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Succédant à la controversée trilogie de 2012, Uno!, Dos!, Tré! et à une compilation de démos intitulée Demolicious ,parue en 2014, le douzième album du trio californien ambitionne rien de moins que de ressusciter l’esprit fiévreux du punk rock qui avait quelque peu abandonné Green Day ces dernières années.
Le pari semble réussi dès les premières minutes d’écoute puisque l’album s’ouvre avec l’incisif et mélodique « Somewhere Now », où se distingue surtout la batterie de Tré Cool. La pression est maintenue avec un « Bang Bang » mené tambour battant, qui sera probablement l’un des prochains hymnes du groupe lors de ses concerts. La formule est rodée : une batterie inextinguible, des guitares qui la laissent respirer et reprennent massivement sur des refrains parfaitement calibrés.
Pourtant, un travail soigneux est apporté aux breaks et à des ponts souvent lumineux, rompant la monotonie qui guettait la moindre ouverture pour s’installer. La chanson-titre est, elle aussi, parfaitement dans la veine de la punk-pop qui a fait le succès de Green Day, principalement à ses débuts. Le très bon « Say Goodbye » surgit en quatrième plage comme un démon sort de sa boîte : chœurs parfaits, rythmique ensorceleuse, refrain prenant, solo simple mais efficace, il ne fait aucun doute que le titre sera matraqué en radio et connaîtra un beau succès dans les charts.
Le pari est moins réussi sur le pataud « Outlaws », tandis que « Bouncing Off the Wall » n’évite pas les clichés, ce qui ne le rend toutefois pas moins percutant. Le furieux « Still Breathing » est lui aussi très prévisible dans sa structure mais reste entraînant. « Youngblood » ressemble quant à elle à l'une de ces chansons que Green Day façonnait à ses débuts : rafraîchissante et dynamique, elle reste jubilatoire sans réinventer la poudre. C’est du reste le constat global de Revolution Radio, qui n’a de révolution que le nom. Cela n’empêche pas le retour aux sources inespéré de Green Day de contenter ses fans, à l’image d’un « Too Dumb to Die » jubilatoire.
©Copyright Music Story 2016
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Tre Cool, Producer, Drums, Percussion, Writer - Billie Joe Armstrong, Producer, Guitar, Lead Vocals, Writer - Mike Dirnt, Producer, Bass Guitar, Writer, Background Vocals - Green Day, MainArtist - Chris Dugan, Engineer - Andrew Scheps, MixingEngineer - Eric Boulanger, MasteringEngineer - Justin Hergett, Assistant Mixing Engineer
© 2016 Reprise Records ℗ 2016 Reprise Records
Chronique
Succédant à la controversée trilogie de 2012, Uno!, Dos!, Tré! et à une compilation de démos intitulée Demolicious ,parue en 2014, le douzième album du trio californien ambitionne rien de moins que de ressusciter l’esprit fiévreux du punk rock qui avait quelque peu abandonné Green Day ces dernières années.
Le pari semble réussi dès les premières minutes d’écoute puisque l’album s’ouvre avec l’incisif et mélodique « Somewhere Now », où se distingue surtout la batterie de Tré Cool. La pression est maintenue avec un « Bang Bang » mené tambour battant, qui sera probablement l’un des prochains hymnes du groupe lors de ses concerts. La formule est rodée : une batterie inextinguible, des guitares qui la laissent respirer et reprennent massivement sur des refrains parfaitement calibrés.
Pourtant, un travail soigneux est apporté aux breaks et à des ponts souvent lumineux, rompant la monotonie qui guettait la moindre ouverture pour s’installer. La chanson-titre est, elle aussi, parfaitement dans la veine de la punk-pop qui a fait le succès de Green Day, principalement à ses débuts. Le très bon « Say Goodbye » surgit en quatrième plage comme un démon sort de sa boîte : chœurs parfaits, rythmique ensorceleuse, refrain prenant, solo simple mais efficace, il ne fait aucun doute que le titre sera matraqué en radio et connaîtra un beau succès dans les charts.
Le pari est moins réussi sur le pataud « Outlaws », tandis que « Bouncing Off the Wall » n’évite pas les clichés, ce qui ne le rend toutefois pas moins percutant. Le furieux « Still Breathing » est lui aussi très prévisible dans sa structure mais reste entraînant. « Youngblood » ressemble quant à elle à l'une de ces chansons que Green Day façonnait à ses débuts : rafraîchissante et dynamique, elle reste jubilatoire sans réinventer la poudre. C’est du reste le constat global de Revolution Radio, qui n’a de révolution que le nom. Cela n’empêche pas le retour aux sources inespéré de Green Day de contenter ses fans, à l’image d’un « Too Dumb to Die » jubilatoire.
©Copyright Music Story 2016
À propos
- 1 disque(s) - 1 piste(s)
- Durée totale : 00:03:01
- Artistes principaux : Green Day
- Label : Reprise
- Genre : Pop/Rock Rock Alternatif et Indé
© 2016 Reprise Records ℗ 2016 Reprise Records
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