Swiss Piano Music by Arthur Honegger & Frank Martin

Jérémie Conus

Paru le 08/07/2022 chez Prospero Classical
Artistes principaux : Jérémie Conus
Genre : Musique de chambre

Livret numérique

Disponible en

24-Bit/96 kHz Stereo

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Sous son air d’enfant sage et studieux, le jeune pianiste zurichois Jérémie Conus entame une carrière conciliant le répertoire de tout pianiste avec une ouverture vers des œuvres moins connues. Pour son premier enregistrement, il a choisi un passionnant programme réunissant deux des principaux compositeurs suisses du XXe siècle, nés à deux années d’intervalle.

Né et mort en France où il a accompli l’essentiel de sa carrière, notamment au sein du Groupe des Six, Arthur Honegger a cependant toujours gardé sa nationalité suisse d’origine zurichoise. C’est cette double culture qui a façonné l’originalité de sa démarche et de son style. Auteur de cinq symphonies qu’on s’obstine à ne jamais programmer, il laisse aussi des oratorios monumentaux (Le Roi David, Jeanne d’Arc au bûcher), des opéras et un imposant catalogue de musique de films. Au nombre de ses quelques œuvres pour piano, on trouve les Sept Pièces brèves de 1919 formant un petit cycle concis et bien contrasté. S’opposant à ces pièces assez françaises d’esprit, les Trois Pièces semblent croquer le portrait de leurs trois dédicataires : les pianistes Walter Rummel et Ricardo Viñes ainsi que le compositeur Maurice Ravel.

Frank Martin écrivit ses splendides Huit Préludes pour piano entre 1947 et 1948 à l’intention de Dinu Lipatti dont il voulait, en quelque sorte, faire le portrait en musique. Déjà affaibli par la leucémie qui allait avoir raison de lui, le pianiste roumain ne les jouera jamais en public. Peu connue des pianistes, cette œuvre est l’une des œuvres essentielles de Frank Martin et de la seconde moitié du siècle dernier. La Fantaisie sur des rythmes flamencos pour piano et danse ad libitum est une des dernières œuvres de Martin. Elle résulte d’une commande de son cher ami, le pianiste Paul Badura-Skoda, déjà dédicataire du Second Concerto. Toujours avide de nouvelles inspirations, Martin l’écrivit en pensant également à sa propre fille, Teresa Martin, danseuse de flamenco passionnée. Depuis sa création, musicale et chorégraphique, par ses dédicataires, cette Fantaisie est devenue une des œuvres les plus jouées du compositeur suisse. © François Hudry/Qobuz

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