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Sunny Murray

Il était LE batteur free ! Sunny Murray eut une vie aussi rude que la musique qu’il portait à bout de bras, à bout de mains… Aux côtés des maîtres de l’avant-garde des années 60 comme Albert Ayler, Ornette Coleman, Cecil Taylor et Don Cherry, ce natif de l’Oklahoma s’imposa comme la paire de baguettes la plus puissante et la plus personnelle de la jazzosphère. Comme tous les terroristes de la chose free, Murray faisait débat mais réussira au fil des ans et des rencontres, et au prix d’un vie sans concession, à imposer son nom et sa vision de la création. Une touche personnelle qui envoûtera tous ceux qui le côtoieront, en studio comme à la scène, parmi lesquels Gil Evans, Archie Shepp, Billy Bang, Khan Jamal, Dave Burrell, Charles Gayle ou bien encore François Tusques…


Sunny Murray avait commencé la batterie vers neuf ans et s’était installé à New York onze ans plus tard. Sa rencontre avec Cecil Taylor est cruciale. Ensemble, ils expérimentent à tout va, assistent à des ateliers d’Edgar Varèse et comptent bien embarquer le jazz ailleurs. Les deux hommes avec le saxophoniste Jimmy Lyons enregistrent le fameux Nefertiti, The Beautiful One Has Come au Café Montmartre, célèbre club jazz de Copenhague, le 23 novembre 1962, un sommet de surpuissance et d’atonalité qui secoua son temps. C’est toujours Sunny Murray qui épaule cette fois Albert Ayler sur ses deux grands disques du milieu des années 60, Ghosts et Spirits. En 1966, le batteur signe un album fameux sobrement baptisé Sunny Murray pour le label ESP avec le trompettiste Jacques Coursil, Jack Graham et Byard Lancaster aux saxophones et Alan Silva à la contrebasse. Un grand sommet du free flamboyant sur lequel rarement la batterie, pétaradante, n’avait apporté autant de texture à une composition. Dans l’agitée 1968, il débarque en France et y restera quatre ans. Les années 70 seront bien difficile pour Sunny Murray qui refait musicalement surface à partir des années 80 et retourne même en studio. On l’entend notamment aux côtés de son vieil ami Coursil sur Trails Of Tears que ce dernier publie en 2010 ou comme leader, en 1996, sur 13 Steps On Glass qu’il enregistre avec Odean Pope et Wayne Dockery. © MZ/Qobuz

Discographie

11 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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