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Ce n’est pas de la part de Verdi que l’on attend une œuvre dans le format le moins théâtral qui se puisse imaginer, le quatuor à cordes. Et pourtant, en 1873, à Naples – en attendant la création mondiale d’Aida qui était retardée pour cause de chanteur enroué – il écrivit « un quatuor pendant mes moments de désœuvrement à Naples. Je l'ai donné un soir chez moi, sans y attacher la moindre importance et sans inviter personne en particulier. Seules les sept ou huit personnes qui viennent souvent me rendre visite étaient présentes. J'ignore s'il est beau ou laid, mais je sais que c'est un quatuor. » Coquetterie ou véritable incapacité à se juger lui-même dans un format qui lui était inhabituel, Verdi ne nous en a pas moins livré un intrigant ouvrage dans lequel les tournures verdiennes verdissent à chaque instant : c’est un véritable opéra pour quatre cordes, en vérité, auquel il ne manque que la parole ! Si le deuxième mouvement déroule une étonnante cantilène à a fois redevable à Schubert et au bel-canto, le scherzo revient sur scène du côté d’Azucena, d’Ulrica ou des sorcières de Macbeth, et même la fugue finale vous a un petit air de quatuor vocal avec les bons à l’aigu et les méchants à la basse. Christian Tetzlaff et ses compères, ici enregistrés en concert dans ce lieu improbable qu’est la centrale hydroélectrique de Heimbach dans la région allemande de l’Eifel, un chef-d’œuvre Art Nouveau transformé en salle de concerts (même si la partie hydroélectrique fonctionne toujours !), s’en donne à cœur joie. Les compères continuaient leur concert avec le Quatuor « Slave » de Dvořák, un ouvrage débordant de citations – réelles ou imaginaires – du richissime folklore musical tchèque, et à juste titre l’un des quatuors les plus célèbres du compositeur. © SM/Qobuz
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Hartmut Rohde, Viola, MainArtist, AssociatedPerformer - Giuseppe Verdi, Composer - Christian Tetzlaff, Violin, MainArtist, AssociatedPerformer - Maximilian Hornung, Cello, MainArtist, AssociatedPerformer - Florian Donderer, Violin, MainArtist, AssociatedPerformer
℗ 2016 Deutsche Grammophon GmbH, Berlin
Hartmut Rohde, Viola, MainArtist, AssociatedPerformer - Giuseppe Verdi, Composer - Christian Tetzlaff, Violin, MainArtist, AssociatedPerformer - Maximilian Hornung, Cello, MainArtist, AssociatedPerformer - Florian Donderer, Violin, MainArtist, AssociatedPerformer
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℗ 2016 Deutsche Grammophon GmbH, Berlin
Antonín Dvorák, Composer - Frans Helmerson, Cello, MainArtist, AssociatedPerformer - Yura Lee, Violin, MainArtist, AssociatedPerformer - Florian Donderer, Viola, MainArtist, AssociatedPerformer - Katharine Gowers, Violin, MainArtist, AssociatedPerformer
℗ 2016 Deutsche Grammophon GmbH, Berlin
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℗ 2016 Deutsche Grammophon GmbH, Berlin
Antonín Dvorák, Composer - Frans Helmerson, Cello, MainArtist, AssociatedPerformer - Yura Lee, Violin, MainArtist, AssociatedPerformer - Florian Donderer, Viola, MainArtist, AssociatedPerformer - Katharine Gowers, Violin, MainArtist, AssociatedPerformer
℗ 2016 Deutsche Grammophon GmbH, Berlin
Antonín Dvorák, Composer - Frans Helmerson, Cello, MainArtist, AssociatedPerformer - Yura Lee, Violin, MainArtist, AssociatedPerformer - Florian Donderer, Viola, MainArtist, AssociatedPerformer - Katharine Gowers, Violin, MainArtist, AssociatedPerformer
℗ 2016 Deutsche Grammophon GmbH, Berlin
Chronique
Ce n’est pas de la part de Verdi que l’on attend une œuvre dans le format le moins théâtral qui se puisse imaginer, le quatuor à cordes. Et pourtant, en 1873, à Naples – en attendant la création mondiale d’Aida qui était retardée pour cause de chanteur enroué – il écrivit « un quatuor pendant mes moments de désœuvrement à Naples. Je l'ai donné un soir chez moi, sans y attacher la moindre importance et sans inviter personne en particulier. Seules les sept ou huit personnes qui viennent souvent me rendre visite étaient présentes. J'ignore s'il est beau ou laid, mais je sais que c'est un quatuor. » Coquetterie ou véritable incapacité à se juger lui-même dans un format qui lui était inhabituel, Verdi ne nous en a pas moins livré un intrigant ouvrage dans lequel les tournures verdiennes verdissent à chaque instant : c’est un véritable opéra pour quatre cordes, en vérité, auquel il ne manque que la parole ! Si le deuxième mouvement déroule une étonnante cantilène à a fois redevable à Schubert et au bel-canto, le scherzo revient sur scène du côté d’Azucena, d’Ulrica ou des sorcières de Macbeth, et même la fugue finale vous a un petit air de quatuor vocal avec les bons à l’aigu et les méchants à la basse. Christian Tetzlaff et ses compères, ici enregistrés en concert dans ce lieu improbable qu’est la centrale hydroélectrique de Heimbach dans la région allemande de l’Eifel, un chef-d’œuvre Art Nouveau transformé en salle de concerts (même si la partie hydroélectrique fonctionne toujours !), s’en donne à cœur joie. Les compères continuaient leur concert avec le Quatuor « Slave » de Dvořák, un ouvrage débordant de citations – réelles ou imaginaires – du richissime folklore musical tchèque, et à juste titre l’un des quatuors les plus célèbres du compositeur. © SM/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 8 piste(s)
- Durée totale : 00:56:54
- Artistes principaux : Christian Tetzlaff Florian Donderer Hartmut Rohde Maximilian Hornung
- Compositeur : Various Composers
- Label : Deutsche Grammophon GmbH, Berlin
- Genre : Classique
© 2015 Deutschlandfunk ℗ 2016 Avi-Service of music
Distinctions :
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