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Si les débuts de The Pretty Things figurent au rang des performances les plus sauvages du rock et le premier album homonyme de 1965, revisitant le blues et le rhythm'n'blues, reste un détonateur du garage rock, il s'avère aussi que le groupe londonien a livré avec S.F. Sorrow un recueil d'une finesse rarement égalée.
Considéré comme le premier opéra rock de l'histoire, qui inspira à Pete Townshend l'écriture de Tommy pour The Who, cet album enregistré aux studios d'Abbey Road de novembre 1967 à septembre 1968 n'a pas reçu l'accueil escompté à sa sortie en fin d'année (près d'un an plus tard et sous une présentation différente aux États-Unis). Il faudra laisser le temps à son affaire, attendre trois bonnes décennies et le réenregistrement de Resurrection (1998) pour replacer l'ouvrage à sa juste valeur.
Bien qu'aucun élément tangible permette d'expliquer cet échec commercial, qui entraînera le groupe vers un énième remaniement (la marée psychédélique a alors touché tous les groupes anglais et Tommy ne sortira que six mois plus tard), S.F. Sorrow s'avère avec le recul comme une roue de la fortune dans laquelle se succèdent les différentes périodes du groupe du chanteur Phil May et du prodigieux guitariste Dick Taylor.
Un Sgt. Pepper's roboratif précédé par le simple « Talkin' About The Good Times »/« Walking Through My Dreams » (titres écartés de l'album, repris en bonus sur les rééditions) et le tour de force acide « Defecting Grey ». Le producteur Norman Smith, qui sort du premier de Pink Floyd, encourage les musiciens à expérimenter le Mellotron et autres nouveautés électroniques ainsi que le sitar (« Death »), pour se pencher sur les effets sonores (distorsion, delay sur les guitares, les voix et la batterie).
Malgré l'absence des titres précités et en dépit d'un récit décousu, S.F. Sorrow tient ses promesses entre la solide cohésion du groupe (« She Said Good Morning »), une certaine facilité harmonique (« Balloon Burning », « Baron Saturday ») et les excentricités de rigueur (« Bracelets of Fingers », « The Journey »). Atout majeur de The Pretty Things, sa puissance sonore alliée aux arrangements, renforcés de choeurs, crée une suite homogène. Ce phare tardif du psychédélisme a connu pas moins de six rééditions successives.
©Copyright Music Story 2015
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The Pretty Things, MainArtist
(C) 2003 Snapper Music (P) 2003 Snapper Music
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Chronique
Si les débuts de The Pretty Things figurent au rang des performances les plus sauvages du rock et le premier album homonyme de 1965, revisitant le blues et le rhythm'n'blues, reste un détonateur du garage rock, il s'avère aussi que le groupe londonien a livré avec S.F. Sorrow un recueil d'une finesse rarement égalée.
Considéré comme le premier opéra rock de l'histoire, qui inspira à Pete Townshend l'écriture de Tommy pour The Who, cet album enregistré aux studios d'Abbey Road de novembre 1967 à septembre 1968 n'a pas reçu l'accueil escompté à sa sortie en fin d'année (près d'un an plus tard et sous une présentation différente aux États-Unis). Il faudra laisser le temps à son affaire, attendre trois bonnes décennies et le réenregistrement de Resurrection (1998) pour replacer l'ouvrage à sa juste valeur.
Bien qu'aucun élément tangible permette d'expliquer cet échec commercial, qui entraînera le groupe vers un énième remaniement (la marée psychédélique a alors touché tous les groupes anglais et Tommy ne sortira que six mois plus tard), S.F. Sorrow s'avère avec le recul comme une roue de la fortune dans laquelle se succèdent les différentes périodes du groupe du chanteur Phil May et du prodigieux guitariste Dick Taylor.
Un Sgt. Pepper's roboratif précédé par le simple « Talkin' About The Good Times »/« Walking Through My Dreams » (titres écartés de l'album, repris en bonus sur les rééditions) et le tour de force acide « Defecting Grey ». Le producteur Norman Smith, qui sort du premier de Pink Floyd, encourage les musiciens à expérimenter le Mellotron et autres nouveautés électroniques ainsi que le sitar (« Death »), pour se pencher sur les effets sonores (distorsion, delay sur les guitares, les voix et la batterie).
Malgré l'absence des titres précités et en dépit d'un récit décousu, S.F. Sorrow tient ses promesses entre la solide cohésion du groupe (« She Said Good Morning »), une certaine facilité harmonique (« Balloon Burning », « Baron Saturday ») et les excentricités de rigueur (« Bracelets of Fingers », « The Journey »). Atout majeur de The Pretty Things, sa puissance sonore alliée aux arrangements, renforcés de choeurs, crée une suite homogène. Ce phare tardif du psychédélisme a connu pas moins de six rééditions successives.
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À propos
- 1 disque(s) - 17 piste(s)
- Durée totale : 00:56:31
- Artistes principaux : The Pretty Things
- Label : Snapper Classics
- Genre : Pop/Rock Rock
(C) 2003 Snapper Music (P) 2003 Snapper Music
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