We're the Bastards

Phil Campbell and the Bastard Sons

explicite

Paru le 13/11/2020 chez Nuclear Blast
Artistes principaux : Phil Campbell and the Bastard Sons
Genre : Rock

Disponible en

24-Bit/44.1 kHz Stereo

Musique illimitée

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Après le départ de Lemmy Kilmister pour l'éternité des rockeurs, le guitariste Phil Campbell aurait pu légitimement céder à l'abattement ou aspirer à un peu de repos après 32 années passées au sein de Motörhead. A croire que ce n'est pas le genre de la maison, puisque Campbell a préféré enchaîner sur ce groupe fondé avec ses trois fils : Todd (guitare), Tyla (basse) et Dane (batterie). Décidément, les chiens ne font pas des chats. Seul le chanteur Neil Starr (du groupe Attack ! Attack!), pote de longue date des trois rejetons, n'a pas l'ADN du clan Campbell. Au sens propre seulement, car au figuré il est évident que les cinq musiciens rament dans la même direction. Moins fondamentalement rentre-dedans que Motörhead (la voix de Starr est beaucoup plus mélodique que celle de feu Lemmy), les Bastards Sons et leur daron ne font pas pour autant dans la dentelle. La nerveuse doublette We're the Bastards/Son of a Gun met les choses au clair d'entrée de jeu avec un hard rock speedé aux mélodies aussi fortes qu'évidentes, qui donne immédiatement envie de marquer chaque temps du pied. Le chant, ce n'est pas la moindre des surprises, confère à l'ensemble un côté américain qui surprend de la part de cette réunion de Gallois : les introductions de Born to Roam et Desert Song nous rappellent même au bon souvenir d'Aerosmith ! Le naturel ne tarde pourtant pas à revenir au galop avec un Animals dont le riff et la basse ronflante présentent jusqu'au refrain tous les attributs de Motörhead. L'album se partage donc entre les clins d'œil au passé de son leader et l'identité propre de cette formation plus récente. Nul doute qu'en s'entourant de jeunesse, Campbell a fait un choix plus que judicieux. Rien ici ne sonne daté, et la production du Danois Søren Andersen (complice de Mike Tramp) ancre définitivement We're the Bastards dans son époque. Contrairement à bien des ex-musiciens de groupes-culte, Phil semble bien décidé à ne jamais ternir sa propre légende, à ne jamais devenir un « has been ». De fait, ce nouvel album prouve avec panache qu'il est un sacré « still is ». © Charlélie Arnaud/Qobuz

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Phil Campbell and the Bastard Sons

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