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Joni Mitchell|Hejira

Hejira

Joni Mitchell

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Après l’aventureux The Hissing of Summer Lawns, Joni Mitchell sort Hejira, encore plus abouti et magique. Composé à la guitare durant un trajet en voiture entre New York et Los Angeles, l’album évoque un voyage intérieur avec incursion dans des paysages musicaux inexplorés dans le rock et la pop. Le titre est significatif : en arabe, Hejira désigne le départ de son foyer et plus précisément, dans l’histoire de l’Islam, le voyage de Mahomet de La Mecque vers Médine, où il mourut. Pour Joni Mitchell, il s’agit plutôt d’un « vol » à l’intérieur d’elle-même et de ses émotions. 

La tapisserie musicale fournie de The Hissing of Summer Lawns  fait place à des paysages épurés et austères. Les morceaux doivent leur hypnotisme au nombre minimal d’instruments : une ou deux guitares, une basse, et parfois quelques percussions. Hejira  va plus loin que les précédents albums dans l’accointance avec le jazz.  L’album doit beaucoup au bassiste virtuose Jaco Pastorius, qui a su rendre le sens de l’espace requis par la musique de Joni Mitchell. Sur « Coyote », « Hejira », « Black Crow » et le magnifique « Refuge of the Roads », sa basse irradiante de beauté trouve les ponctuations idéales. Avec l’habitué John Guerin, impeccable de retenue, il forme une paire rythmique somptueuse.

Les textes sont parmi les plus soignés et audacieux qu’ait écrit Joni Mitchell, revisitant les thèmes amoureux de Blue avec plus de recherche poétique. Le Canadien Neil Young fait une apparition remarquée à l’harmonica sur le très folk « Furry Sings the Blues », évocation émouvante d’un musicien de blues de Memphis. Dans le blues poignant « The Blue Motel Room », Joni Mitchell tente douloureusement de renouer avec un ancien amoureux et de cesser « la guerre froide ». Les balais frottés contre les peaux, la contrebasse tout en nuances nous propulsent dans un club de jazz au terme d’une soirée.

De cet album imposant sont à retenir « Amelia », ballade planante sur l’aviatrice Amelia Earhart disparue en mer à 30 ans, et le fabuleux et rythmé « Coyote », figure d’un amant « prédateur » : la chanteuse y disserte avec un humour cruel de ses relations difficiles avec les hommes. Sur  le plus vindicatif « Black Crow », elle jette un regard assez amer sur ce qu’a été sa vie jusqu’alors « in search of love and music / My whole life has been / Illumination / Corruption », et avoue sa lassitude des voyages à travers la symbolique d’un corbeau noir parcourant le ciel. Autres titres marquants : « Strange Boy », touchant portrait d’un jeune homme bloqué dans l’enfance, que la narratrice initie à la vie ; « Song for Sharon », chronique amère des désillusions du mariage ; et le très pessimiste « Refuge of the Roads », où Joni Mitchell exprime l’impossibilité par le voyage de fuir ses problèmes et le malaise humain face à l’immensité de l’univers.  

Hejira
, par ses teintes grises et vaporeuses, est son album le plus maîtrisé, où les atmosphères musicales ornent des mélodies complexes sans être ésotériques. Après ce nouveau sommet, Joni Mitchell s’attaque à son premier double album, le fantastique Don Juan’s Reckless Daughter.


©Copyright Music Story 2015

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Hejira

Joni Mitchell

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1
Coyote
00:05:01

Steve Katz, Audio Recording Engineer, AssistantProducer - Bernie Grundman, MasteringEngineer - Henry Lewy, Audio Recording Engineer, MixingEngineer - Joni Mitchell, Producer, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Bobbye Hall, Percussion - LARRY CARLTON, Lead Guitar - JACO PASTORIUS, Bass Guitar

© 1976 Asylum Records ℗ 1976 Asylum Records

2
Amelia
00:06:01

Steve Katz, Audio Recording Engineer, AssistantProducer - Bernie Grundman, MasteringEngineer - Victor Feldman, Vibraphone - Henry Lewy, Audio Recording Engineer, MixingEngineer - Joni Mitchell, Producer, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - LARRY CARLTON, Lead Guitar

© 1976 Asylum Records ℗ 1976 Asylum Records

3
Furry Sings the Blues
00:05:07

Steve Katz, Audio Recording Engineer, AssistantProducer - Bernie Grundman, MasteringEngineer - Neil Young, Harmonica - JOHN GUERIN, Drums - Henry Lewy, Audio Recording Engineer, MixingEngineer - Joni Mitchell, Producer, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Max Bennett, Bass Guitar - LARRY CARLTON, Lead Guitar

© 1976 Asylum Records ℗ 1976 Asylum Records

4
A Strange Boy
00:04:18

Steve Katz, Audio Recording Engineer, AssistantProducer - Bernie Grundman, MasteringEngineer - Henry Lewy, Audio Recording Engineer, MixingEngineer - Joni Mitchell, Producer, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Bobbye Hall, Percussion - LARRY CARLTON, Lead Guitar

© 1976 Asylum Records ℗ 1976 Asylum Records

5
Hejira
00:06:41

Steve Katz, Audio Recording Engineer, AssistantProducer - Abe Most, Clarinet - Bernie Grundman, MasteringEngineer - Henry Lewy, Audio Recording Engineer, MixingEngineer - Joni Mitchell, Producer, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Bobbye Hall, Percussion - LARRY CARLTON, Lead Guitar - JACO PASTORIUS, Bass Guitar

© 1976 Asylum Records ℗ 1976 Asylum Records

6
Song for Sharon
00:08:39

Steve Katz, Audio Recording Engineer, AssistantProducer - Bernie Grundman, MasteringEngineer - JOHN GUERIN, Drums - Henry Lewy, Audio Recording Engineer, MixingEngineer - Joni Mitchell, Producer, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Max Bennett, Bass Guitar

© 1976 Asylum Records ℗ 1976 Asylum Records

7
Black Crow
00:04:22

Steve Katz, Audio Recording Engineer, AssistantProducer - Bernie Grundman, MasteringEngineer - Henry Lewy, Audio Recording Engineer, MixingEngineer - Joni Mitchell, Producer, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - LARRY CARLTON, Lead Guitar - JACO PASTORIUS, Bass Guitar

© 1976 Asylum Records ℗ 1976 Asylum Records

8
Blue Motel Room
00:05:03

Steve Katz, Audio Recording Engineer, AssistantProducer - Bernie Grundman, MasteringEngineer - JOHN GUERIN, Drums - Henry Lewy, Audio Recording Engineer, MixingEngineer - Joni Mitchell, Producer, Electric Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Chuck Domanico, Bass Guitar - LARRY CARLTON, Acoustic Guitar

© 1976 Asylum Records ℗ 1976 Asylum Records

9
Refuge of the Roads
00:06:40

Steve Katz, Audio Recording Engineer, AssistantProducer - Bernie Grundman, MasteringEngineer - Chuck Findley, Horn - Tom Scott, Horn - JOHN GUERIN, Drums - Henry Lewy, Audio Recording Engineer, MixingEngineer - Joni Mitchell, Producer, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - JACO PASTORIUS, Bass Guitar

© 1976 Asylum Records ℗ 1976 Asylum Records

Chronique

Après l’aventureux The Hissing of Summer Lawns, Joni Mitchell sort Hejira, encore plus abouti et magique. Composé à la guitare durant un trajet en voiture entre New York et Los Angeles, l’album évoque un voyage intérieur avec incursion dans des paysages musicaux inexplorés dans le rock et la pop. Le titre est significatif : en arabe, Hejira désigne le départ de son foyer et plus précisément, dans l’histoire de l’Islam, le voyage de Mahomet de La Mecque vers Médine, où il mourut. Pour Joni Mitchell, il s’agit plutôt d’un « vol » à l’intérieur d’elle-même et de ses émotions. 

La tapisserie musicale fournie de The Hissing of Summer Lawns  fait place à des paysages épurés et austères. Les morceaux doivent leur hypnotisme au nombre minimal d’instruments : une ou deux guitares, une basse, et parfois quelques percussions. Hejira  va plus loin que les précédents albums dans l’accointance avec le jazz.  L’album doit beaucoup au bassiste virtuose Jaco Pastorius, qui a su rendre le sens de l’espace requis par la musique de Joni Mitchell. Sur « Coyote », « Hejira », « Black Crow » et le magnifique « Refuge of the Roads », sa basse irradiante de beauté trouve les ponctuations idéales. Avec l’habitué John Guerin, impeccable de retenue, il forme une paire rythmique somptueuse.

Les textes sont parmi les plus soignés et audacieux qu’ait écrit Joni Mitchell, revisitant les thèmes amoureux de Blue avec plus de recherche poétique. Le Canadien Neil Young fait une apparition remarquée à l’harmonica sur le très folk « Furry Sings the Blues », évocation émouvante d’un musicien de blues de Memphis. Dans le blues poignant « The Blue Motel Room », Joni Mitchell tente douloureusement de renouer avec un ancien amoureux et de cesser « la guerre froide ». Les balais frottés contre les peaux, la contrebasse tout en nuances nous propulsent dans un club de jazz au terme d’une soirée.

De cet album imposant sont à retenir « Amelia », ballade planante sur l’aviatrice Amelia Earhart disparue en mer à 30 ans, et le fabuleux et rythmé « Coyote », figure d’un amant « prédateur » : la chanteuse y disserte avec un humour cruel de ses relations difficiles avec les hommes. Sur  le plus vindicatif « Black Crow », elle jette un regard assez amer sur ce qu’a été sa vie jusqu’alors « in search of love and music / My whole life has been / Illumination / Corruption », et avoue sa lassitude des voyages à travers la symbolique d’un corbeau noir parcourant le ciel. Autres titres marquants : « Strange Boy », touchant portrait d’un jeune homme bloqué dans l’enfance, que la narratrice initie à la vie ; « Song for Sharon », chronique amère des désillusions du mariage ; et le très pessimiste « Refuge of the Roads », où Joni Mitchell exprime l’impossibilité par le voyage de fuir ses problèmes et le malaise humain face à l’immensité de l’univers.  

Hejira
, par ses teintes grises et vaporeuses, est son album le plus maîtrisé, où les atmosphères musicales ornent des mélodies complexes sans être ésotériques. Après ce nouveau sommet, Joni Mitchell s’attaque à son premier double album, le fantastique Don Juan’s Reckless Daughter.


©Copyright Music Story 2015

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