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JJ Cale|Roll On

Roll On

JJ Cale

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Après cinq années d’abstinence (To Tulsa and Back date de 2004), John Weldon Cale s’est donc résolu à retrouver le chemin des studios : « à mon âge, je ferais mieux de rester toute la journée allongé sur un hamac ! ».

Ce seizième album (et quatorzième en studio) permet à l’homme de l’Oklahoma de croiser de nouveau (sur la chanson titre) le guitariste Eric Clapton, avec lequel il avait obtenu, grâce à l’album The Road to Escondido, le premier Grammy Award de sa carrière (et s’était vu gratifié d’un disque certifié Platine). Comme à l’accoutumée, Cale a rassemblé les douze chansons du programme en feuilletant quelques vieilles partitions, en rendant visite à son vieil ami David Teegarden dans le fouillis du studio du bonhomme (Tulsa), et en composant quelques nouvelles mélodies, confortablement installé dans son propre home studio. Autant dire que la révolution stylistique n’est pas ici de mise : banjo, steel guitar, inspiration en droite ligne du jazz manouche, ou guitares pointillistes n’auraient pas dépareillé les sessions de Troubadour, plus de trente ans auparavant. Et on connaît la capacité du panda du rock à recycler ad vitam aeternam le riff millésimé de « Cocaine ».

Tout au plus quelques audaces formelles se glissent-elles dans l’ensemble : ici un scat indolent (« Who Knew »), là un piano tout aussi jazzy (« Former Me »). Quant au duo, de nouveau historique, entre Clapton et le patron, sa longue et délicate introduction aux guitares entrecroisées, son efficience séminale, le solo serpentin à la limite de la saturation, et le contrepoint de l’harmonica, démontrent amplement que les deux papys n’en ont pas fini de faire de la résistance épicurienne. Mais si l’entreprise a été menée avec une apparente – et coutumière – désinvolture, elle n’exclue pas un investissement majeur du chanteur. Ici, Cale assure en effet peu ou prou tous les pupitres, d’une panoplie de guitares à la basse, de la batterie aux claviers, en passant par les chœurs. Et il reste l’un des artistes au monde les plus susceptibles d’offrir une sonorité vraiment charnue à la moindre boîte à rythmes.

Ainsi, ce qui auparavant prenait sa source dans une contrainte économique (« à mes débuts, je n’avais pas assez d’argent pour employer régulièrement des musiciens »), devient la marque de fabrique d’un chanteur, qui crée des chansons dans l’intimité de son foyer, les enregistre de même, et les offre au monde. L’Américain, dans sa synthèse unique de rock, country et blues, génère en toute quiétude une pure quintessence de la musique américaine. Et comme hier, et (on l’espère) comme demain, J.J. Cale, benoîtement, poursuit son bonhomme de chemin vers la légende : Roll On.




©Copyright Music Story 2015

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Roll On

JJ Cale

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1
Who Knew
00:03:30

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

2
Former Me
00:02:48

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

3
Where the Sun Don't Shine
00:03:07

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

4
Down to Memphis
00:03:05

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

5
Strange Days
00:03:10

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

6
Cherry Street
00:03:44

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

7
Fonda-Lina
00:03:21

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

8
Leaving in the Morning
00:02:37

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

9
Oh Mary
00:03:34

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

10
Old Friend
00:03:56

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

11
Roll On
00:04:43

JJ Cale, interprète - Eric Clapton, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

12
Bring Down the Curtain
00:02:54

JJ Cale, interprète

2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music 2009 JJ Cale under exclusive license to Because Music

Chronique

Après cinq années d’abstinence (To Tulsa and Back date de 2004), John Weldon Cale s’est donc résolu à retrouver le chemin des studios : « à mon âge, je ferais mieux de rester toute la journée allongé sur un hamac ! ».

Ce seizième album (et quatorzième en studio) permet à l’homme de l’Oklahoma de croiser de nouveau (sur la chanson titre) le guitariste Eric Clapton, avec lequel il avait obtenu, grâce à l’album The Road to Escondido, le premier Grammy Award de sa carrière (et s’était vu gratifié d’un disque certifié Platine). Comme à l’accoutumée, Cale a rassemblé les douze chansons du programme en feuilletant quelques vieilles partitions, en rendant visite à son vieil ami David Teegarden dans le fouillis du studio du bonhomme (Tulsa), et en composant quelques nouvelles mélodies, confortablement installé dans son propre home studio. Autant dire que la révolution stylistique n’est pas ici de mise : banjo, steel guitar, inspiration en droite ligne du jazz manouche, ou guitares pointillistes n’auraient pas dépareillé les sessions de Troubadour, plus de trente ans auparavant. Et on connaît la capacité du panda du rock à recycler ad vitam aeternam le riff millésimé de « Cocaine ».

Tout au plus quelques audaces formelles se glissent-elles dans l’ensemble : ici un scat indolent (« Who Knew »), là un piano tout aussi jazzy (« Former Me »). Quant au duo, de nouveau historique, entre Clapton et le patron, sa longue et délicate introduction aux guitares entrecroisées, son efficience séminale, le solo serpentin à la limite de la saturation, et le contrepoint de l’harmonica, démontrent amplement que les deux papys n’en ont pas fini de faire de la résistance épicurienne. Mais si l’entreprise a été menée avec une apparente – et coutumière – désinvolture, elle n’exclue pas un investissement majeur du chanteur. Ici, Cale assure en effet peu ou prou tous les pupitres, d’une panoplie de guitares à la basse, de la batterie aux claviers, en passant par les chœurs. Et il reste l’un des artistes au monde les plus susceptibles d’offrir une sonorité vraiment charnue à la moindre boîte à rythmes.

Ainsi, ce qui auparavant prenait sa source dans une contrainte économique (« à mes débuts, je n’avais pas assez d’argent pour employer régulièrement des musiciens »), devient la marque de fabrique d’un chanteur, qui crée des chansons dans l’intimité de son foyer, les enregistre de même, et les offre au monde. L’Américain, dans sa synthèse unique de rock, country et blues, génère en toute quiétude une pure quintessence de la musique américaine. Et comme hier, et (on l’espère) comme demain, J.J. Cale, benoîtement, poursuit son bonhomme de chemin vers la légende : Roll On.




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