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Steppenwolf|Live Steppenwolf

Live Steppenwolf

Steppenwolf

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Peu importe en fait que la majorité du disque ait été enregistrée en effet « live » mais en studio en une nuit seulement, avec des applaudissements rajoutés au mixage, d’après la légende. Ce double album à l’origine est un témoignage fidèle de la puissance dégagée par le quintette de l’époque, qui passe en revue les meilleurs titres de ses quatre albums studio.

De « Sookie, Sookie » à « Born To Be Wild », les guitares saturées de Larry Byron et de John Kay se croisent, l’orgue de Goldy McJohn étoffe le son, et la voix du leader et principal compositeur, domine le lot. En peu d’années, et ce « live » y contribua, Steppenwolf devenait l’attraction commerciale la plus vue aux Etats-Unis, engrangeant plus de dollars que n’importe quel autre groupe de rock. Les textes contestataires socio-politiques et écologiques écrits par un immigré trouvaient leur public sous l’administration Nixon. « Draft Resister » sur l’insoumission en pleine guerre du Vietnam, « Don’t Step On The Grass, Sam » sur la drogue, « Monster » sur l’utopie du « rêve américain » (avec sa version longue non tronquée par la maison de disques), et sa version du terrible « The Pusher » de Hoyt Axton sur le trafiquant de drogue, en faisaient le groupe extrémiste le plus en pointe, ce qui était assez courageux en cette période post hippie.

Ces teigneux savaient aussi balancer des vignettes hard rock aussi réussies que « Hey Lawdy Mama »  (la première utilisation de l’effet « talk box » couplé à la guitare électrique), le hit « Magic Carpet Ride » qui n’a pas pris une ride, et bien sûr l’hymne des « bikers » « Born To Be Wild », indémodable.



©Copyright Music Story 2018

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1
Sookie Sookie (Live 1970)
00:03:10

Steve Cropper, ComposerLyricist - Don Covay, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

2
Don't Step On The Grass, Sam (Live 1970)
00:06:07

John Kay, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

3
Tighten Up Your Wig (Live 1970)
00:04:12

John Kay, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

4
Monster (Live 1970)
00:09:55

John Kay, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer - Jerry Edmonton, ComposerLyricist

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

5
Draft Resister (Live 1970)
00:03:46

John Kay, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - LARRY BYROM, ComposerLyricist - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer - Goldie McJohn, ComposerLyricist

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

6
Power Play (Live 1970)
00:05:40

John Kay, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

7
Corina, Corina (Live 1970)
00:03:48

Mars Bonfire, ComposerLyricist - John Kay, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer - Goldie McJohn, ComposerLyricist

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

8
Twisted (Live 1970)
00:05:02

John Kay, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

9
From Here To There Eventually (Live 1970)
00:06:40

John Kay, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer - Jerry Edmonton, ComposerLyricist - Goldie McJohn, ComposerLyricist

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

10
Hey Lawdy Mama (Single Version)
00:02:58

John Kay, ComposerLyricist - LARRY BYROM, ComposerLyricist - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer - Jerry Edmonton, ComposerLyricist

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

11
Magic Carpet Ride (Live 1970)
00:04:15

John Kay, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - RUSHTON MOREVE, ComposerLyricist - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

12
The Pusher (Live 1970)
00:05:56

Hoyt Wayne Axton, ComposerLyricist - Hoyt Axton, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer

℗ 1970 UMG Recordings, Inc.

13
Born To Be Wild (Live (1970))
00:05:42

Mars Bonfire, ComposerLyricist - Ray Thompson, Engineer, StudioPersonnel - STEPPENWOLF, MainArtist - GABRIEL MEKLER, Producer

℗ 1971 UMG Recordings, Inc.

Chronique

Peu importe en fait que la majorité du disque ait été enregistrée en effet « live » mais en studio en une nuit seulement, avec des applaudissements rajoutés au mixage, d’après la légende. Ce double album à l’origine est un témoignage fidèle de la puissance dégagée par le quintette de l’époque, qui passe en revue les meilleurs titres de ses quatre albums studio.

De « Sookie, Sookie » à « Born To Be Wild », les guitares saturées de Larry Byron et de John Kay se croisent, l’orgue de Goldy McJohn étoffe le son, et la voix du leader et principal compositeur, domine le lot. En peu d’années, et ce « live » y contribua, Steppenwolf devenait l’attraction commerciale la plus vue aux Etats-Unis, engrangeant plus de dollars que n’importe quel autre groupe de rock. Les textes contestataires socio-politiques et écologiques écrits par un immigré trouvaient leur public sous l’administration Nixon. « Draft Resister » sur l’insoumission en pleine guerre du Vietnam, « Don’t Step On The Grass, Sam » sur la drogue, « Monster » sur l’utopie du « rêve américain » (avec sa version longue non tronquée par la maison de disques), et sa version du terrible « The Pusher » de Hoyt Axton sur le trafiquant de drogue, en faisaient le groupe extrémiste le plus en pointe, ce qui était assez courageux en cette période post hippie.

Ces teigneux savaient aussi balancer des vignettes hard rock aussi réussies que « Hey Lawdy Mama »  (la première utilisation de l’effet « talk box » couplé à la guitare électrique), le hit « Magic Carpet Ride » qui n’a pas pris une ride, et bien sûr l’hymne des « bikers » « Born To Be Wild », indémodable.



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