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A Place To Bury Strangers|Worship

Worship

A Place To Bury Strangers

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Ce n’est peut-être pas un hasard si A Place to Bury Strangers, l’étendard du noise rock new-yorkais, est apparu sur les radars en 2001, l’année même où quelques avions oubliaient d’y apparaître à temps pour les empêcher de répandre bruit et fureur sur la Grosse Pomme.

La pochette de ce troisième album n’est d’ailleurs pas sans évoquer ce sommet dramatique de l’histoire de la ville, où l’on voit une tour surplombant un nuage de fumée couleur sang, alors que les bruitages effrayants de « You Are the One » évoquent les hurlements des suppliciés du terrorisme 2.0. Fondamentalement agressif et sombre, abrasif et désespéré, le rock extrémiste du trio n’en est pas pour autant machiste et décérébré comme le moindre groupe de post metal lambda. En fait, les New-Yorkais louchent vers cette vague britannique des années 1990 qu’on nommait shoegaze, les My Bloody Valentine, The Jesus & Mary Chain et consorts, obsédés eux aussi par le mur du son de Phil Spector, dont ils livraient une reddition électrique et forcenée.

On pourrait également tracer un héritage de The Stooges période Fun House pour la pâte de leur son saturé hérissé de distorsion. Mais le chant monocorde et limité d’Oliver Ackerman est bien loin des éructations charnelles d’Iggy quand il était Pop. Il n’en reste pas moins que Worship, sans doute moins viscéral que les deux précédents forfaits de APTBS, séduit par ses tentations mélodiques, sa basse plus ronde (le bassiste originel a quitté le vaisseau), ses ambiances gothiques.

Sa lenteur endémique (« Dissolved », jusqu'au chorus qui sonne comme Indochine) pousse cependant à s’interroger sur l’essence des chansons, une fois débarrassées de leur gangue sonique, et l'on constate qu’elles sont d’une tranquille banalité. Worship se consomme donc avec le son à fond, avec sa lourdeur décapante, comme une expérience plus physique que réfléchie.
©Copyright Music Story 2015

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Worship

A Place To Bury Strangers

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1
Alone
00:02:28

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

2
You Are The One
00:04:09

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

3
Mind Control
00:03:15

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

4
Worship
00:03:55

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

5
Fear
00:04:54

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

6
Dissolved
00:05:27

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

7
Why I Can't Cry Anymore
00:03:39

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

8
Revenge
00:05:05

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

9
And I'm Up
00:03:46

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

10
Slide
00:03:47

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

11
Leaving Tomorrow
00:04:07

A Place To Bury Strangers, Artist, MainArtist

2012 Dead Oceans 2012 Dead Oceans

Chronique

Ce n’est peut-être pas un hasard si A Place to Bury Strangers, l’étendard du noise rock new-yorkais, est apparu sur les radars en 2001, l’année même où quelques avions oubliaient d’y apparaître à temps pour les empêcher de répandre bruit et fureur sur la Grosse Pomme.

La pochette de ce troisième album n’est d’ailleurs pas sans évoquer ce sommet dramatique de l’histoire de la ville, où l’on voit une tour surplombant un nuage de fumée couleur sang, alors que les bruitages effrayants de « You Are the One » évoquent les hurlements des suppliciés du terrorisme 2.0. Fondamentalement agressif et sombre, abrasif et désespéré, le rock extrémiste du trio n’en est pas pour autant machiste et décérébré comme le moindre groupe de post metal lambda. En fait, les New-Yorkais louchent vers cette vague britannique des années 1990 qu’on nommait shoegaze, les My Bloody Valentine, The Jesus & Mary Chain et consorts, obsédés eux aussi par le mur du son de Phil Spector, dont ils livraient une reddition électrique et forcenée.

On pourrait également tracer un héritage de The Stooges période Fun House pour la pâte de leur son saturé hérissé de distorsion. Mais le chant monocorde et limité d’Oliver Ackerman est bien loin des éructations charnelles d’Iggy quand il était Pop. Il n’en reste pas moins que Worship, sans doute moins viscéral que les deux précédents forfaits de APTBS, séduit par ses tentations mélodiques, sa basse plus ronde (le bassiste originel a quitté le vaisseau), ses ambiances gothiques.

Sa lenteur endémique (« Dissolved », jusqu'au chorus qui sonne comme Indochine) pousse cependant à s’interroger sur l’essence des chansons, une fois débarrassées de leur gangue sonique, et l'on constate qu’elles sont d’une tranquille banalité. Worship se consomme donc avec le son à fond, avec sa lourdeur décapante, comme une expérience plus physique que réfléchie.
©Copyright Music Story 2015

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