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Ferenc Fricsay, Berliner Philharmoniker

Né à Budapest alors en Autriche-Hongrie le 9 août 1914, Ferenc Fricsay acquiert la nationalité autrichienne en 1958. Il développe très tôt de l'intérêt pour la musique et en particulier la direction d'orchestre. Il a six ans lorsque son père, chef d'harmonie, l'inscrit à l'Académie Franz Liszt pour y étudier le piano, le violon, la clarinette, le trombone, la percussion et la composition. Parmi ses professeurs figurent Béla Bartók, Zoltán Kodály, Ernst Von Dohnányi et Leó Weiner. Répétiteur à l'Opéra de Budapest et directeur musical de l'Orchestre philharmonique de Szeged à dix-neuf ans (1933-1943), Ferenc Fricsay doit cependant fuir la Hongrie pour échapper au nazisme et gagner l'Opéra de Vienne (1946-1948) et Salzbourg, où il remplace Otto Klemperer à la création de l'opéra La Mort de Danton de Gottfried von Einem en 1947. Nommé en 1948 à la tête de l'Orchestre du RIAS de Berlin, situé dans le secteur américain, il bâtit un nouvel ensemble de musiciens qu'il porte au sommet par un travail acharné, laissant sur disque des interprétations historiques dont Tchaikovsky: 5th Symphony (1949), Wagner: Die fliegende Holländer (1953), Verdi: Messa da Requiem (1954), Mozart: l'Enlèvement au sérail (1954), Die Zauberflöte (1955) et Don Giovanni (1959), Beethoven: Symphony No. 9 (1958), Dvořák: Symphony No. 9 (1960), pour n'en citer que quelques-uns. Il dirige notamment Ernst Haefliger, Maria Stader, Rita Streich, Leonie Rysanek, Irmgard Seefried, Dietrich Fischer-Dieskau, Géza Anda, Johanna Martzy, Yehudi Menuhin, Erica Morini, Annie Fischer, Wolfgang Schneiderhan ou Monique Haas. Entre les deux mandats avec le RIAS de Berlin de 1948 à 1954 et de 1959 à 1963, Ferenc Fricsay prend la charge de l'Orchestre symphonique de Houston aux États-Unis (1954), puis de l'Opéra de Munich (1956-1958), collaborant aussi régulièrement avec l'Orchestre philharmonique de Berlin. Son répertoire encyclopédique, qui profite à la marque Deutsche Grammophon, court jusqu'aux œuvres contemporaines de Blacher, Liebermann, Hartmann, Egk, Fortner, Honegger, Martin ou Henze et son savoir-faire orchestral, reconnu pour sa clarté et son sens du détail, en font l'un des chefs d'orchestre les plus modernes de l'après-guerre. Atteint d'un cancer de l'estomac, il décède d'une perforation de la vésicule biliaire à Bâle (Suisse), le 20 février 1963, à l'âge de 48 ans.


©Copyright Music Story Loïc Picaud 2023

Discographie

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