Qobuz Store wallpaper
Catégories :
Panier 0

Votre panier est vide

All Time Low|Dirty Work

Dirty Work

All Time Low

Disponible en
16-Bit/44.1 kHz Stereo

Musique illimitée

Écoutez cet album en haute-qualité dès maintenant dans nos applications

Démarrer ma période d'essai et lancer l'écoute de cet album

Profitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement

Souscrire

Profitez de cet album sur les apps Qobuz grâce à votre abonnement

Téléchargement digital

Téléchargez cet album dans la qualité de votre choix

Assez étonnamment baptisé punk à ses tous débuts, le quatuor américain, originaire de Baltimore, passe, à l’occasion de ce quatrième album et de ses huit années d’existence, dans la cour des grands, par le biais d’une signature contractuelle avec un label majeur, qui lui garantit in petto une exposition internationale.



L’exercice a donc nécessité la contribution de pas moins de trois co-producteurs, et impliqué une évolution esthétique qui devrait leur garantir d’échapper à l’infamante étiquette de bubblegum rock music, qui leur pend au nez depuis leurs tous premiers succès : ici, on n’hésite pas à épandre le champagne à l’instar de l’arrivée d’un grand prix de Formule 1, comme de vrais rebelles encravatés, et là, le chant d’Alex Gaskarth, définitivement patron de l’entreprise, apparaît comme moins assuré et péremptoire, et les guitares bouillonnent d’inflexions causées par la technologie de studio, et si cela ne révolutionne pas la face du monde libre, cela offre tout du moins au combo une panoplie renouvelée en matière de sonorités et rythmes.

Grâce à certaines chansons (dont la très mélodique « Guts », illuminée de chœurs en chantilly immaculée), ATL démontre que, pour peu qu’on conserve le regard rivé sur la tension inhérente à tout refrain de power pop, on peut risquer de frôler la maturité sans pour autant perdre la fièvre adolescente. Mais le groupe n’évite malheureusement pas à tout coup les chausse-trappes de chansons produites à l’excès, grasses, et au dynamisme surjoué. Ainsi de « Time Bomb » qui, malgré une certaine richesse mélodique, des guitares matoises et des synthétiseurs futés, finit par tourner à vide, ou de « Just The Way I’m Not », dont la seule vertu semble d’avoir été conçu dans le propos assez putassier de faire trépigner les foules, lors de quelques considérables prestations publiques, et ce même si l’on ne peut s’empêcher d’éprouver une tendresse récurrente pour des jeunes gens qui éprouvent pareille fascination pour les refrains gloutons.



Dirty Work reste un album évolutif et roboratif. Toutefois, le malaise demeure : à force de vouloir battre sur leur terrain, et Green Day, et Blink 182, All Time Low prend le risque de s’aliéner ses fans canal historique, sans pour autant conquérir les nouveaux marchés espérés. Mais cela, seule la sanction des tiroirs-caisses le déterminera avec exactitude.





©Copyright Music Story 2015

Plus d'informations

Dirty Work

All Time Low

launch qobuz app J'ai déjà téléchargé Qobuz pour Mac OS Ouvrir

download qobuz app Je n'ai pas encore téléchargé Qobuz pour Mac OS Télécharger l'app

Vous êtes actuellement en train d’écouter des extraits.

Écoutez plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.

Écoutez cette playlist et plus de 100 millions de titres avec votre abonnement illimité.

À partir de 12,49€/mois

1
Do You Want Me (Dead?)
00:02:44

Mike Green, Producer, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

2
I Feel Like Dancin'
00:03:00

Mike Green, Producer - Rivers Cuomo, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

3
Forget About It Explicit
00:02:49

John Fields, Producer, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

4
Guts
00:03:16

Mike Green, Producer, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

5
Time-Bomb
00:03:29

Charles-Andre Comeau, ComposerLyricist - Matt Squire, Producer, ComposerLyricist - Pierre Bouvier, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

6
Just The Way I'm Not
00:03:16

Butch Walker, Producer, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

7
Under A Paper Moon
00:03:00

Mike Green, Producer, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

8
Return The Favor
00:03:39

Mike Green, Producer - Jacob Lutrell, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist - Daniel Lutrell, ComposerLyricist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

9
No Idea
00:04:22

Christopher Stewart, ComposerLyricist - Terius Nash, ComposerLyricist - Mike Green, Producer - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

10
A Daydream Away
00:04:11

Mike Green, Producer, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

11
That Girl
00:03:11

David Kahne, Producer - Matt Squire, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

12
Heroes
00:03:25

Mike Green, Producer - JOHN FELDMANN, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

13
Get Down On Your Knees And Tell Me You Love Me
00:02:59

Mike Green, Producer, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

14
My Only One
00:04:20

Matt Squire, Producer, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

15
Merry Christmas, Kiss My Ass
00:03:18

Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, MainArtist - Alexei Misoul, ComposerLyricist - Dan Book, ComposerLyricist - Rian Dawson, ComposerLyricist - U4L, Producer

℗ 2010 UMG Recordings, Inc.

16
Bad Enough For You
00:03:13

Matt Squire, ComposerLyricist - Alex Gaskarth, ComposerLyricist - All Time Low, Vocals, MainArtist, AssociatedPerformer

℗ 2011 UMG Recordings, Inc.

Chronique

Assez étonnamment baptisé punk à ses tous débuts, le quatuor américain, originaire de Baltimore, passe, à l’occasion de ce quatrième album et de ses huit années d’existence, dans la cour des grands, par le biais d’une signature contractuelle avec un label majeur, qui lui garantit in petto une exposition internationale.



L’exercice a donc nécessité la contribution de pas moins de trois co-producteurs, et impliqué une évolution esthétique qui devrait leur garantir d’échapper à l’infamante étiquette de bubblegum rock music, qui leur pend au nez depuis leurs tous premiers succès : ici, on n’hésite pas à épandre le champagne à l’instar de l’arrivée d’un grand prix de Formule 1, comme de vrais rebelles encravatés, et là, le chant d’Alex Gaskarth, définitivement patron de l’entreprise, apparaît comme moins assuré et péremptoire, et les guitares bouillonnent d’inflexions causées par la technologie de studio, et si cela ne révolutionne pas la face du monde libre, cela offre tout du moins au combo une panoplie renouvelée en matière de sonorités et rythmes.

Grâce à certaines chansons (dont la très mélodique « Guts », illuminée de chœurs en chantilly immaculée), ATL démontre que, pour peu qu’on conserve le regard rivé sur la tension inhérente à tout refrain de power pop, on peut risquer de frôler la maturité sans pour autant perdre la fièvre adolescente. Mais le groupe n’évite malheureusement pas à tout coup les chausse-trappes de chansons produites à l’excès, grasses, et au dynamisme surjoué. Ainsi de « Time Bomb » qui, malgré une certaine richesse mélodique, des guitares matoises et des synthétiseurs futés, finit par tourner à vide, ou de « Just The Way I’m Not », dont la seule vertu semble d’avoir été conçu dans le propos assez putassier de faire trépigner les foules, lors de quelques considérables prestations publiques, et ce même si l’on ne peut s’empêcher d’éprouver une tendresse récurrente pour des jeunes gens qui éprouvent pareille fascination pour les refrains gloutons.



Dirty Work reste un album évolutif et roboratif. Toutefois, le malaise demeure : à force de vouloir battre sur leur terrain, et Green Day, et Blink 182, All Time Low prend le risque de s’aliéner ses fans canal historique, sans pour autant conquérir les nouveaux marchés espérés. Mais cela, seule la sanction des tiroirs-caisses le déterminera avec exactitude.





©Copyright Music Story 2015

À propos

Améliorer les informations de l'album

Qobuz logo Pourquoi acheter sur Qobuz ?

Les promotions du moment...

Getz/Gilberto

Stan Getz

Getz/Gilberto Stan Getz

Moanin'

Art Blakey & The Jazz Messengers

Moanin' Art Blakey & The Jazz Messengers

Live In Europe

Melody Gardot

Live In Europe Melody Gardot

Blue Train

John Coltrane

Blue Train John Coltrane
À découvrir également
Par All Time Low

Nothing Personal (Deluxe Version)

All Time Low

Calm Down (A Little Bit Louder Now)

All Time Low

Tell Me I'm Alive

All Time Low

Tell Me I'm Alive All Time Low

So Wrong, It's Right (Deluxe Version)

All Time Low

Wake Up, Sunshine

All Time Low

Wake Up, Sunshine All Time Low
Dans la même thématique...

Wall Of Eyes

The Smile

Wall Of Eyes The Smile

All Born Screaming

St. Vincent

All Born Screaming St. Vincent

In Times New Roman...

Queens Of The Stone Age

In Times New Roman... Queens Of The Stone Age

OK Computer OKNOTOK 1997 2017

Radiohead

WHEN WE ALL FALL ASLEEP, WHERE DO WE GO?

Billie Eilish