Qobuz Store wallpaper
Catégories :
Panier 0

Votre panier est vide

Van Morrison|Astral Weeks: Live at the Hollywood Bowl (Live)

Astral Weeks: Live at the Hollywood Bowl (Live)

VAN MORRISON

Disponible en
24-Bit/96 kHz Stereo

Musique illimitée

Écoutez cet album en haute-qualité dès maintenant dans nos applications

Démarrer ma période d'essai et lancer l'écoute de cet album

Profitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement

Souscrire

Profitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement

Téléchargement digital

Téléchargez cet album dans la qualité de votre choix

Cet album est un évènement. On sait d’expérience que le retour sur chef d’œuvre n’est pas, contrairement à celui sur investissement, systématiquement prolifique. Il y a quarante ans, Van Morrison enregistrait donc (en quarante-huit heures, ce qui semble aujourd’hui invraisemblable) l’un des dix plus grands disques de l’histoire du rock (pour ne fâcher personne, on dira : une place évidente dans le contingent vers l’île déserte). Sauf que, depuis, l’Irlandais a connu des fortunes diverses (de la gloire américaine à quelques pas de deux en direction de la scientologie, puis une douce marginalisation jazzy qui lui faisait enregistrer des albums généralement dignes, mais tout aussi globalement confidentiels). Et il a vieilli, comme nous par ailleurs, faisant planer une menace objective sur l’enthousiasme et l’émotion potentiels.

Toutefois, on n’enlèvera pas à l’ex leader des Them la qualité majeure qui a présidé à toute sa carrière : il sait ce qu’il veut, et est capable de soulever des montagnes d’inertie pour l’obtenir. Ainsi de cette toute première fois où le chanteur revisite l’intégralité de son album mythique (poussant la méticulosité à interpréter les chansons pratiquement dans l’ordre initial) : Morrison a débuté par la création de son propre label (Listen To The Lion Records, d’après le titre d’une chanson ici présente), ce qui lui permet aujourd’hui d’offrir un concert, et simplement un concert, sans ajouts superfétatoires en studio. Puis, il a rassemblé autour de lui une véritable armée mexicaine : trois guitares, deux violoncelles, deux violons, un piano, une flûte et quelques autres (quatorze pupitres et le patron se pressent sur la scène californienne), mais, surtout pas de star. Notons néanmoins la présence du guitariste Jay Berliner, déjà présent en 1968 dans les Century Sound Studios de New York. De plus, il a imposé à son orchestre de circonstance une seule répétition, pariant sur la spontanéité et le sens de l’improvisation, plutôt que la méticulosité. Enfin, il est parti d’un simple postulat : enfuie la fougue de sa jeunesse, « Van the Man » a peaufiné tout au long de ces années une maîtrise absolue, impériale, de son chant, et de sa capacité à transmettre émotions, et profondeur du sens. Et il est le mieux à même de savoir ce que ces chansons ont dans le ventre, puisqu’il les a composées.

Il peut alors, face à pareille réussite, rester le petit jeu des comparaisons : « Astral Weeks » (la chanson-titre) est prise sur un tempo légèrement supérieur à la première mouture, et gorgée de ferveur spirituelle. Dans « Beside You », Morrison, manifestement heureux comme un gosse, laisse ses accompagnateurs improviser, puis se mêle au jeu. « Slim Slow Slider », qui clôturait l’édition originale, déroule ensuite sa mélancolie celtique. Et « Ballerina » et « Madame George » concluent le set avec un sexagénaire au sommet de son art. Deux rappels agrémentent la sélection : le premier est donc une version du « Listen to the Lion » (tous cuivres dehors), extrait de l’album Saint Dominic’s Preview (1972), alors que « Common One » provient d’un album éponyme de 1980.

S’il s’agissait d’un document, Astral Weeks Live… serait indispensable à la bonne compréhension de cet artiste hors norme. Comme il s’agit de musique, il est tout simplement jouissif. Enfin, un évènement, assurait-on, mais en l’occurrence, double : en effet, sur l’illustration du recto, Van Morrison sourit de toutes ses dents neuves. Et lorsqu’on connaît le sale caractère du bonhomme, on mesure le privilège de l’instant.

©Copyright Music Story 2015

Plus d'informations

Astral Weeks: Live at the Hollywood Bowl (Live)

Van Morrison

launch qobuz app J'ai déjà téléchargé Qobuz pour Mac OS Ouvrir

download qobuz app Je n'ai pas encore téléchargé Qobuz pour Mac OS Télécharger l'app

Vous êtes actuellement en train d’écouter des extraits.

Écoutez plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.

Écoutez cette playlist et plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.

À partir de 12,49€/mois

1
Astral Weeks / I Believe I've Transcended (Live)
00:09:54

Paul Moran, Harpsichord, Trumpet - Richie Buckley, Flute, Saxophone - VAN MORRISON, Composer, Lyricist, Guitar, Organ, Harmonica, MainArtist, AssociatedPerformer, Vocal - Roger Kellaway, Piano - Jay Berliner, Acoustic Guitar - Terry Adams, Cello - David Hayes, Bass - Liam Bradley, Percussion - Michael Graham, Cello - Sarah Jory, Guitar - Bobby Ruggiero, Drums - Tony Fitzgibbon, Viola, Violin - Nancy Ellis, Violin

(P) 2009 Exile Productions, Ltd. under exclusive license to Sony Music Entertainment

2
Beside You (Live)
00:05:59

Paul Moran, Harpsichord, Trumpet - Richie Buckley, Flute, Saxophone - VAN MORRISON, Composer, Lyricist, Guitar, Organ, Harmonica, MainArtist, AssociatedPerformer, Vocal - Roger Kellaway, Piano - Jay Berliner, Acoustic Guitar - Terry Adams, Cello - David Hayes, Bass - Liam Bradley, Percussion - Michael Graham, Cello - Sarah Jory, Guitar - Bobby Ruggiero, Drums - Tony Fitzgibbon, Viola, Violin - Nancy Ellis, Violin

(P) 2009 Exile Productions, Ltd. under exclusive license to Sony Music Entertainment

3
Slim Slow Slider / I Start Breaking Down (Live)
00:07:44

Paul Moran, Harpsichord, Trumpet - Richie Buckley, Flute, Saxophone - VAN MORRISON, Composer, Lyricist, Guitar, Organ, Harmonica, MainArtist, AssociatedPerformer, Vocal - Roger Kellaway, Piano - Jay Berliner, Acoustic Guitar - Terry Adams, Cello - David Hayes, Bass - Liam Bradley, Percussion - Michael Graham, Cello - Sarah Jory, Guitar - Bobby Ruggiero, Drums - Tony Fitzgibbon, Viola, Violin - Nancy Ellis, Violin

(P) 2009 Exile Productions, Ltd. under exclusive license to Sony Music Entertainment

4
Sweet Thing (Live)
00:05:38

Paul Moran, Harpsichord, Trumpet - Richie Buckley, Flute, Saxophone - VAN MORRISON, Composer, Lyricist, Guitar, Organ, Harmonica, MainArtist, AssociatedPerformer, Vocal - Roger Kellaway, Piano - Jay Berliner, Acoustic Guitar - Terry Adams, Cello - David Hayes, Bass - Liam Bradley, Percussion - Michael Graham, Cello - Sarah Jory, Guitar - Bobby Ruggiero, Drums - Tony Fitzgibbon, Viola, Violin - Nancy Ellis, Violin

(P) 2009 Exile Productions, Ltd. under exclusive license to Sony Music Entertainment

5
The Way Young Lovers Do (Live)
00:03:18

Paul Moran, Harpsichord, Trumpet - Richie Buckley, Flute, Saxophone - VAN MORRISON, Composer, Lyricist, Guitar, Organ, Harmonica, MainArtist, AssociatedPerformer, Vocal - Roger Kellaway, Piano - Jay Berliner, Acoustic Guitar - Terry Adams, Cello - David Hayes, Bass - Liam Bradley, Percussion - Michael Graham, Cello - Sarah Jory, Guitar - Bobby Ruggiero, Drums - Tony Fitzgibbon, Viola, Violin - Nancy Ellis, Violin

(P) 2009 Exile Productions, Ltd. under exclusive license to Sony Music Entertainment

6
Cyprus Avenue / You Came Walking Down (Live)
00:05:59

Paul Moran, Harpsichord, Trumpet - Richie Buckley, Flute, Saxophone - VAN MORRISON, Composer, Lyricist, Guitar, Organ, Harmonica, MainArtist, AssociatedPerformer, Vocal - Roger Kellaway, Piano - Jay Berliner, Acoustic Guitar - Terry Adams, Cello - David Hayes, Bass - Liam Bradley, Percussion - Michael Graham, Cello - Sarah Jory, Guitar - Bobby Ruggiero, Drums - Tony Fitzgibbon, Viola, Violin - Nancy Ellis, Violin

(P) 2009 Exile Productions, Ltd. under exclusive license to Sony Music Entertainment

7
Ballerina / Move on Up (Live)
00:09:45

Paul Moran, Harpsichord, Trumpet - Richie Buckley, Flute, Saxophone - VAN MORRISON, Composer, Lyricist, Guitar, Organ, Harmonica, MainArtist, AssociatedPerformer, Vocal - Roger Kellaway, Piano - Jay Berliner, Acoustic Guitar - Terry Adams, Cello - David Hayes, Bass - Liam Bradley, Percussion - Michael Graham, Cello - Sarah Jory, Guitar - Bobby Ruggiero, Drums - Tony Fitzgibbon, Viola, Violin - Nancy Ellis, Violin

(P) 2009 Exile Productions, Ltd. under exclusive license to Sony Music Entertainment

8
Madame George (Live)
00:08:43

Paul Moran, Harpsichord, Trumpet - Richie Buckley, Flute, Saxophone - VAN MORRISON, Composer, Lyricist, Guitar, Organ, Harmonica, MainArtist, AssociatedPerformer, Vocal - Roger Kellaway, Piano - Jay Berliner, Acoustic Guitar - Terry Adams, Cello - David Hayes, Bass - Liam Bradley, Percussion - Michael Graham, Cello - Sarah Jory, Guitar - Bobby Ruggiero, Drums - Tony Fitzgibbon, Viola, Violin - Nancy Ellis, Violin

(P) 2009 Exile Productions, Ltd. under exclusive license to Sony Music Entertainment

9
Listen to the Lion / The Lion Speaks (Live)
00:07:44

Paul Moran, Harpsichord, Trumpet - Richie Buckley, Flute, Saxophone - VAN MORRISON, Composer, Lyricist, Guitar, Organ, Harmonica, MainArtist, AssociatedPerformer, Vocal - John Platania, Guitar - Roger Kellaway, Piano - Jay Berliner, Acoustic Guitar - Terry Adams, Cello - David Hayes, Bass - Liam Bradley, Percussion - Michael Graham, Cello - Sarah Jory, Guitar - Bobby Ruggiero, Drums - Tony Fitzgibbon, Viola, Violin - Nancy Ellis, Violin - Bianca Thornton, Background Vocal

(P) 2009 Exile Productions, Ltd. under exclusive license to Sony Music Entertainment

10
Common One (Live)
00:06:40

Paul Moran, Harpsichord, Trumpet - Richie Buckley, Flute, Saxophone - VAN MORRISON, Composer, Lyricist, Guitar, Organ, Harmonica, MainArtist, AssociatedPerformer, Vocal - John Platania, Guitar - Roger Kellaway, Piano - Jay Berliner, Acoustic Guitar - Terry Adams, Cello - David Hayes, Bass - Liam Bradley, Percussion - Michael Graham, Cello - Sarah Jory, Guitar - Bobby Ruggiero, Drums - Tony Fitzgibbon, Viola, Violin - Nancy Ellis, Violin - Bianca Thornton, Background Vocal

(P) 2009 Exile Productions, Ltd. under exclusive license to Sony Music Entertainment

Chronique

Cet album est un évènement. On sait d’expérience que le retour sur chef d’œuvre n’est pas, contrairement à celui sur investissement, systématiquement prolifique. Il y a quarante ans, Van Morrison enregistrait donc (en quarante-huit heures, ce qui semble aujourd’hui invraisemblable) l’un des dix plus grands disques de l’histoire du rock (pour ne fâcher personne, on dira : une place évidente dans le contingent vers l’île déserte). Sauf que, depuis, l’Irlandais a connu des fortunes diverses (de la gloire américaine à quelques pas de deux en direction de la scientologie, puis une douce marginalisation jazzy qui lui faisait enregistrer des albums généralement dignes, mais tout aussi globalement confidentiels). Et il a vieilli, comme nous par ailleurs, faisant planer une menace objective sur l’enthousiasme et l’émotion potentiels.

Toutefois, on n’enlèvera pas à l’ex leader des Them la qualité majeure qui a présidé à toute sa carrière : il sait ce qu’il veut, et est capable de soulever des montagnes d’inertie pour l’obtenir. Ainsi de cette toute première fois où le chanteur revisite l’intégralité de son album mythique (poussant la méticulosité à interpréter les chansons pratiquement dans l’ordre initial) : Morrison a débuté par la création de son propre label (Listen To The Lion Records, d’après le titre d’une chanson ici présente), ce qui lui permet aujourd’hui d’offrir un concert, et simplement un concert, sans ajouts superfétatoires en studio. Puis, il a rassemblé autour de lui une véritable armée mexicaine : trois guitares, deux violoncelles, deux violons, un piano, une flûte et quelques autres (quatorze pupitres et le patron se pressent sur la scène californienne), mais, surtout pas de star. Notons néanmoins la présence du guitariste Jay Berliner, déjà présent en 1968 dans les Century Sound Studios de New York. De plus, il a imposé à son orchestre de circonstance une seule répétition, pariant sur la spontanéité et le sens de l’improvisation, plutôt que la méticulosité. Enfin, il est parti d’un simple postulat : enfuie la fougue de sa jeunesse, « Van the Man » a peaufiné tout au long de ces années une maîtrise absolue, impériale, de son chant, et de sa capacité à transmettre émotions, et profondeur du sens. Et il est le mieux à même de savoir ce que ces chansons ont dans le ventre, puisqu’il les a composées.

Il peut alors, face à pareille réussite, rester le petit jeu des comparaisons : « Astral Weeks » (la chanson-titre) est prise sur un tempo légèrement supérieur à la première mouture, et gorgée de ferveur spirituelle. Dans « Beside You », Morrison, manifestement heureux comme un gosse, laisse ses accompagnateurs improviser, puis se mêle au jeu. « Slim Slow Slider », qui clôturait l’édition originale, déroule ensuite sa mélancolie celtique. Et « Ballerina » et « Madame George » concluent le set avec un sexagénaire au sommet de son art. Deux rappels agrémentent la sélection : le premier est donc une version du « Listen to the Lion » (tous cuivres dehors), extrait de l’album Saint Dominic’s Preview (1972), alors que « Common One » provient d’un album éponyme de 1980.

S’il s’agissait d’un document, Astral Weeks Live… serait indispensable à la bonne compréhension de cet artiste hors norme. Comme il s’agit de musique, il est tout simplement jouissif. Enfin, un évènement, assurait-on, mais en l’occurrence, double : en effet, sur l’illustration du recto, Van Morrison sourit de toutes ses dents neuves. Et lorsqu’on connaît le sale caractère du bonhomme, on mesure le privilège de l’instant.

©Copyright Music Story 2015

À propos

Améliorer les informations de l'album

Qobuz logo Pourquoi acheter sur Qobuz ?

Les promotions du moment...

Money For Nothing

Dire Straits

Money For Nothing Dire Straits

The Studio Albums 2009 – 2018

Mark Knopfler

Tutu

Miles Davis

Tutu Miles Davis

Live 1978 - 1992

Dire Straits

Live 1978 - 1992 Dire Straits
À découvrir également
Par Van Morrison

The Essential Van Morrison

Van Morrison

Accentuate The Positive

Van Morrison

Moving On Skiffle

Van Morrison

Moving On Skiffle Van Morrison

Moondance (Hi-Res Version)

Van Morrison

The Legendary Bang Sessions

Van Morrison

Playlists

Dans la même thématique...

One Deep River

Mark Knopfler

One Deep River Mark Knopfler

i/o

Peter Gabriel

i/o Peter Gabriel

Rumours

Fleetwood Mac

Rumours Fleetwood Mac

Now And Then

The Beatles

Now And Then The Beatles

Dark Matter

Pearl Jam

Dark Matter Pearl Jam