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Alors que les exégètes s’interrogent douloureusement depuis sa sortie pour savoir si Chet Baker Sings est l’expression d’un trompettiste qui chante ou d’un chanteur qui joue de la trompette, il est bon de rappeler que cet album a bénéficié de deux accueils excessivement distincts. L’homme de la rue (enfin… surtout la femme) en a raffolé, positivement. Conquis par la délicatesse, la fragilité du bonhomme, mais son élégance aussi à poser ses phrases d’amour au cœur même du micro, comme un soupir de désir.
Les amateurs de jazz, quant à eux, ont purement et simplement voué aux gémonies cette « voix de fiotte » (comme on disait délicatement dans les magazines de l’époque), arachnéenne et en suspension, pour eux aux antipodes de ce que doit être un jazz tranché, vif et implacable. Il est pourtant surprenant que les auditeurs soient surpris : après tout, Chet Baker, alors nouvelle petite merveille de la trompette, jeune homme de vingt-quatre ans s’essayant pour la première fois au chant, module exactement de la même manière qu’il pratique son instrument : avec un sens inouï de l’espace et dans la brillance d’un vibrato en liberté.
Beaucoup de sucre et de chantilly, donc, mais les copains réquisitionnés pour l’occasion (trois batteurs, deux contrebassistes et, surtout, le pianiste Russ Freeman) semblent parfaitement s’amuser à créer la plus pertinente ambiance de jazz West Coast de l’époque. Et si vous vous voulez entendre la plus belle version de « My Funny Valentine » jamais enregistrée (même les créateurs Lorenz Hart et Richard Rodgers ne se rêvaient pas telle soierie), c’est ici que cela se passe.
©Copyright Music Story 2015
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Chet Baker, MainArtist
(C) 2013 Supreme Media (P) 2013 Supreme Media
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Chronique
Alors que les exégètes s’interrogent douloureusement depuis sa sortie pour savoir si Chet Baker Sings est l’expression d’un trompettiste qui chante ou d’un chanteur qui joue de la trompette, il est bon de rappeler que cet album a bénéficié de deux accueils excessivement distincts. L’homme de la rue (enfin… surtout la femme) en a raffolé, positivement. Conquis par la délicatesse, la fragilité du bonhomme, mais son élégance aussi à poser ses phrases d’amour au cœur même du micro, comme un soupir de désir.
Les amateurs de jazz, quant à eux, ont purement et simplement voué aux gémonies cette « voix de fiotte » (comme on disait délicatement dans les magazines de l’époque), arachnéenne et en suspension, pour eux aux antipodes de ce que doit être un jazz tranché, vif et implacable. Il est pourtant surprenant que les auditeurs soient surpris : après tout, Chet Baker, alors nouvelle petite merveille de la trompette, jeune homme de vingt-quatre ans s’essayant pour la première fois au chant, module exactement de la même manière qu’il pratique son instrument : avec un sens inouï de l’espace et dans la brillance d’un vibrato en liberté.
Beaucoup de sucre et de chantilly, donc, mais les copains réquisitionnés pour l’occasion (trois batteurs, deux contrebassistes et, surtout, le pianiste Russ Freeman) semblent parfaitement s’amuser à créer la plus pertinente ambiance de jazz West Coast de l’époque. Et si vous vous voulez entendre la plus belle version de « My Funny Valentine » jamais enregistrée (même les créateurs Lorenz Hart et Richard Rodgers ne se rêvaient pas telle soierie), c’est ici que cela se passe.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 14 piste(s)
- Durée totale : 00:43:41
- Artistes principaux : Chet Baker
- Label : Supreme Media
- Genre : Jazz
(C) 2013 Supreme Media (P) 2013 Supreme Media
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