Here Lies Love

David Byrne & Fatboy Slim

Paru le 22/02/10 chez Nonesuch
Artistes principaux : David Byrne Fatboy Slim
Genre : Pop

Livret numérique

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Surnommé le Papillon de Fer (Iron Butterfly),net reine de beauté avant de régner dans le cœur du dictateurnFerdinand Marcos, la Philippine Imelda Marcos n’est pas uniquementnentrée dans l’histoire comme propriétaire de plus de trois-millenpaires de chaussures, mais eut une influence déterminante sur lesnchoix politiques de son mari, ainsi qu’une nette tendance à lancorruption. L’ex-leader des Talking Heads et Norman Quentin Cook,nalias Fatboy Slim, l’un des plus fameux DJ de la scènenbritannique (choix cohérent, dans la mesure où Imelda avait faitnconstruire une discothèque dans sa demeure new-yorkaise), évoquentndonc en vingt-deux tableaux l’existence de la dame à l’ombrelle,nainsi que celle d’Estrella Cumpas, fidèle gouvernante, quinl’accompagnera jusque dans l’exil.

Lencasting retenu est essentiellement féminin, et seul Steve Earle (lenhardcore troubadour) et Byrne en personne parviennent à se frayer unnchemin au sein du gynécée. Car, pour ce qui est des chanteuses, lanbousculade, sympathique, s’avère particulièrement prolifique. Sensuccèdent en effet rien moins que Tori Amos, Candie Payne, ounNathalie Merchant – pas forcément trois artistes des plusnconfortables dans ces tempos médiums essentiellement en appels à landanse -, et beaucoup d’autres. Par nationalisme, finalement dencirconstance, on retiendra la prestation de Camille, sous influencenTamla Motown dans le délicieux « PrettynFace ».nMais le phénix de l’aventure s’avère indubitablement CyndinLauper, à l’abattage intact après toutes ces années (de silence)ndans « ElevennDays ».

Musicalement, les chansons se nourrissant d’un certain vérismenchronologique, déclineront tour à tour quelques réminiscencesndisco, le typique tropical des années cinquante, voire les mélodiesnguillerettes surgies des films de la firme Disney, ou le breakbeatncher aux dancefloors (« DancingnTogether »,nilluminé par Sharon Jones). Un pied dans la tradition musicale denBroadway, un pied dans une pulsion rythmique plus contemporaine, etnla tête dans le souvenir des effluves latines syncopées du sièclendernier, la couleur musicale de ce bel objet perd parfois la netteténde ses contours. Le travail accompli par les deux hommes et leurnbrigade d’invités suscite alors le respect et la considération.nPas forcément l’émotion.
nLenpremier single extrait de ce double album a été réservé ànSantigold (« PleasenDon’t »),net aux grondements de machines ivres. Outre l’édition standard,nHerenLies Love,nopéra disco, bénéficie d’un conditionnement de luxe, incluant un DVD, ainsi qu’un livre à la riche iconographie.

©Copyright Music Story 2016

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Here Lies Love

David Byrne

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Here Lies Love (feat. Florence Welch)