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Les albums
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albums triés par Date : du plus récent au moins récent et filtrés par Raï et 10,00 € à 20,00 €
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Raï - Paru le 16 septembre 2010 | Creative source
14,99 €
Raï - Paru le 1 janvier 2006 | Barclay
Distinctions
Discothèque Idéale Qobuz
Sept ans après le succès du premier volume, porté par la reprise phénoménale du chaâbi de Dahmane El Harrachi Ya Rayah, Rachid Taha, ou un directeur artistique de sa maison de disque en mal de reconnaissance hiérarchique, décida de donner un second volume à cette collection de covers de classiques de la musique algérienne. Dans Diwan 2, il y aussi des plus, car affinités : deux chansons, Joséphine et Ah Mon Amour, signées Taha et Steve Hillage (déjà producteur du précédent), et une reprise du génial Agatha du Camerounais Francis Bebey, auquel Taha fut le premier à rendre hommage cinq ans après sa disparition. Même si ces trois morceaux sont les seuls exonérés de l’appui majestueux de l’orchestre à cordes du Caire, qui fait s’envoler l’album au pays des mille et une nuits, elles trouvent largement leur place auprès des raïs trab ou chaâbis ancrés dans l’imaginaire du monde arabe. El Harrachi est à nouveau au programme avec Kifache Rah et Maydoum, mais, comme l’amusant premier single extrait de l’album Ecoute-moi camarade de Mohamed Mazouni, ne donnèrent pas la fièvre aux programmateurs de radio et ou de boîtes de nuit. Il n’empêche que, par la richesse des arrangements, le choix judicieux des chansons et le chant précis et expressif, de la tendresse à l’ironie joyeuse en passant par de la rage de rockeur, de Rachid Taha, ce Diwan 2 est une réussite qui ne craint pas la comparaison avec son aîné et se savoure aussi bien un verre de thé à la main qu’avec une rasade sérieuse de Black Label, boisson des raïmen, derrière la cravate. © Benjamin MiNiMuM/Qobuz
13,99 €
Raï - Paru le 1 janvier 1999 | Barclay
Le 26 septembre 1998, le Parc omnisports de Paris-Bercy (aujourd’hui AccorHotels Arena) ouvrait ses portes à un genre musical jusqu’alors plus ou moins restreint aux événements communautaires : le raï algérien. Toutefois, depuis 92, son tube Didi et l’album Khaled, produit par l’Américain Don Was, ont transformé Khaled en star célébrée à travers le monde. En 97, le benjamin de l’équipée, Faudel, a obtenu un tube conséquent avec Tellement n’brick et le même été, la France a dansé et s’est époumonée sur la reprise du classique d’Abderrahmane Amrani Ya Rayah par Rachid Taha.
C’est le Britannique Steve Hillage, le complice de ce dernier, qui est aux commandes d'un aréopage de musiciens qui accompagne le trio à Bercy. L’ex-guitariste du groupe de pop hachichine Gong, reconverti en producteur d’ambient et réalisateur tout terrain éclairé, a réuni une base de 22 musiciens arabo-anglais, parmi lesquels la bassiste fétiche des dernières tournées de David Bowie, Gail Ann Dorsey, renforcé par un orchestre égyptien de 17 cordes et un ensemble français de 10 cordes. De quoi faire décoller la salle archibondée. Vingt ans plus tard, le double CD, qui a épongé les dettes engrangées par l‘organisation de cet événement pharaonique, fait renaître, sans aucune perte, la ferveur de l’instant. Mélange fluide de deux civilisations, de deux façons de célébrer la fête du son, le tracklisting aligne les tubes des trois vocalistes, qui ont gravé ici l’un des temps forts de leur carrière. Le roi Khaled, l’alors petit prince Faudel, et le trublion magnifique Taha ont depuis poursuivi, avec plus ou moins de visibilité, des parcours parfois chaotiques, mais cet 1,2,3 Soleils témoigne pour longtemps de l’alignement exceptionnel que les trois astres ont connu ce soir-là. © Benjamin MiNiMuM/ Qobuz
Le genre
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