Boomerang

Chronique

Daara J franchi un palier avec un Boomerang, moins déchaîné que les deux premiers albums du groupe mais largement maîtrisé. Pourtant le propos de base de Boomerang, n'est rien moins que de mettre en évidence les liens entre le rap et l'Afrique. Plus encore que des liens, une filiation entre le rap et Mama africa, mère de tous les peuples et de toutes les cultures.



« Le Cycle », «Paris Dakar » avec Disiz La Peste, « Si la vie n'est pas belle » ou les deux versions du magnifique « Esperanza », font de Boomerang un album à part dans la production rap, quelle que soit son origine. «Number One » et « Babylone » font figure de faux pas dans ce contexte, les deux titres jouant sur la facilité de reggaes "commerciaux".

Finalement Boomerang démontre surtout une universalité de la musique, qu'elle soit africaine ou latino, rock ou reggae, elle est souvent une question de coeur et de tripes. Deux organes que Daara J possède et qui fonctionnent à merveille.



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