un très grand nombre d’enregistrements qui forment aujourd’hui un ensemble inimitable.


© FH/Qobuz

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