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1911, l’année ou Miaskovski écrivit sa Sonate pour violoncelle et piano Op. 12, le compositeur venait d’achever ses études au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, à l’issue d’une bataille sans fin avec son militaire de père qui, pendant huit ans, avait insisté pour que son musicien de fils devint un militaire de fils, en l’occurrence un ingénieur diplômé. Une fois libéré de l’Armée, Miaskovski entra au Conservatoire sous Rimski-Korsakov, Liadov et Glazounov ; et si sa personnalité artistique sut intégrer les enseignements de la vieille garde, il n’eut aucun mal à évoluer dans des sphères inaccessibles aux traditionalistes : il adorait Richard Strauss (que Rimski détestait), puis se sentir bientôt des affinités avec Stravinski et Prokofiev – ce dernier deviendrait un ami proche et fidèle. C’est dans ce contexte que la Sonate Op. 12 vit le jour, alors que Miaskovski n’avait encore composé que deux des vingt-sept symphonies qu’il écrirait tout au long de sa vie, quelques ouvertures et une poignée de pièces pour piano. Bien qu’il s’agisse d’une œuvre de jeunesse, elle révèle souvent un remarquable degré de maturité, ainsi qu’une profonde compréhension de l’essence même du folklore russe. Sa Seconde Sonate est tout un autre monde ; elle fut achevée en 1949, alors que le compositeur avait difficilement atteint l’âge de soixante-neuf ans et n’avait plus qu’une année de maladie à vivre. La Guerre et les répressions stalinistes avaient largement contribué à sa lassitude, des répressions qu’il avait vécues aux premières loges – pas autant, sans doute, que certains de ses collègues, mais suffisamment pour que toutes ses œuvres disparaissent des programmes en URSS ; et quand bien même son ami Prokofiev avait fait tout son possible pour faire connaître ses œuvres à l’Ouest, Miaskovski ne put rien faire d’autre que de rester chez lui à attendre, pendant les deux dernières années de sa vie. La relative notoriété de la Seconde Sonate tient beaucoup à Rostropovitch, à qui elle est dédiée, et qui l’a joua souvent et l’enregistra. L’Op. 81, une des toute dernières œuvres du compositeur, révèle l’une de ses grandes vertus : réconcilier deux mondes, deux époques, avec harmonie et équilibre, d’une part le solide fonds de ses vieux maîtres, d’autre part les innovations de ses nouveaux contemporains. Le violoncelliste italien Luca Magariello qui joue ici, un disciple de Philippe Muller, fut lauréat du Cinquième concours international Janigro de Zagreb, puis remporta le Prix international Khatchaturian de Yérévan – des réussites qui lui ouvrirent les portes de la carrière internationale. Il a déjà enregistré l’intégrale des Concertos de Haydn, ainsi que celle des Quatuors avec piano de Saint-Saëns et des Trios de Hummel. En 2015, il a été nommé violoncelliste solo de l’Orchestre de la Fenice à Venise. © SM/Qobuz
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Luca Magariello, Performer - Cecilia Novarino, Performer - Nikolai Miaskovsky, Composer
Brilliant Classics Brilliant Classics
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Chronique
1911, l’année ou Miaskovski écrivit sa Sonate pour violoncelle et piano Op. 12, le compositeur venait d’achever ses études au Conservatoire de Saint-Pétersbourg, à l’issue d’une bataille sans fin avec son militaire de père qui, pendant huit ans, avait insisté pour que son musicien de fils devint un militaire de fils, en l’occurrence un ingénieur diplômé. Une fois libéré de l’Armée, Miaskovski entra au Conservatoire sous Rimski-Korsakov, Liadov et Glazounov ; et si sa personnalité artistique sut intégrer les enseignements de la vieille garde, il n’eut aucun mal à évoluer dans des sphères inaccessibles aux traditionalistes : il adorait Richard Strauss (que Rimski détestait), puis se sentir bientôt des affinités avec Stravinski et Prokofiev – ce dernier deviendrait un ami proche et fidèle. C’est dans ce contexte que la Sonate Op. 12 vit le jour, alors que Miaskovski n’avait encore composé que deux des vingt-sept symphonies qu’il écrirait tout au long de sa vie, quelques ouvertures et une poignée de pièces pour piano. Bien qu’il s’agisse d’une œuvre de jeunesse, elle révèle souvent un remarquable degré de maturité, ainsi qu’une profonde compréhension de l’essence même du folklore russe. Sa Seconde Sonate est tout un autre monde ; elle fut achevée en 1949, alors que le compositeur avait difficilement atteint l’âge de soixante-neuf ans et n’avait plus qu’une année de maladie à vivre. La Guerre et les répressions stalinistes avaient largement contribué à sa lassitude, des répressions qu’il avait vécues aux premières loges – pas autant, sans doute, que certains de ses collègues, mais suffisamment pour que toutes ses œuvres disparaissent des programmes en URSS ; et quand bien même son ami Prokofiev avait fait tout son possible pour faire connaître ses œuvres à l’Ouest, Miaskovski ne put rien faire d’autre que de rester chez lui à attendre, pendant les deux dernières années de sa vie. La relative notoriété de la Seconde Sonate tient beaucoup à Rostropovitch, à qui elle est dédiée, et qui l’a joua souvent et l’enregistra. L’Op. 81, une des toute dernières œuvres du compositeur, révèle l’une de ses grandes vertus : réconcilier deux mondes, deux époques, avec harmonie et équilibre, d’une part le solide fonds de ses vieux maîtres, d’autre part les innovations de ses nouveaux contemporains. Le violoncelliste italien Luca Magariello qui joue ici, un disciple de Philippe Muller, fut lauréat du Cinquième concours international Janigro de Zagreb, puis remporta le Prix international Khatchaturian de Yérévan – des réussites qui lui ouvrirent les portes de la carrière internationale. Il a déjà enregistré l’intégrale des Concertos de Haydn, ainsi que celle des Quatuors avec piano de Saint-Saëns et des Trios de Hummel. En 2015, il a été nommé violoncelliste solo de l’Orchestre de la Fenice à Venise. © SM/Qobuz
À propos
- 1 disque(s) - 5 piste(s)
- Durée totale : 00:47:00
- 1 Livret Numérique
- Artistes principaux : Luca Magariello & Cecilia Novarino
- Compositeur : Nikolai Miaskovsky
- Label : Brilliant Classics
- Genre : Classique
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