Kantaten im Januar

Sigiswald Kuijken, La Petite Bande

Paru le 15.01.21 chez Accent
Artistes principaux : Anna Gschwend Lucia Napoli Stephan Scherpe Thomas E. Bauer La Petite Bande Sigiswald Kuijken
Genre : Musique de chambre

Livret numérique

Disponible en

24-Bit/96 kHz Stereo

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Les enregistrements de cantates de Bach de Sigiswald Kuijken, en particulier sa série complète pour Accent qui a atteint son apogée il y a près de dix ans maintenant, n’ont pas vraiment bénéficié du degré d’attention internationale suscité par ceux de John Eliot Gardiner et Masaaki Suzuki et de leurs séries respectives. Cela n’est peut-être pas complètement surprenant quand on sait que Kuijken a toujours défendu l’approche « une voix par partie ». Après tout, même si l’on peut adhérer à l’approche « une voix par partie » du point de vue de la précision historique, nombreux sont les auditeurs qui ont un peu plus de mal à y adhérer du point de vue du plaisir d’écoute, puisque toute cette authenticité se traduit par un manque de diversité dans les grains. Il est d’ailleurs évident que Bach lui-même était souvent frustré par les faibles forces vocales dont il disposait.

Par conséquent, comme toujours, ce retour aux cantates fortement inspirées par le mois de janvier et le chiffre trois, faisant référence au troisième dimanche après l’Épiphanie et le dimanche de la Septuagésime (le troisième dimanche avant le début du Carême), se fait à une voix par partie, La Petite Bande étant, elle aussi, obligée de jouer en chambre. Soulignons également que Kuijken a opté pour un soliste alto féminin plutôt que masculin. Il est donc inévitable que les refrains n’aient pas le punch que l’on peut entendre dans les interprétations à plusieurs voix. Cependant, ce que l’on perd en puissance, on le gagne en agilité, et les performances vocales sont à la fois agréables et adaptées au texte. De même, le son de La Petite Bande est vif, avec une tonalité très attrayante, et peut-être un peu moins mordant que celui des English Baroque Soloists. L’acoustique de l’église se caractérise par son naturel et sa légèreté et, dans l’ensemble, l’équilibre entre les parties est satisfaisant, même si les lignes de violoncelle très chargées du Das Brausen von den rauhen Winden de la cantate BWV 92 réclament un peu plus de passion. Bien qu’intime, il est intéressant de se pencher sur cette composition à une voix par partie de Bach. Elle mérite amplement qu’on l’écoute et lui prête sa plus pleine attention. © Charlotte Gardner/Qobuz

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Kantaten im Januar

Anna Gschwend

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Anna Gschwend