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Naxos Classical Archives

Naxos Classical Archives, c'est un peu une île aux trésors. Des trésors du passé certes, en monophonie, souvent remastérisés d'après les Long Play ou supports équivalents originaux, mais sans lesquels le discophile - pas celui qui a forcément la collectionite - ne se sent rassasié. Le travail gigantesque de recherche, d'exigence artistique que s'est fixée la direction artistique du label conduit le mélomane à nombre de redécouvertes essentielles du milieu du XXe siècle. Ainsi, de la série de rééditions des gravures monophoniques d'Eugene Ormandy avec le Philadelphia Orchestra, réalisées pour la plupart entre 1948-1949 et 1954 pour la Columbia Broadcasting System (CBS). Un legs immense qui nous permet de redécouvrir le chef à son sommet, réellement, quand il alliait une puissance rythmique galvanisante et une constante expressivité, soutenue alors par son sens impressionnant de la grande ligne et du phrasé. Superbement remastérisés, les Sibelius de 1951 (Lemminkainen-Suite, le Finale) et de 1954 (Symphonies Nos. 4 & 5, Poèmes symphoniques dont En Saga, La Fille de Pohjola, Tapiola) sont à méditer. Peu de chefs d'orchestre, même Bernstein (dans ses enregistrements new-yorkais du début des années 1960), retrouvèrent cette folie orchestrale ! Aux côtés de ces Sibelius, la de Dvorak, les Symphonies de Prokofiev, les ballets de Stravinski, les nombreux Tchaikovski (Sérénade aérienne et virevoltante, la suite de La Belle au bois dormant), les gravures de musique française (Ravel, Debussy) offrent d'autres instants précieux de musique, où se confirment le geste ardent du chef hongrois. Un bonheur !

Naxos Classical Archives propose de nombreuses autres possibilités de satisfaire les mélomanes. Parmi ces quelques trésors, citons le pianiste polonais Witold Malcuzinski et le panache d'un récital Chopin assez inoubliable, Eduard van Beinum et son rayonnant Concertgebouw dans la Musique pour cordes, percussion et célesta de Bartok (Philips, 1955, incroyable de plénitude orchestrale), la Quatrième Symphonie de Franz Schmidt par Rudolf Moralt et un très raffiné Orchestre Symphonique de Vienne, la première et somptueuse d'équilibre intégrale des Symphonies de Brahms par Sir Adrian Boult avec le London Philharmonic Orchestra (Westminster, 1954, certainement supérieure à son remake stéréophonique chez EMI) ou encore certaines gravures de Rafael Kubelik, passionnantes et presque introuvables, à la tête du Chicago Symphony Orchestra, réalisée pour Mercury au début des années 1950, quand le musicien tchèque était alors directeur musical de l'orchestre : la Symphonie No. 34 de Mozart, les Symphonies Nos. 4 & 6 de Tchaikovski - autrefois furtivement rééditées au Japon : une légèreté d'une indicible poésie imbibe ces enregistrements prisés des discophiles.

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