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Evacuons les plaisanteries incontournables : Brune n’est plus un bébé, et ne va pas compter pour des prunes dans le paysage de la nouvelle nouvelle chanson française. Ceci posé, saluons le challenge : on peut avoir quitté son Lyon natal pour la capitale, apprendre le piano (on l’imagine, jusqu’au recueil de partitions en équilibre sur le dos de la main, pour peaufiner les arpèges), et en devenir soi-même professeur, tout en se produisant dans le métro, une guitare timide comme seule protection, car on est tourneboulé par un seul désir. Devenir chanteuse, ou pas grand-chose.
Avant, bien entendu, il y eut ces rencontres qui forgent le talent : avec le batteur Grégory Jacques (qui a déjà rythmé l’énergique Izia), et l’arrangeur Valentin Montu (qui a utilisé sa formation classique et jazz auprès de Robin Leduc ou Ridan). Tout cela fait des espoirs, des projets, et des maquettes (où se croisent les influences revendiquées de PJ Harvey et de Jean-Louis Murat, des Cardigans ou de Bashung), comme un timide salut de la main, avant de parvenir à un premier album éponyme, pop en mode hexagonal. C’est-à-dire mêlant conjointement les influences du beau verbe, du refrain qui touche, et de l’electro qui scande.
En exemple le plus probant, « Rupture Song», single en avant-garde de l’album, entame sur un rythme de charleston l’amère dérive d’une jeune femme délaissée, butant comme une boule de flipper (tiens, Christophe…), démunie face à des poncifs amoureux en anglo-français (tiens, Christophe…), et avec la rage d’envolées romantiques (tiens, Christophe…). Lorsqu’elle ne parle pas d’elle (enfin, on suppose….), Brune évoque la grisaille poussiéreuse de Paris sur des traînées de guitares grasses, ose la ballade dénudée (« L’Hiver en été », écho sensuel au « Hors-saison » de Francis Cabrel), ou joue avec le sens des sons : « Je n'oublie pas » entrechoque ainsi rythmes et crissements des instruments, pour un refrain en suspension dont l’auditeur comblera les silences par sa propre mélancolie. Et c’est dans « Hey » que Brune atteindra au zénith ce fragile équilibre entre gracilité, tension de l’inspiration, et tristesse digne qui accable, mais n’éreinte pas.
Donc, on a une fille, qui plonge dans le marigot d’une concurrence frénétique, qui montre son cœur presque autant que ses jambes, et qui signifie, le casque audio sur les oreilles, la platine et la guitare électrique à proximité et prêtes à l’emploi, que la musique reste une chose trop sérieuse pour ne pas être abordée avec l’insouciance aiguë du mal de vivre que l’on éprouve, et tout autant bercé par la force du ressac des souvenirs. Brune : légère et profonde à la fois.
©Copyright Music Story 2015
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Brune, Performer
2010 3ème Bureau / Wagram Music 2010 3ème Bureau / Wagram Music
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Chronique
Evacuons les plaisanteries incontournables : Brune n’est plus un bébé, et ne va pas compter pour des prunes dans le paysage de la nouvelle nouvelle chanson française. Ceci posé, saluons le challenge : on peut avoir quitté son Lyon natal pour la capitale, apprendre le piano (on l’imagine, jusqu’au recueil de partitions en équilibre sur le dos de la main, pour peaufiner les arpèges), et en devenir soi-même professeur, tout en se produisant dans le métro, une guitare timide comme seule protection, car on est tourneboulé par un seul désir. Devenir chanteuse, ou pas grand-chose.
Avant, bien entendu, il y eut ces rencontres qui forgent le talent : avec le batteur Grégory Jacques (qui a déjà rythmé l’énergique Izia), et l’arrangeur Valentin Montu (qui a utilisé sa formation classique et jazz auprès de Robin Leduc ou Ridan). Tout cela fait des espoirs, des projets, et des maquettes (où se croisent les influences revendiquées de PJ Harvey et de Jean-Louis Murat, des Cardigans ou de Bashung), comme un timide salut de la main, avant de parvenir à un premier album éponyme, pop en mode hexagonal. C’est-à-dire mêlant conjointement les influences du beau verbe, du refrain qui touche, et de l’electro qui scande.
En exemple le plus probant, « Rupture Song», single en avant-garde de l’album, entame sur un rythme de charleston l’amère dérive d’une jeune femme délaissée, butant comme une boule de flipper (tiens, Christophe…), démunie face à des poncifs amoureux en anglo-français (tiens, Christophe…), et avec la rage d’envolées romantiques (tiens, Christophe…). Lorsqu’elle ne parle pas d’elle (enfin, on suppose….), Brune évoque la grisaille poussiéreuse de Paris sur des traînées de guitares grasses, ose la ballade dénudée (« L’Hiver en été », écho sensuel au « Hors-saison » de Francis Cabrel), ou joue avec le sens des sons : « Je n'oublie pas » entrechoque ainsi rythmes et crissements des instruments, pour un refrain en suspension dont l’auditeur comblera les silences par sa propre mélancolie. Et c’est dans « Hey » que Brune atteindra au zénith ce fragile équilibre entre gracilité, tension de l’inspiration, et tristesse digne qui accable, mais n’éreinte pas.
Donc, on a une fille, qui plonge dans le marigot d’une concurrence frénétique, qui montre son cœur presque autant que ses jambes, et qui signifie, le casque audio sur les oreilles, la platine et la guitare électrique à proximité et prêtes à l’emploi, que la musique reste une chose trop sérieuse pour ne pas être abordée avec l’insouciance aiguë du mal de vivre que l’on éprouve, et tout autant bercé par la force du ressac des souvenirs. Brune : légère et profonde à la fois.
©Copyright Music Story 2015
À propos
- 1 disque(s) - 12 piste(s)
- Durée totale : 00:42:45
- Artistes principaux : Brune
- Label : Wagram Music - 3ème Bureau
- Genre : Chanson francophone
2010 3ème Bureau / Wagram Music 2010 3ème Bureau / Wagram Music
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