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Plus prolifique que jamais, Neil Young pourrait presque faire croire à ses plus jeunes fans qu’il sort un nouvel album en cette fin d'été 2017. Après Peace Trail (2016), cela serait tout à fait crédible. Pourtant, Hitchhiker a été enregistré 41 ans auparavant, en 1976, dans le studio Indigo Ranch construit à Malibu dans les années 1970 par The Moody Blues. Il fait partie des quelques « albums perdus » laissés arbitrairement par le Canadien sur le bord de la route, au même titre que Homegrown ou encore Chrome Dreams.
Le « Loner » avait déjà évoqué cette unique session du 11 août 1976 par le passé, expliquant dans ses mémoires avoir alors enregistré neuf morceaux acoustiques en solo avec le soutien du producteur David Briggs (l'album en compte en réalité dix). Parmi ceux-là, la chanson-titre était d’ores et déjà connue puisque Neil Young la jouait depuis des années en concert, avant d’en publier une version sur le mitigé Le Noise (2010).
Pour les titres restants, la majorité était également connue, ayant émaillé le parcours en public ou en studio du chanteur canadien au cours des quatre dernières décennies. Mais celui-ci parvient à saisir l’auditeur par la spontanéité de son jeu et la pureté de sa voix, en dépit de l’état légèrement « second » dans lequel il dit avoir enregistré. L’essentiel est d''avoir affaire à un homme seul avec sa guitare et son piano, se mettant à nu dans l’intimité du studio. Si des deux chansons réellement inconnues, « Hawaii » n’est clairement pas candidate à la postérité, le sublime « Give Me Strength » est un pur joyau, digne de la période bénie du « Loner ».
À travers dix titres à la simplicité désarmante, Neil Young explore l’âme de l’Amérique avec une pureté touchante. Une occasion rêvée pour les fans de (re)découvrir des classiques alors en devenir tels que « Pocahontas », « Powderfinger » ou encore« Human Highway », dans le plus simple appareil. Et une autre pour les détracteurs de constater l’intemporalité indéniable de l’œuvre du « Loner ».
©Copyright Music Story 2017
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Neil Young, Acoustic Guitar, Piano, Lead Vocals, Writer, Harmonica, MainArtist - DAVID BRIGGS, Producer, MixingEngineer - Chris Bellman, MasteringEngineer - Richard Kaplan, Engineer - JOHN HANLON, Production
© 2017 Silver Bow Productions, Inc. ℗ 2017 Silver Bow Productions, Inc.
Chronique
Plus prolifique que jamais, Neil Young pourrait presque faire croire à ses plus jeunes fans qu’il sort un nouvel album en cette fin d'été 2017. Après Peace Trail (2016), cela serait tout à fait crédible. Pourtant, Hitchhiker a été enregistré 41 ans auparavant, en 1976, dans le studio Indigo Ranch construit à Malibu dans les années 1970 par The Moody Blues. Il fait partie des quelques « albums perdus » laissés arbitrairement par le Canadien sur le bord de la route, au même titre que Homegrown ou encore Chrome Dreams.
Le « Loner » avait déjà évoqué cette unique session du 11 août 1976 par le passé, expliquant dans ses mémoires avoir alors enregistré neuf morceaux acoustiques en solo avec le soutien du producteur David Briggs (l'album en compte en réalité dix). Parmi ceux-là, la chanson-titre était d’ores et déjà connue puisque Neil Young la jouait depuis des années en concert, avant d’en publier une version sur le mitigé Le Noise (2010).
Pour les titres restants, la majorité était également connue, ayant émaillé le parcours en public ou en studio du chanteur canadien au cours des quatre dernières décennies. Mais celui-ci parvient à saisir l’auditeur par la spontanéité de son jeu et la pureté de sa voix, en dépit de l’état légèrement « second » dans lequel il dit avoir enregistré. L’essentiel est d''avoir affaire à un homme seul avec sa guitare et son piano, se mettant à nu dans l’intimité du studio. Si des deux chansons réellement inconnues, « Hawaii » n’est clairement pas candidate à la postérité, le sublime « Give Me Strength » est un pur joyau, digne de la période bénie du « Loner ».
À travers dix titres à la simplicité désarmante, Neil Young explore l’âme de l’Amérique avec une pureté touchante. Une occasion rêvée pour les fans de (re)découvrir des classiques alors en devenir tels que « Pocahontas », « Powderfinger » ou encore« Human Highway », dans le plus simple appareil. Et une autre pour les détracteurs de constater l’intemporalité indéniable de l’œuvre du « Loner ».
©Copyright Music Story 2017
À propos
- 1 disque(s) - 1 piste(s)
- Durée totale : 00:04:37
- Artistes principaux : Neil Young
- Label : Reprise
- Genre : Pop/Rock Rock
© 2017 Silver Bow Productions, Inc. ℗ 2017 Silver Bow Productions, Inc.
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