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Red Cardell|Soleils blancs (Celtic Rock from Brittany - Keltia Musique Bretagne)

Soleils blancs (Celtic Rock from Brittany - Keltia Musique Bretagne)

Red Cardell

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16-Bit/44.1 kHz Stereo

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Lorsqu’on consulte la biographie du groupe, on se frotte les yeux : près de vingt années d’existence et douze albums pour les Quimpérois, qui préfèrent manifestement grandes (Festival des Vieilles Charrues, ou Francofolies) ou petites scènes (juste à côté de chez vous) aux dîners en ville, et autres prestations compassées et télévisuelles. Lorsqu’on écoute le nouvel album de Red Cardell, on se frotte les oreilles : on avait en effet omis que le groupe avait déboulé, riche de son rock séminal (mais pas que), bien avant que la mode soit au breton et nous assaille, et sans le côté folklorisant (bombardes et chouchen en avant) de certains de leurs congénères.

De la bombarde, on peut en entendre dans Soleil Blanc (un peu), à l’instar de beaucoup d’autres instruments naturels, car la philosophie de ce nouvel effort reste une coloration tout aussi acoustique qu’énergique, mariant avec la même ferveur (ou passion, c’est selon) pop anglo-saxonne, musiques de là-bas (extra-européennes) ou d’ici (celtiques). C’est d’ailleurs un constant étonnement de se souvenir que les garçons ne sont que trois (Jean-Pierre Riou au chant, à la guitare et au reste, Manu Masko – lui est originaire de Niort - à la batterie, percussions, et au reste, et Jean-Michel Moal à l’accordéon, synthétiseur, et au reste), et parviennent néanmoins dans cette configuration risquée (du jazz au rock, le trio a offert ses plus belles pages, et ses plus retentissants plantages) à dérouler une énergie compacte de chaque instant. Á noter toutefois la participation à sept reprises d’une section de cuivres, plus contrepoint qu’enfonçage de clous.

La capacité d’ouverture du groupe se confirme dans le choix du réalisateur de l’entreprise (on a croisé Stéphane Mellino au côté des Négresses Vertes), et de l’homme préposé à la console (Clive Martin a construit sa légende avec David Byrne, ou Queen). Et sa capacité de spontanéité est soulignée par un enregistrement de quatre semaines à la vitesse du son, et la préférence faite aux premières prises, captées au studio Alhambra–Colbert de Rochefort-sur-Mer. Par ailleurs, Soleil Blanc offre manifestement une ode à l’itinérance, et aux rencontres qui vont avec : l’opus débute par « Robert Johnson », hommage explicite au bluesman du Delta du Mississippi qui aurait négocié son talent avec le diable, et se poursuit en une galerie de portraits, de l’administrateur froid (« Monsieur »), au croupier débonnaire (« Dandy »). La tradition bretonne se mêlent alors aux ondoiements orientaux (« Surfin’ ») et à des accents latins (« Longtemps »), voire à l’évocation des fortifs (les troubles quartiers de la capitale dans l’entre-deux guerres, in « La Valse des Apaches »).

Pas toujours joyeux ou optimiste, mais toujours énergique, ouvert sur le monde mais fier de ses origines, entre rock alternatif et musiques folkloriques, se tient fièrement le nouvel album de Red Cardell (fumier rouge). Et nous avec.





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Soleils blancs (Celtic Rock from Brittany - Keltia Musique Bretagne)

Red Cardell

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1
Robert Johnson
00:04:04

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

2
Monsieur Hipipi
00:03:37

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

3
Comme une pierre qui roule
00:03:42

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

4
Si je cale je coule
00:02:51

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

5
Longtemps
00:03:53

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

6
Le comptoir
00:03:40

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

7
Doryphore
00:03:11

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

8
Dandy
00:03:12

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

9
Surfin
00:03:54

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

10
La plume
00:04:09

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

11
La valse des Apaches
00:03:50

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

12
L'ile
00:04:12

Red Cardell, Performer, Composer - Jean Pierre Riou, Writer

2010 Keltia Musique 2010 Keltia Musique

Chronique

Lorsqu’on consulte la biographie du groupe, on se frotte les yeux : près de vingt années d’existence et douze albums pour les Quimpérois, qui préfèrent manifestement grandes (Festival des Vieilles Charrues, ou Francofolies) ou petites scènes (juste à côté de chez vous) aux dîners en ville, et autres prestations compassées et télévisuelles. Lorsqu’on écoute le nouvel album de Red Cardell, on se frotte les oreilles : on avait en effet omis que le groupe avait déboulé, riche de son rock séminal (mais pas que), bien avant que la mode soit au breton et nous assaille, et sans le côté folklorisant (bombardes et chouchen en avant) de certains de leurs congénères.

De la bombarde, on peut en entendre dans Soleil Blanc (un peu), à l’instar de beaucoup d’autres instruments naturels, car la philosophie de ce nouvel effort reste une coloration tout aussi acoustique qu’énergique, mariant avec la même ferveur (ou passion, c’est selon) pop anglo-saxonne, musiques de là-bas (extra-européennes) ou d’ici (celtiques). C’est d’ailleurs un constant étonnement de se souvenir que les garçons ne sont que trois (Jean-Pierre Riou au chant, à la guitare et au reste, Manu Masko – lui est originaire de Niort - à la batterie, percussions, et au reste, et Jean-Michel Moal à l’accordéon, synthétiseur, et au reste), et parviennent néanmoins dans cette configuration risquée (du jazz au rock, le trio a offert ses plus belles pages, et ses plus retentissants plantages) à dérouler une énergie compacte de chaque instant. Á noter toutefois la participation à sept reprises d’une section de cuivres, plus contrepoint qu’enfonçage de clous.

La capacité d’ouverture du groupe se confirme dans le choix du réalisateur de l’entreprise (on a croisé Stéphane Mellino au côté des Négresses Vertes), et de l’homme préposé à la console (Clive Martin a construit sa légende avec David Byrne, ou Queen). Et sa capacité de spontanéité est soulignée par un enregistrement de quatre semaines à la vitesse du son, et la préférence faite aux premières prises, captées au studio Alhambra–Colbert de Rochefort-sur-Mer. Par ailleurs, Soleil Blanc offre manifestement une ode à l’itinérance, et aux rencontres qui vont avec : l’opus débute par « Robert Johnson », hommage explicite au bluesman du Delta du Mississippi qui aurait négocié son talent avec le diable, et se poursuit en une galerie de portraits, de l’administrateur froid (« Monsieur »), au croupier débonnaire (« Dandy »). La tradition bretonne se mêlent alors aux ondoiements orientaux (« Surfin’ ») et à des accents latins (« Longtemps »), voire à l’évocation des fortifs (les troubles quartiers de la capitale dans l’entre-deux guerres, in « La Valse des Apaches »).

Pas toujours joyeux ou optimiste, mais toujours énergique, ouvert sur le monde mais fier de ses origines, entre rock alternatif et musiques folkloriques, se tient fièrement le nouvel album de Red Cardell (fumier rouge). Et nous avec.





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