The Dodoz

Paru le 26/10/2009 chez Murrayfield Music
Artistes principaux : The Dodoz
Genre : Alternatif et Indé

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Ô Toulouse, tu ne nous avais pas accoutumé à pareille déferlante, et à semblable conte de fées. Cela balance donc pas mal dans la ville rose, et, grâce à l’aide de quelques amis d’outre-Manche, ce coup d’essai du quatuor cingle comme l’un des plus parfaits exemples d’énergie juvénile captée ces derniers temps.

Enregistré dans les Landes par des lycéens éperdus de pop indépendante, et gorgés de mélodies accrocheuses, ce disque éponyme bénéficie donc de la production de Clive Martin (spécialiste d’électricité francophone avec Les Wampas ou Superbus) et de Peter Murray (l’homme derrière The Pogues, Dolly et Silmalrils), et s’appuie sur le soutien du magazine Les Inrockuptibles, en faiseur de buzz. Il n’en fallait pas moins pour que, sur la foi d’une simple démo, cette fine équipe tente de synthétiser de multiples influences : Blondie (naturellement initiée par la voix de jeune fille conquérante de la bassiste), Talking Heads (les rythmes mouvants et fantaisistes), ou Interpol.

Mais qu’on fasse référence à leur sujet à David Bowie, ou à une quelconque déclinaison de power pop, ceux qui se considèrent déjà comme des vétérans de la scène hexagonale (plus de quatre années de concerts, partout là où on voulait bien les accueillir), s’attachent essentiellement à concocter une série de chansons en charge de la brigade légère : l’énergie est là, pour le moins, hors des sentiers battus des mélodies faciles, et riche de ces brisures qui relancent l’attention, et la tension.

Difficile ainsi d’échapper aux coups de cisaille des guitares de « Stanislas », à la cavalcade de « Middle of the Night » (qu’on imagine encore grandi sur scène), ou à la naïveté rafraîchissante de « Twice » (le tube se trouve là, sans nul doute). « Boyfriend in Oxford » balbutie des histoires d’amour qui finissent mal en général, sur des chœurs à bousculer les charts, et « Queen in a Tower » bénéficie de l’instantanéité d’un incunable des Buzzcocks. Et comme The Dodoz a le bon goût de durer à peine plus d’une demie-heure, il offre la turbulence de ce que doit être un bon disque de rock : simple, vite, et fort.

©Copyright Music Story 2015

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Middle of the Night

00:03:23

The Dodoz, interprète - Geraldine Baux, compositeur - Vincent Argiolas, compositeur - Jules Cassignol, compositeur - Adrien Cassignol, compositeur - Geraldine Baux, auteur - Vincent Argiolas, auteur - Jules Cassignol, auteur - Adrien Cassignol, auteur