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Jessica Pratt|Here in the Pitch

Here in the Pitch

Jessica Pratt

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Bien qu’il soit souvent classé dans la catégorie “freak folk”, le patchwork folk de Jessica Pratt est cousu à partir d’un coton vaporeux. À contre-courant d’une Karen Dalton au folk brut ou d’un Devendra Banhart à l’excentricité calculée, la Californienne a parfois plus en commun avec la douceur de la reine du jazz Blossom Dearie. Pour son quatrième album, Pratt a voulu capturer "de grands sons panoramiques qui vous font penser à l'océan et à la Californie”, mais plus particulièrement la désillusion qui a suivi le Summer of Love, lorsque le soleil et les stars d'Hollywood brûlaient de mille feux, mais que Los Angeles était en proie à la peur et la haine (un contexte culturel de la fin des années 1960 où se croisaient Helter Skelter, Kenneth Anger, Eve Babitz et les Beach Boys de l’époque Friends).

Le “pitch” du titre de l'album fait référence à la plus sombre des noirceurs et World on a String est l'incarnation la plus aboutie de l’état d’esprit du disque, pop naïve et pastorale (avec des nuances de Joanna Newsom), tirée vers les abîmes par un imaginaire lugubre jusque dans les textes : "She's got the world on a string/ 'Bout the time she comes around here anyway/ And it's only lasted for a while/ And it's only luster for the tide." Sur le rêveur Life Is, la voix candide de Pratt est légèrement obscurcie, comme retransmise d'un autre temps ou d'une autre dimension, tandis que son folk dépouillé emblématique se transforme en une ballade pop à la Scott Walker, timbales incluses. Des cordes légèrement grattées qui côtoient des percussions ensoleillées et des chœurs furtifs et délicats, Better Hate fait un clin d'œil à la pop de Burt Bacharach. Le relaxant Get Your Head Out joue quant à lui avec le balancement tropicaliste et bossa nova, tandis que Pratt s'essaye à une voix si profonde et pleine qu’on se demande si elle n'a pas laissé le micro à quelqu'un d'autre. Empires Never Know est un morceau mélancolique, dans la veine de Parallelograms de Linda Perhacs, où la voix de Jessica Pratt parcourt un mystérieux chemin, avec ses hauts et ses bas, tracé par un piano légèrement désaccordé.

La chanteuse a déclaré qu'elle et le producteur Al Carlson (avec qui elle a également travaillé dans le passé) ont joué avec des microphones dispersés dans toute la pièce, créant ainsi différentes atmosphères. Nowhere It Was suggère une caverne profonde : un écho spectral sur la voix de Pratt, un léger bourdonnement et puis cette percussion qu’on pourrait confondre avec des gouttes s'écoulant d'une stalactite moussue. L'instrumental Glances fait appel aux instruments à vent pour recréer les flux et reflux de marée. Here in the Pitch s'achève sur un intrigant "what-if" : imaginez Mama Michelle Phillips sortir une chanson folk solo aussi attrayante que The Last Year. © Shelly Ridenour/Qobuz

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Here in the Pitch

Jessica Pratt

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1
Life Is
00:03:08

Al Carlson, Producer, MasteringEngineer, MixingEngineer - Jessica Pratt, Composer, Producer, MainArtist, LeadVocals - Peter Mudge, CoProducer - Matt McDermott, CoProducer

2024 City Slang 2024 City Slang

2
Better Hate
00:03:46

Al Carlson, Producer, MasteringEngineer, MixingEngineer - Jessica Pratt, Composer, Producer, MainArtist, LeadVocals - Peter Mudge, CoProducer - Matt McDermott, CoProducer

2024 City Slang 2024 City Slang

3
World on a String
00:03:09

Al Carlson, Producer, MasteringEngineer, MixingEngineer - Jessica Pratt, Composer, Producer, MainArtist, LeadVocals - Matt McDermott, CoProducer

2024 City Slang 2024 City Slang

4
Get Your Head Out
00:03:25

Al Carlson, Producer, MasteringEngineer, MixingEngineer - Jessica Pratt, Composer, Producer, MainArtist, LeadVocals - Peter Mudge, CoProducer - Matt McDermott, CoProducer

2024 City Slang 2024 City Slang

5
By Hook or by Crook
00:03:27

Al Carlson, Producer, MasteringEngineer, MixingEngineer - Jessica Pratt, Composer, Producer, MainArtist, LeadVocals - Peter Mudge, CoProducer

2024 City Slang 2024 City Slang

6
Nowhere It Was
00:02:41

Al Carlson, Producer, MasteringEngineer, MixingEngineer - Jessica Pratt, Composer, Producer, MainArtist, LeadVocals

2024 City Slang 2024 City Slang

7
Empires Never Know
00:02:32

Al Carlson, Producer, MasteringEngineer, MixingEngineer - Jessica Pratt, Composer, Producer, MainArtist, LeadVocals - Matt McDermott, CoProducer

2024 City Slang 2024 City Slang

8
Glances
00:01:31

Al Carlson, MasteringEngineer, MixingEngineer - Jessica Pratt, Composer, Producer, MainArtist - Peter Mudge, Composer, Producer - Matt McDermott, Composer, Producer

2024 City Slang 2024 City Slang

9
The Last Year
00:03:35

Al Carlson, Producer, MasteringEngineer, MixingEngineer - Jessica Pratt, Composer, Producer, MainArtist, LeadVocals

2024 City Slang 2024 City Slang

Chronique

Bien qu’il soit souvent classé dans la catégorie “freak folk”, le patchwork folk de Jessica Pratt est cousu à partir d’un coton vaporeux. À contre-courant d’une Karen Dalton au folk brut ou d’un Devendra Banhart à l’excentricité calculée, la Californienne a parfois plus en commun avec la douceur de la reine du jazz Blossom Dearie. Pour son quatrième album, Pratt a voulu capturer "de grands sons panoramiques qui vous font penser à l'océan et à la Californie”, mais plus particulièrement la désillusion qui a suivi le Summer of Love, lorsque le soleil et les stars d'Hollywood brûlaient de mille feux, mais que Los Angeles était en proie à la peur et la haine (un contexte culturel de la fin des années 1960 où se croisaient Helter Skelter, Kenneth Anger, Eve Babitz et les Beach Boys de l’époque Friends).

Le “pitch” du titre de l'album fait référence à la plus sombre des noirceurs et World on a String est l'incarnation la plus aboutie de l’état d’esprit du disque, pop naïve et pastorale (avec des nuances de Joanna Newsom), tirée vers les abîmes par un imaginaire lugubre jusque dans les textes : "She's got the world on a string/ 'Bout the time she comes around here anyway/ And it's only lasted for a while/ And it's only luster for the tide." Sur le rêveur Life Is, la voix candide de Pratt est légèrement obscurcie, comme retransmise d'un autre temps ou d'une autre dimension, tandis que son folk dépouillé emblématique se transforme en une ballade pop à la Scott Walker, timbales incluses. Des cordes légèrement grattées qui côtoient des percussions ensoleillées et des chœurs furtifs et délicats, Better Hate fait un clin d'œil à la pop de Burt Bacharach. Le relaxant Get Your Head Out joue quant à lui avec le balancement tropicaliste et bossa nova, tandis que Pratt s'essaye à une voix si profonde et pleine qu’on se demande si elle n'a pas laissé le micro à quelqu'un d'autre. Empires Never Know est un morceau mélancolique, dans la veine de Parallelograms de Linda Perhacs, où la voix de Jessica Pratt parcourt un mystérieux chemin, avec ses hauts et ses bas, tracé par un piano légèrement désaccordé.

La chanteuse a déclaré qu'elle et le producteur Al Carlson (avec qui elle a également travaillé dans le passé) ont joué avec des microphones dispersés dans toute la pièce, créant ainsi différentes atmosphères. Nowhere It Was suggère une caverne profonde : un écho spectral sur la voix de Pratt, un léger bourdonnement et puis cette percussion qu’on pourrait confondre avec des gouttes s'écoulant d'une stalactite moussue. L'instrumental Glances fait appel aux instruments à vent pour recréer les flux et reflux de marée. Here in the Pitch s'achève sur un intrigant "what-if" : imaginez Mama Michelle Phillips sortir une chanson folk solo aussi attrayante que The Last Year. © Shelly Ridenour/Qobuz

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