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Intik

Les manifestations d’octobre 1988 à Alger rassemblent Youssef « Darkman », Nabil, Reda et Samir, quatre jeunes alors âgés de dix à quatorze ans. Ensemble, ils regroupent leurs passions pour le hip-hop, le reggae, le raï et le chaâbi d’Algérie et forment Intik, signifiant « ça baigne » en argot algérien. Ils débutent en se produisant clandestinement dans des salles algériennes, alors que le groupe est interdit d’antenne. En décembre 1998, Imhotep, le producteur du groupe IAM, invite Intik à Marseille pour le festival Logique Hip Hop. Ils participent aux événements Stop la violence et publient en 1999 un premier album, Intik, porté par le tube « Va le dire à ta mère ». Engagés, ils y critiquent l’économie de marché, le terrorisme, l’intégrisme et rappent leur passé en Algérie. L’album, où se côtoient langue arabe et français, est produit par Imhotep et mixé par Tim Saul (du groupe Earthling), et rend hommage à la musique algérienne avec des influences hip-hop et reggae. Installés en banlieue parisienne, ils y animent des ateliers d’écriture pour les jeunes des cités. En 2001, Intik sort un deuxième album, La Victoire, dans lequel leur fusion de rap, soul et ragga, avec des titres comme « Planet B », « Liberté » ou « Il était une fois l’Algérie… », espère véhiculer un appel à la paix. Classé 135e des charts en France, les quatres rappeurs placent l’Algérie sur la carte du hip-hop. Épuisé, le groupe ne parvient cependant pas à produire de troisième disque, et décide de se séparer en 2006.


©Copyright Music Story Pierre Henry 2023

Discographie

3 album(s) • Trié par Meilleures ventes

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