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Dave Stewart|The Blackbird Diaries

The Blackbird Diaries

Dave Stewart

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16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Débarrassé des contingences matérielles depuis une poignée de tubes concoctés durant l’ère Eurythmics, Dave Stewart, auteur, compositeur, guitariste, chanteur et metteur en scène, a su donner du temps au temps, en se consacrant essentiellement à la fonction de producteur de quelques jeunes pousses (Gwen Stefani), ou pas (Jagger), et interrompant ses activités discographiques durant près de quinze années, simplement occupé au surlignage, à l’occasion de rares apparitions publiques, de quelques assertions (le glamour, c’est elle - Annie Lennox, le rock, c’est moi) susceptibles de le faire passer à la postérité.
 


Manifestement, ce nouvel album (américain, donc) l’a pris comme une envie de chanter et jouer : composé et enregistré dans les conditions du direct (tous les musiciens dans la même pièce, et les dieux du rock’n’roll en figures tutélaires) en moins d’une semaine aux côtés des session-men attitrés des Blackbird Studios de Nashville, ce disque du retour est nimbé du parfum des productions dispensables, celles dans lesquelles on fait la meilleure soupe.

Car The Blackbird Diaries reste un sacré bon opus, pour ceux qu’un hypothétique mariage entre l’orgue liturgique d’Al Kooper (ici incarné par Mike Rojas), la guitare d’un Blanc qui voulait être noir et en mourut (Michael Bloomfield, pour le coup ressuscité par Tom Bukovac), quelques livres de Rolling Stones percutés par la fin de l’innocence (circa la fin de Brian Jones, en glas funèbre de l’enthousiasme des sixties), les préceptes esthétiques du British Blues boom (qui fit pschiitt), et un soupçon de Dylan bougonnant au-dessus de la console, ont de quoi faire frissonner.

En compagnie de la chanteuse Martina McBride, Stewart s’est cru obligé de faire appel à son carnet d’adresses, conviant à la co-composition quelques plumes huppées (Dylan, encore, Stevie Nicks, ou Jason Reeves). Mauvaise pioche : le Britannique est assez sensible et intelligent et mélomane pour se débrouiller seul, et offrir d’étincelants moments en solo, authentique petit Docteur Frankenstein d’une ère parfumée et révolue à lui tout seul. Accessoirement, c’est l’entièreté du programme qui rappelle à quel point le bonhomme reste un instrumentiste (on parle de guitare, en fait, le patron lâchant ici les synthétiseurs pour signifier de manière pleine et entière à quel point il affectionne le country-rock) en tous points impeccable.

Dès un « So Long Ago » en ouverture, Stewart pratique l’improbable croisement entre blues du Mississippi et Swingin’ London, et c’est épatant : la suite ne fait que confirmer le diagnostic. En outre, il est évident que les histoires qu’on nous raconte ici (amours perdues, jeunesse enfuie), à forte connotation autobiographique, indiquent de façon évidente que c’est bien en cette occasion que réside la nature authentique du musicien.
 


Á noter que, tout nouveau membre d’une formation dorée sur tranche, et rassemblant rien moins que Mick Jagger ou Joss Stone (SuperHeavy), Dave Stewart n’en finit pas de signifier que la – bonne - musique sait parfois, à l’instar des saumons, remonter le courant du temps.




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The Blackbird Diaries

Dave Stewart

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1
So Long Ago
00:05:57

Dave Stewart, Composer, MainArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

2
Beast Called Fame
00:04:23

Dave Stewart, Composer, MainArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

3
Magic in the Blues
00:05:54

Dave Stewart, Composer, MainArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

4
All Messed Up (feat. Martina Mcbride)
00:04:24

Dave Stewart, Composer, MainArtist - Martina McBride, FeaturedArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

5
Stevie Baby
00:03:58

Dave Stewart, Composer, MainArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

6
Cheaper Than Free (feat. Stevie Nicks)
00:03:40

Stevie Nicks, Composer, FeaturedArtist - Dave Stewart, Composer, MainArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

7
The Gypsy Girl and Me
00:05:55

Dave Stewart, Composer, MainArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

8
One Way Ticket to the Moon (feat. The Secret Sisters)
00:03:58

Dave Stewart, Composer, MainArtist - The Secret Sisters, FeaturedArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

9
Bulletproof Vest (feat. Colbie Caillat)
00:04:58

Jason Reeves, Composer - Dave Stewart, Composer, MainArtist - Colbie Caillat, Composer, FeaturedArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

10
Worth the Waiting For
00:04:42

Bob Dylan, Composer - Dave Stewart, Composer, MainArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

11
The Well
00:04:27

Dave Stewart, Composer, MainArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

12
Country Wine (feat. The Secret Sisters)
00:03:08

Dave Stewart, Composer, MainArtist - The Secret Sisters, FeaturedArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

13
Can't Get You out of My Head
00:03:55

Dave Stewart, Composer, MainArtist

(C) 2011 Surfdog Records (P) 2011 Surfdog Records

Chronique

Débarrassé des contingences matérielles depuis une poignée de tubes concoctés durant l’ère Eurythmics, Dave Stewart, auteur, compositeur, guitariste, chanteur et metteur en scène, a su donner du temps au temps, en se consacrant essentiellement à la fonction de producteur de quelques jeunes pousses (Gwen Stefani), ou pas (Jagger), et interrompant ses activités discographiques durant près de quinze années, simplement occupé au surlignage, à l’occasion de rares apparitions publiques, de quelques assertions (le glamour, c’est elle - Annie Lennox, le rock, c’est moi) susceptibles de le faire passer à la postérité.
 


Manifestement, ce nouvel album (américain, donc) l’a pris comme une envie de chanter et jouer : composé et enregistré dans les conditions du direct (tous les musiciens dans la même pièce, et les dieux du rock’n’roll en figures tutélaires) en moins d’une semaine aux côtés des session-men attitrés des Blackbird Studios de Nashville, ce disque du retour est nimbé du parfum des productions dispensables, celles dans lesquelles on fait la meilleure soupe.

Car The Blackbird Diaries reste un sacré bon opus, pour ceux qu’un hypothétique mariage entre l’orgue liturgique d’Al Kooper (ici incarné par Mike Rojas), la guitare d’un Blanc qui voulait être noir et en mourut (Michael Bloomfield, pour le coup ressuscité par Tom Bukovac), quelques livres de Rolling Stones percutés par la fin de l’innocence (circa la fin de Brian Jones, en glas funèbre de l’enthousiasme des sixties), les préceptes esthétiques du British Blues boom (qui fit pschiitt), et un soupçon de Dylan bougonnant au-dessus de la console, ont de quoi faire frissonner.

En compagnie de la chanteuse Martina McBride, Stewart s’est cru obligé de faire appel à son carnet d’adresses, conviant à la co-composition quelques plumes huppées (Dylan, encore, Stevie Nicks, ou Jason Reeves). Mauvaise pioche : le Britannique est assez sensible et intelligent et mélomane pour se débrouiller seul, et offrir d’étincelants moments en solo, authentique petit Docteur Frankenstein d’une ère parfumée et révolue à lui tout seul. Accessoirement, c’est l’entièreté du programme qui rappelle à quel point le bonhomme reste un instrumentiste (on parle de guitare, en fait, le patron lâchant ici les synthétiseurs pour signifier de manière pleine et entière à quel point il affectionne le country-rock) en tous points impeccable.

Dès un « So Long Ago » en ouverture, Stewart pratique l’improbable croisement entre blues du Mississippi et Swingin’ London, et c’est épatant : la suite ne fait que confirmer le diagnostic. En outre, il est évident que les histoires qu’on nous raconte ici (amours perdues, jeunesse enfuie), à forte connotation autobiographique, indiquent de façon évidente que c’est bien en cette occasion que réside la nature authentique du musicien.
 


Á noter que, tout nouveau membre d’une formation dorée sur tranche, et rassemblant rien moins que Mick Jagger ou Joss Stone (SuperHeavy), Dave Stewart n’en finit pas de signifier que la – bonne - musique sait parfois, à l’instar des saumons, remonter le courant du temps.




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