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Lou Rhodes|One Good Thing

One Good Thing

Lou Rhodes

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Si l’on a énormément aimé Lamb, duo electro et complexe de Manchester, c’est en grande partie grâce à sa chanteuse et parolière. Et si l’on a particulièrement apprécié les premiers pas en solo – après la fuite de tout ce qui fait la vie trépidante des rock stars, et le retour à une existence plus campagnarde - de Lou Rhodes, c’est par sa maîtrise extrême à passer d’un trip hop et d’un drum'n'bass initiaux, aux rivages plus incertains et dénudés de la musique folk.

Ses deux premiers albums (Beloved One en 2006 et Bloom en 2007), riches de reconnaissances du métier, trophées en tout genre, et modeste introspection, bénéficiaient donc d’une timide douceur qui ne pouvait qu’attirer l’oreille.
Même si cela contraint à enfourcher le plus banal des clichés (quelque part au royaume du romantisme pour tabloïds), force est de convenir que One Good Thing est d’une autre trempe : ces deux dernières années, l’artiste a en effet brutalement perdu sa sœur, et (celui qu’elle imaginait comme) l’amour de sa vie. Son troisième effort se nourrit donc de ces douleurs, et de l’effort de la renaissance au monde qui se construit peu à peu. C’est sans ostentation qu’elle rend compte (des jours qui passent), rend grâce (de la beauté de l’océan, ou de la magie du jour), rend les armes (son chant s’alimentant à la source du stoïcisme).

On pourrait penser, à tel énoncé, que One Good Thing ruisselle de sophistications, et de mièvrerie : il n’en est rien. Enregistré en à peine plus de deux semaines (ce qui, dans les délais actuels, équivaut peu ou prou aux sessions d’un disque punk), l’album tourne autour de quelques influences avouées (Nick Drake, ou Nico en égérie des Chelsea Girls), d’une simple guitare, et d’une section de cordes fantomatique. Et c’est au-dessus de ce tapis parfaitement impressionniste que plane, impériale mais pas impérieuse, la voix de la dame, comme un souffle d’attention et de tendresse. Et offre à One Good Thing la dimension d’un rendez-vous charmeur, naturel, et doux. Celle d’un disque extrêmement spécifique, et, donc, inoubliable.

Des onze chansons du programme, c’est « There’s for the Taking » (quelques arpèges, des cordes murmurantes, et le silence suspendu avant que le chant ne s’installe, comme on rend visite) qui a été choisi comme premier single, pour une session qui constitue également la première production du label du groupe jazzy (et britannique) Cinematic Orchestra.





©Copyright Music Story 2015

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One Good Thing

Lou Rhodes

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1
One Good Thing
00:03:37

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

2
There For The Taking
00:03:45

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

3
The More I Run
00:02:39

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

4
It All
00:04:09

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

5
Janey
00:03:35

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

6
Circles
00:03:28

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

7
Magic Day
00:03:27

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

8
The Ocean (Time Travellers Wife)
00:05:34

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

9
Melancholy Me
00:03:25

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

10
Baby
00:02:31

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

11
Why Wait For Heaven
00:04:05

Lou Rhodes, Primary

2010 Motion Audio

Chronique

Si l’on a énormément aimé Lamb, duo electro et complexe de Manchester, c’est en grande partie grâce à sa chanteuse et parolière. Et si l’on a particulièrement apprécié les premiers pas en solo – après la fuite de tout ce qui fait la vie trépidante des rock stars, et le retour à une existence plus campagnarde - de Lou Rhodes, c’est par sa maîtrise extrême à passer d’un trip hop et d’un drum'n'bass initiaux, aux rivages plus incertains et dénudés de la musique folk.

Ses deux premiers albums (Beloved One en 2006 et Bloom en 2007), riches de reconnaissances du métier, trophées en tout genre, et modeste introspection, bénéficiaient donc d’une timide douceur qui ne pouvait qu’attirer l’oreille.
Même si cela contraint à enfourcher le plus banal des clichés (quelque part au royaume du romantisme pour tabloïds), force est de convenir que One Good Thing est d’une autre trempe : ces deux dernières années, l’artiste a en effet brutalement perdu sa sœur, et (celui qu’elle imaginait comme) l’amour de sa vie. Son troisième effort se nourrit donc de ces douleurs, et de l’effort de la renaissance au monde qui se construit peu à peu. C’est sans ostentation qu’elle rend compte (des jours qui passent), rend grâce (de la beauté de l’océan, ou de la magie du jour), rend les armes (son chant s’alimentant à la source du stoïcisme).

On pourrait penser, à tel énoncé, que One Good Thing ruisselle de sophistications, et de mièvrerie : il n’en est rien. Enregistré en à peine plus de deux semaines (ce qui, dans les délais actuels, équivaut peu ou prou aux sessions d’un disque punk), l’album tourne autour de quelques influences avouées (Nick Drake, ou Nico en égérie des Chelsea Girls), d’une simple guitare, et d’une section de cordes fantomatique. Et c’est au-dessus de ce tapis parfaitement impressionniste que plane, impériale mais pas impérieuse, la voix de la dame, comme un souffle d’attention et de tendresse. Et offre à One Good Thing la dimension d’un rendez-vous charmeur, naturel, et doux. Celle d’un disque extrêmement spécifique, et, donc, inoubliable.

Des onze chansons du programme, c’est « There’s for the Taking » (quelques arpèges, des cordes murmurantes, et le silence suspendu avant que le chant ne s’installe, comme on rend visite) qui a été choisi comme premier single, pour une session qui constitue également la première production du label du groupe jazzy (et britannique) Cinematic Orchestra.





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