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John Mayall & The Bluesbreakers|Crusade

Crusade

John Mayall & The Bluesbreakers

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En deux années, les Bluesbreakers auront posé les jalons de ce que doit être la musique qu’on aime : du blues au plus haut niveau, comme peut l’imaginer un public blanc : simple, dégraissé et enraciné. Bien que le titre de cet album puisse de nos jours paraître légèrement outrancier, il synthétise à merveille l’état d’esprit dans lequel se trouvaient, au milieu des années soixante, les jeunes gens (spécialement britanniques) fans de blues : révérence gardée au Sacré Graal des bluesmen noirs (léger avantage concédé à la scène de Chicago) et pureté allouée aux musiciens, ne s’embarrassant pas des afféteries de leurs collègues de la pop music.

Cette démarche est exactement celle de John Mayall, parrain du blues anglais et grand pourvoyeur de talents en herbe. En ce sens, Crusade constitue, rétrospectivement et involontairement, la conclusion d’une flamboyante trilogie : après Bluesbreakers with Eric Clapton, et un A Hard Road mettant en scène Peter Green, parti fonder Fleetwood Mac, l’album propulse en effet en pleine lumière la nouvelle recrue du patron, ce Mick Taylor à peine âgé de dix-neuf ans.

Ici encore, amateurs et critiques se sont demandés comment Taylor allait pouvoir assurer la succession : son jeu de guitare répond, avec intelligence et toupet, à la question, en offrant une manière de synthèse lumineuse entre la chaleureuse précision d’Eric Clapton et l’attaque très progressive de Peter Green, oscillant en permanence sur un tapis volant. Le jeune guitariste démontre tout au long du disque qu’il sait être dynamique et incisif sans sombrer dans l’agressivité.

Mike Vernon produit avec sa simplicité habituelle, John McVie assoit la rythmique d’une basse impériale, ici tour à tour soutenue par les batteries de Hughie Flint ou de Keef Hartley. Quant à John Mayall, désormais habituel multi-instrumentiste, il fournit des compositions originales tout à fait orthodoxes et choisit quelques standards de bonne facture (Sonny Boy Williamson, Freddie King).

On peut simplement penser que si Crusade n’avait pas été complètement livré au talent d’un seul beau jeune homme à guitare (paradoxalement, le chef d’orchestre ne transcende pas toujours le propos), cela aurait été un chef d’œuvre. Contentons-nous de ce qu’il est : un très bon disque.

©Copyright Music Story 2017

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Crusade

John Mayall & The Bluesbreakers

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1
Oh Pretty Woman
00:03:37

Mike Vernon, Producer - A.C. Williams, ComposerLyricist - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist

℗ 1967 Decca Music Group Limited

2
Stand Back Baby
00:01:51

Mick Taylor, Guitar, AssociatedPerformer - Mike Vernon, Producer - Chris Mercer, Tenor Saxophone, AssociatedPerformer - JOHN MCVIE, Bass Guitar, AssociatedPerformer - Gus Dudgeon, Engineer, StudioPersonnel - John Mayall, Composer, Slide Guitar, Organ, Piano, Vocals, Harmonica, AssociatedPerformer - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist - Keef Hartley, Drums, AssociatedPerformer - Harry Fisher, Mastering Engineer, StudioPersonnel - Rip Kant, Baritone Saxophone, AssociatedPerformer

℗ 1967 Decca Music Group Limited

3
My Time After A While
00:05:14

Mike Vernon, Producer - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist - Ronald Dean Badger, Composer - Robert Geddins, Composer

℗ 1967 Decca Music Group Limited

4
Snowy Wood
00:03:42

Mick Taylor, ComposerLyricist - Mike Vernon, Producer - John Mayall, ComposerLyricist - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist

℗ 1967 Decca Music Group Limited

5
Man Of Stone
00:02:30

Mike Vernon, Producer - Eddie Kirkland, Composer - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist

℗ 1967 Decca Music Group Limited

6
Tears In My Eyes
00:04:21

Mike Vernon, Producer - John Mayall, Composer - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist

℗ 1967 Decca Music Group Limited

7
Driving Sideways
00:04:01

Mike Vernon, Producer - SONNY THOMPSON, Composer - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist - Beverly Bridge, Composer - Freddy King, Composer

℗ 1967 Decca Music Group Limited

8
The Death Of J.B. Lenoir
00:04:27

Mike Vernon, Producer - John Mayall, Composer - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist

℗ 1967 Decca Music Group Limited

9
I Can't Quit You Baby
00:04:34

Mike Vernon, Producer - WILLIE DIXON, ComposerLyricist - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist

℗ 1967 Decca Music Group Limited

10
Streamline
00:03:17

Mike Vernon, Producer - John Mayall, Composer - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist

℗ 1967 Decca Music Group Limited

11
Me And My Woman
00:04:07

Mick Taylor, Guitar, AssociatedPerformer - Mike Vernon, Producer - Chris Mercer, Soprano Saxophone, Tenor Saxophone, AssociatedPerformer - JOHN MCVIE, Bass Guitar, AssociatedPerformer - Gus Dudgeon, Engineer, StudioPersonnel - Gene Barge, Composer - John Mayall, Guitar, Organ, Piano, Vocals, Harmonica, AssociatedPerformer - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist - Keef Hartley, Drums, AssociatedPerformer - Harry Fisher, Mastering Engineer, StudioPersonnel - Rip Kant, Baritone Saxophone, AssociatedPerformer

℗ 1967 Decca Music Group Limited

12
Checkin' Up On My Baby
00:04:03

Mike Vernon, Producer - Sonny Boy Williamson, ComposerLyricist - John Mayall & The Bluesbreakers, MainArtist

℗ 1967 Decca Music Group Limited

Chronique

En deux années, les Bluesbreakers auront posé les jalons de ce que doit être la musique qu’on aime : du blues au plus haut niveau, comme peut l’imaginer un public blanc : simple, dégraissé et enraciné. Bien que le titre de cet album puisse de nos jours paraître légèrement outrancier, il synthétise à merveille l’état d’esprit dans lequel se trouvaient, au milieu des années soixante, les jeunes gens (spécialement britanniques) fans de blues : révérence gardée au Sacré Graal des bluesmen noirs (léger avantage concédé à la scène de Chicago) et pureté allouée aux musiciens, ne s’embarrassant pas des afféteries de leurs collègues de la pop music.

Cette démarche est exactement celle de John Mayall, parrain du blues anglais et grand pourvoyeur de talents en herbe. En ce sens, Crusade constitue, rétrospectivement et involontairement, la conclusion d’une flamboyante trilogie : après Bluesbreakers with Eric Clapton, et un A Hard Road mettant en scène Peter Green, parti fonder Fleetwood Mac, l’album propulse en effet en pleine lumière la nouvelle recrue du patron, ce Mick Taylor à peine âgé de dix-neuf ans.

Ici encore, amateurs et critiques se sont demandés comment Taylor allait pouvoir assurer la succession : son jeu de guitare répond, avec intelligence et toupet, à la question, en offrant une manière de synthèse lumineuse entre la chaleureuse précision d’Eric Clapton et l’attaque très progressive de Peter Green, oscillant en permanence sur un tapis volant. Le jeune guitariste démontre tout au long du disque qu’il sait être dynamique et incisif sans sombrer dans l’agressivité.

Mike Vernon produit avec sa simplicité habituelle, John McVie assoit la rythmique d’une basse impériale, ici tour à tour soutenue par les batteries de Hughie Flint ou de Keef Hartley. Quant à John Mayall, désormais habituel multi-instrumentiste, il fournit des compositions originales tout à fait orthodoxes et choisit quelques standards de bonne facture (Sonny Boy Williamson, Freddie King).

On peut simplement penser que si Crusade n’avait pas été complètement livré au talent d’un seul beau jeune homme à guitare (paradoxalement, le chef d’orchestre ne transcende pas toujours le propos), cela aurait été un chef d’œuvre. Contentons-nous de ce qu’il est : un très bon disque.

©Copyright Music Story 2017

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