Paris Combo

Chronique

Créé en 1995, Paris Combo fait d’abord ses débuts sur de petites scènes parisiennes avant d’enregistrer un premier album homonyme, en moins de deux semaines. Cette joyeuse troupe aime mêler les univers musicaux et puise ainsi son originalité dans la diversité et le mélange des genres. Chacun des cinq membres insufflent un peu de leur personnalité, de leur origine et s’enrichissent mutuellement.

Du jazz manouche (« Je rêve encore »), des chansons du style des années trente (deux reprises de chansons de Jean Tranchant enregistrées en 1935 par Nane Cholet avec Django Reinhardt et Stéphane Grappelli « Si j’avais été » et « Ainsi soit-il »), du swing moderne (« On n’a pas besoin »), de l’humour, des influences orientales (« Istanbul »), des musiques de l’Est (« Berry-Bouy ») reflète assez bien le style de Paris Combo.

Ce premier album est riche de la voix et des textes de Belle du Berry (qui trouve ses racines dans la tradition de « chanson » de Kosma, Prévert ou Arletty) et insuffle une envie de rythme et de danse, une légèreté qui accompagne les propos, au milieu de ses compères mêlant leur talent à de joyeuses orchestrations. Car, en effet, derrière, ça « swingue » à la perfection. La contrebasse, la batterie, la guitare, l’accordéon et la trompette faisant ainsi la java pour le plus grand bonheur de ceux qui aiment les plaisirs simples.

Ce premier opus sorti chez Boucherie Productions, label indépendant qui a permis l’émergence de la scène alternative (La Mano Negra, Sergent Garcia, Les Elles...) donna lieu à plus de cent concerts en France dans la foulée et à une tournée américaine. Paris Combo est l’un des rares groupes français a avoir réussi l’exploit d'être diffusé aux Etats-Unis. Et ce n’est qu’un début.

                                                                                                                                                                                            

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