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En guise de tâtonnements, le groupe montréalais The Dears était parti sur les traces collantes de The Smiths à pondre un rock lyrique où les claviers de Natalia Yanchak et Valerie Jodoin Keaton remplaçaient tout un orchestre. Après moult changements de personnel, les musiciens s'épuisant dans des performances jugées transcendantes, et un Missiles atomisé, le leader maximo Murray Lightburn réunit une nouvelle équipe autour du projet Degeneration Street.
Volant sur les brisées d'un précédent No Cities Left (2003) de haute tenue, Degeneration Street démarre en douceur par un « Omega Dog » en apesanteur avant lancer l'offensive par une série d'uppercuts (« 5 Chords », « Thrones »). Tournant autour du concept d'une Terre à réanimer d'urgence ou l'abandonner pour d'autres galaxies, Degeneration Street déploie un arsenal de mélodies tendues et percutantes, rebondissant sur des climats atmosphériques ou électriques.
De guitares tour à tour scintillantes ou saturées en nappes de claviers planants et choeurs liturgiques (un « Lamentation » que ne renierait pas le David Bowie de Heathen), l'excellent cinquième opus de The Dears impose une sublime noirceur à rapprocher des plaintes savantes de TV on the Radio.
©Copyright Music Story 2015
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The Dears, MainArtist - Dangerbird Songs (ASCAP), MusicPublisher
(C) 2011 Dangerbird Records (P) 2011 Dangerbird Records
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Chronique
En guise de tâtonnements, le groupe montréalais The Dears était parti sur les traces collantes de The Smiths à pondre un rock lyrique où les claviers de Natalia Yanchak et Valerie Jodoin Keaton remplaçaient tout un orchestre. Après moult changements de personnel, les musiciens s'épuisant dans des performances jugées transcendantes, et un Missiles atomisé, le leader maximo Murray Lightburn réunit une nouvelle équipe autour du projet Degeneration Street.
Volant sur les brisées d'un précédent No Cities Left (2003) de haute tenue, Degeneration Street démarre en douceur par un « Omega Dog » en apesanteur avant lancer l'offensive par une série d'uppercuts (« 5 Chords », « Thrones »). Tournant autour du concept d'une Terre à réanimer d'urgence ou l'abandonner pour d'autres galaxies, Degeneration Street déploie un arsenal de mélodies tendues et percutantes, rebondissant sur des climats atmosphériques ou électriques.
De guitares tour à tour scintillantes ou saturées en nappes de claviers planants et choeurs liturgiques (un « Lamentation » que ne renierait pas le David Bowie de Heathen), l'excellent cinquième opus de The Dears impose une sublime noirceur à rapprocher des plaintes savantes de TV on the Radio.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 14 piste(s)
- Durée totale : 00:59:09
- Artistes principaux : The Dears
- Label : Dangerbird Records
- Genre : Pop/Rock Rock Alternatif et Indé
(C) 2011 Dangerbird Records (P) 2011 Dangerbird Records
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