Who Built The Moon? (Deluxe)

Noel Gallagher's High Flying Birds

Paru le 24.11.17 chez Sour Mash Records Ltd
Artistes principaux : Noel Gallagher's High Flying Birds
Genre : Alternatif et Indé

Disponible en

16-Bit/44.1 kHz Stereo

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À seulement quelques semaines de distance, Noel Gallagher et son frère ennemi Liam Gallagher publient chacun leur troisième album de l'après-Oasis. Le premier en solo pour ce dernier (après la parenthèse Beady Eye) et le troisième avec le même groupe pour le Noel Gallagher's High Flying Birds. Au-delà des déclarations fratricides, la petite guerre que se livre le tandem trouve de quoi s'alimenter entre le studio et la scène.

Enregistré dans le studio personnel de David Holmes, présent à la console, à Belfast, Who Built the Moon? commence par un morceau quasi-instrumental, « Fort Knox », qui pourrait tout aussi bien introduire les concerts de l'un des songwriter les plus doués de sa génération. Auparavant, deux extraits, « Holy Mountain » et « It's a Beautiful World », ont pu donner une idée du rock rageur et électrique, teinté d'effets psychédéliques, qu'il avait déjà expérimenté sur les deux productions précédentes Noel Gallagher's High Flying Birds (2011) et Chasing Yesterday (2015).

À ses côtés, Mike Rowe (piano, claviers) et Jeremy Stacey (batterie) demeurent des piliers sûrs du patron qui accueille des personnalités comme Paul Weller (à l'orgue sur « Holy Mountain »), Johnny Marr (à la guitare et à l'harmonica sur « If Love Is the Law ») ou Jason Falkner (à la basse sur la moitié de l'album). Expert en composition, Noel Gallagher compense ainsi son manque de personnalité vocale par la manière qu'il possède à construire des morceaux puissants comme « It's a Beautiful World », « She Taught Me How to Fly » ou « Black & White Sunshine ».

Il n'en faut pas beaucoup plus pour faire de Who Built the Moon? un album agréable à passer, moins instinctif et pourtant plus bruyant que ses prédécesseurs. Les influences entre rock classique et post-punk s'entremêlent parfois au sein d'un même morceau, tandis que la production, inventive, emmène son auteur à arpenter d'autres territoires sonores comme dans l'original « Be Careful for What You Wish For ». Sans titre majeur, du calibre de ceux montés pour Oasis, ce troisième album n'en est pas moins une surprise de plus pour les fidèles de l'aîné des frères Gallagher.

©Copyright Music Story 2017

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