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James Hunter|The Hard Way (International Super Jewel)

The Hard Way (International Super Jewel)

James Hunter

Disponible en
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N’écoutons pas les comptables : le rock (et zou : la soul, le rhythm'n'blues, et le flamenco, aussi) sont affaire de fans. Il faut avoir singé un guitar hero, devant un miroir piqué, mais armé d’une seule raquette de tennis, ou langoureusement susurré une improbable romance, penché sur le manche d’un balai-brosse, pour croire (au moins quelques mois) que la musique, c’est la vie. Après, la plupart des gens redeviennent raisonnables, et se consacrent à des choses constructives (l’achat d’une voiture, par exemple). Une minorité n’oubliera jamais ce frisson, l’émotion de l’achat du premier disque (le porte-monnaie de maman était malencontreusement resté ouvert), la fièvre du premier concert.

Dans ce cénacle restreint, tous ne deviendront pas musiciens professionnels, loin de là. Mais tous les artistes ont, un jour, hurlé le nom de leur idole : ceux qui le nient sont des menteurs, et n’achetez pas leurs disques. James Hunter appartient manifestement à cette cohorte restreinte qui prolonge ces rêves d’enfance. Mais ce qu’il y a de bien avec lui, c’est qu’il a du talent. Et ce qu’il y a de bien avec The Hard Way, c’est que c’est l’album où il exprime au mieux les qualités mises en œuvre pour décliner cette passion de jeunesse. Manifestement, le chanteur et guitariste a décidé de lâcher les chiens, joue plus vite, et plus fort, et le son, durci, s’appuie sur une section de cuivres pétaradante. Une vingtaine de musiciens l’accompagne donc dans l’aventure, et on ne peut passer sous silence la présence du sorcier néo-orléanais Allen Toussaint (aux piano électrique et acoustique, et qui en pousse même une dans la chanson-titre).

Pour le reste, Hunter rappelle qu’il a peu de concurrence sur le marché du manche de guitare vintage (réalisant l’exploit de marier la fluidité de Chuck Berry, et la scansion de Bo Diddley, dans un seul et même morceau, « Don’t Do Me No Favors »), et qu’il a des lettres, comme en témoigne sa relecture d’une certaine esthétique héritière de la Tamla Motown (les cordes de « Carina »), du doo woop (« Jacqueline »), ou la résurgence d’une sonorité que l’on pensait égarée (la sensualité des saxophones, baryton et ténor, la masse charnue de l’orgue Hammond). Revivaliste (s’il le faut, on classera cet album aux côtés de ceux de Nicole Willis, ou Sharon Jones), sans arrière-pensée ni esprit réactionnaire, James Hunter chante très bien (d’un organe manifestement sous influence de Bobby « Blue » Bland ou Sam Cooke), et joue merveilleusement de sa guitare, et il enregistre un disque aujourd’hui, que quiconque prendra pour une merveille oubliée des années soixante. Et il est blanc et britannique, ce qui n’a pas plus d’importance – pour ce qui nous occupe - que son premier accord de mi bémol majeur. Une complète réussite.

 

©Copyright Music Story 2015

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The Hard Way (International Super Jewel)

James Hunter

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1
The Hard Way (Album Version)
00:02:29

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

2
Tell Her (Album Version)
00:03:24

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

3
Don't Do Me No Favours (Album Version)
00:04:18

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

4
Carina (Album Version)
00:04:10

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

5
She's Got A Way (Album Version)
00:02:41

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

6
Til The End (Album Version)
00:04:19

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

7
Hand It Over (Album Version)
00:03:27

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

8
Jacqueline (Album Version)
00:02:28

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

9
Class Act (Album Version)
00:03:00

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

10
Ain't Goin' Nowhere (Album Version)
00:02:19

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

11
Believe Me Baby (Album Version)
00:02:44

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

12
Strange But True (Album Version)
00:03:16

James Hunter, MainArtist, ComposerLyricist

℗ 2008 GO Records, LLC, under exclusive license to StarCon, LLC d/b/a Hear MusicTM

Chronique

N’écoutons pas les comptables : le rock (et zou : la soul, le rhythm'n'blues, et le flamenco, aussi) sont affaire de fans. Il faut avoir singé un guitar hero, devant un miroir piqué, mais armé d’une seule raquette de tennis, ou langoureusement susurré une improbable romance, penché sur le manche d’un balai-brosse, pour croire (au moins quelques mois) que la musique, c’est la vie. Après, la plupart des gens redeviennent raisonnables, et se consacrent à des choses constructives (l’achat d’une voiture, par exemple). Une minorité n’oubliera jamais ce frisson, l’émotion de l’achat du premier disque (le porte-monnaie de maman était malencontreusement resté ouvert), la fièvre du premier concert.

Dans ce cénacle restreint, tous ne deviendront pas musiciens professionnels, loin de là. Mais tous les artistes ont, un jour, hurlé le nom de leur idole : ceux qui le nient sont des menteurs, et n’achetez pas leurs disques. James Hunter appartient manifestement à cette cohorte restreinte qui prolonge ces rêves d’enfance. Mais ce qu’il y a de bien avec lui, c’est qu’il a du talent. Et ce qu’il y a de bien avec The Hard Way, c’est que c’est l’album où il exprime au mieux les qualités mises en œuvre pour décliner cette passion de jeunesse. Manifestement, le chanteur et guitariste a décidé de lâcher les chiens, joue plus vite, et plus fort, et le son, durci, s’appuie sur une section de cuivres pétaradante. Une vingtaine de musiciens l’accompagne donc dans l’aventure, et on ne peut passer sous silence la présence du sorcier néo-orléanais Allen Toussaint (aux piano électrique et acoustique, et qui en pousse même une dans la chanson-titre).

Pour le reste, Hunter rappelle qu’il a peu de concurrence sur le marché du manche de guitare vintage (réalisant l’exploit de marier la fluidité de Chuck Berry, et la scansion de Bo Diddley, dans un seul et même morceau, « Don’t Do Me No Favors »), et qu’il a des lettres, comme en témoigne sa relecture d’une certaine esthétique héritière de la Tamla Motown (les cordes de « Carina »), du doo woop (« Jacqueline »), ou la résurgence d’une sonorité que l’on pensait égarée (la sensualité des saxophones, baryton et ténor, la masse charnue de l’orgue Hammond). Revivaliste (s’il le faut, on classera cet album aux côtés de ceux de Nicole Willis, ou Sharon Jones), sans arrière-pensée ni esprit réactionnaire, James Hunter chante très bien (d’un organe manifestement sous influence de Bobby « Blue » Bland ou Sam Cooke), et joue merveilleusement de sa guitare, et il enregistre un disque aujourd’hui, que quiconque prendra pour une merveille oubliée des années soixante. Et il est blanc et britannique, ce qui n’a pas plus d’importance – pour ce qui nous occupe - que son premier accord de mi bémol majeur. Une complète réussite.

 

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