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The Slider commence en fanfare avec hurlements de joie en intro de « Metal guru », un des morceaux les plus clinquants du répertoire de T. Rex. Le son puissant de ce titre semble donner la tendance musicale qui sera plus frontale que le précédent disque Electric Warrior . La recette est imparable : des riff de rock sur trois accords, des arrangements de cordes équilibrés, et les chœurs surpuissants de la paire Mark Volman et Howard Kaplan (alias Flo et Eddie) les chanteurs des Turtles et de Frank Zappa. Une grande partie du disque fut enregistrée près de Paris au château d’Hérouville pour éviter les taxes anglaises faramineuses. Les sessions furent très courtes car le groupe travaillait jour et nuit pour enregistrer les 20 titres de cette période : Marc Bolan allait rarement au delà d’une deuxième ou troisième prise et préférait privilégier la spontanéité.
Même si l’album à la première écoute semble plus musclé qu’Electric warrior, il révèle au fil des écoutes une plus grande diversité de tons. Outre le single rouleau compresseur « Metal guru » et son refrain entêtant, on trouve des morceaux plus introspectifs comme « The slider » qui oscille entre tendresse et hargne et le très acoustique « Spaceball ricochet » qui sonne comme un écho lointain des heures de Tyrannosaurus Rex. «Buick Mac Kane », qui lui succède, est une tentative très réussie de hard rock où des violoncelles en furie suivent au pas la guitare saturée de Marc Bolan. Le passage final où reste uniquement le motif musical des cordes est somptueux: preuve en est que Tony Visconti sait choisir l’écrin parfait aux chansons de Trex. Le mélange sera réitéré avec brio sur le tout aussi accrocheur « Chariot choogle » : quelques effets de bandes inversés sur le solo de guitare sonnent comme un hommage subtil à Jim Hendrix que Marc Bolan portait aux nues.
Le second hit de l’album «Telegram sam » ouvre opportunément la deuxième face. Le texte est en partie un hommage de Marc Bolan à Tony Secunda son redoutable manager qu’il surnommait « Telegram Sam ». Le « Jungle Face Jack » évoqué plus loin n’est autre que l’assistant noir de Tony Secunda, Sid Walker. Dans le deuxième couplet, c’est Bob Dylan qui est convoqué « Bob Is all right –he’s a natural born poet- he’s outta sight». Depuis ses débuts, Marc Bolan demeure fidèle à Bob Dylan dont il a épluché les disques depuis 1962 y puisant une grande inspiration. «Telegram sam » est important à plus d’un titre car c’est la première sortie du label qu’a créé Marc Bolan assisté de Tony Secunda : T. Rex Wax CO Label.
Les racines rock sont toujours aussi prégnantes notamment sur « Baby strange », réactualisation rusée du style d’Elvis Presley, ou teintées de blues sur « Rabbit fighter » . La confession « Main man » voit Marc Bolan se décrire à la fois comme un rocker infatigable « Bolan likes to rock now, Yes he does » et comme un être vulnérable « As a child I laugh a lot .Now it seems I cry a lot ».
The Slider se ferme sur cette touche mélancolique étrange et pleine d’humilité comme si Marc Bolan percevait toute la superficialité de cette fameuse « T Rexmania » qui balaya tout sur son passage durant deux ans . La photo « noir et blanc » avec Marc Bolan en haut de forme qui orne la pochette est extraite du documentaire réalisé par Ringo Starr Born to boogie passionnant témoignage sur le phénomène de T. Rex durant l’année charnière de 1972. Le halo lumineux entourant la figure floue de Marc Bolan lui donne l'apparence d'une star de cinéma des années 20 et immortalise de la plus belle des manières ce qui sera son dernier grand album.
©Copyright Music Story 2017
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T. Rex, Performer - Marc Bolan, Composer
2010 Fat Possum
T. Rex, Performer - Marc Bolan, Composer
2010 Fat Possum
T. Rex, Performer - Marc Bolan, Composer
2010 Fat Possum
T. Rex, Performer - Marc Bolan, Composer
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2010 Fat Possum
T. Rex, Performer - Marc Bolan, Composer
2010 Fat Possum
T. Rex, Performer - Marc Bolan, Composer
2010 Fat Possum
Chronique
The Slider commence en fanfare avec hurlements de joie en intro de « Metal guru », un des morceaux les plus clinquants du répertoire de T. Rex. Le son puissant de ce titre semble donner la tendance musicale qui sera plus frontale que le précédent disque Electric Warrior . La recette est imparable : des riff de rock sur trois accords, des arrangements de cordes équilibrés, et les chœurs surpuissants de la paire Mark Volman et Howard Kaplan (alias Flo et Eddie) les chanteurs des Turtles et de Frank Zappa. Une grande partie du disque fut enregistrée près de Paris au château d’Hérouville pour éviter les taxes anglaises faramineuses. Les sessions furent très courtes car le groupe travaillait jour et nuit pour enregistrer les 20 titres de cette période : Marc Bolan allait rarement au delà d’une deuxième ou troisième prise et préférait privilégier la spontanéité.
Même si l’album à la première écoute semble plus musclé qu’Electric warrior, il révèle au fil des écoutes une plus grande diversité de tons. Outre le single rouleau compresseur « Metal guru » et son refrain entêtant, on trouve des morceaux plus introspectifs comme « The slider » qui oscille entre tendresse et hargne et le très acoustique « Spaceball ricochet » qui sonne comme un écho lointain des heures de Tyrannosaurus Rex. «Buick Mac Kane », qui lui succède, est une tentative très réussie de hard rock où des violoncelles en furie suivent au pas la guitare saturée de Marc Bolan. Le passage final où reste uniquement le motif musical des cordes est somptueux: preuve en est que Tony Visconti sait choisir l’écrin parfait aux chansons de Trex. Le mélange sera réitéré avec brio sur le tout aussi accrocheur « Chariot choogle » : quelques effets de bandes inversés sur le solo de guitare sonnent comme un hommage subtil à Jim Hendrix que Marc Bolan portait aux nues.
Le second hit de l’album «Telegram sam » ouvre opportunément la deuxième face. Le texte est en partie un hommage de Marc Bolan à Tony Secunda son redoutable manager qu’il surnommait « Telegram Sam ». Le « Jungle Face Jack » évoqué plus loin n’est autre que l’assistant noir de Tony Secunda, Sid Walker. Dans le deuxième couplet, c’est Bob Dylan qui est convoqué « Bob Is all right –he’s a natural born poet- he’s outta sight». Depuis ses débuts, Marc Bolan demeure fidèle à Bob Dylan dont il a épluché les disques depuis 1962 y puisant une grande inspiration. «Telegram sam » est important à plus d’un titre car c’est la première sortie du label qu’a créé Marc Bolan assisté de Tony Secunda : T. Rex Wax CO Label.
Les racines rock sont toujours aussi prégnantes notamment sur « Baby strange », réactualisation rusée du style d’Elvis Presley, ou teintées de blues sur « Rabbit fighter » . La confession « Main man » voit Marc Bolan se décrire à la fois comme un rocker infatigable « Bolan likes to rock now, Yes he does » et comme un être vulnérable « As a child I laugh a lot .Now it seems I cry a lot ».
The Slider se ferme sur cette touche mélancolique étrange et pleine d’humilité comme si Marc Bolan percevait toute la superficialité de cette fameuse « T Rexmania » qui balaya tout sur son passage durant deux ans . La photo « noir et blanc » avec Marc Bolan en haut de forme qui orne la pochette est extraite du documentaire réalisé par Ringo Starr Born to boogie passionnant témoignage sur le phénomène de T. Rex durant l’année charnière de 1972. Le halo lumineux entourant la figure floue de Marc Bolan lui donne l'apparence d'une star de cinéma des années 20 et immortalise de la plus belle des manières ce qui sera son dernier grand album.
©Copyright Music Story 2017
À propos
- 1 disque(s) - 13 piste(s)
- Durée totale : 00:44:18
- Artiste principal : T. Rex
- Label : Fat Possum
- Genre : Pop/Rock
2010 Fat Possum
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