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Tim Buckley|Goodbye And Hello

Goodbye And Hello

Tim Buckley

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Après un premier album avant-gardiste et si prometteur, Tim Buckley, vingt ans, nous offre en 1967 son chef d’œuvre et l’un des très grands albums de l’histoire, éclectique, bouillonnant, dominé par cette voix inouïe, bouleversante et absolument unique, qualifiée de maniérée par les malveillants. Un mois d’enregistrement à partir du 8 mai 1967 ont suffi aux Modern Studios à Los Angeles (l’antre des Beach Boys et des Mamas and Papas) pour mettre en boîte Goodbye and Hello.

Elektra n’a pas lésiné sur les moyens, l’entourant d’une dizaine de musiciens et choisissant le producteur « hip » du moment, Jerry Yester (Turtles, The Association, et futur Lovin’ Spoonful). Et Tim Buckley a même mûri en ce court laps de temps ; les chansons sont plus articulées, ses arrangements complexes sont respectés, les couleurs (psychédéliques parfois, « Phantasmagoria In Two ») différentes. Son timbre de voix et l’imprévisibilité sont le seul dénominateur commun.

L’album débute par sa contribution à la croisade anti guerre au Vietnam, le strident « No Man Can Find The War » (et plus loin « Once I Was »), mais en fait toutes les chansons l’exposent comme l’un des chantres de la contre culture. Le tourbillonnant « Carnival Song » et son air de valse est déroutant, comme la délicatesse de « Hallucinations » inspirée de musique turque découverte dans le vaste catalogue « world » d’Elektra, et la rage rentrée (sa guitare douze cordes déchaînée) de l’incantation « I Never Asked To Be Your Mountain » adressée à sa femme (il s’était marié contraint et forcé) et à son jeune fils Jeff, pour laquelle vingt trois prises furent nécessaires pour parfaire la prise de voix.

Le romantique « Knight-Errant » évoque la musique médiévale alors en vogue en Californie (cf. David Crosby) et le titre final, « Morning Glory », déchirant de pessimisme, laisse l’auditeur désemparé. « Pleasant Street » et « Goodbye and Hello » figurent parmi les plus belles compositions de Tim Buckley. La première, enregistrée le 15 mai 1967, est un joyau de son répertoire entier, en mineur, toute en subtilités chromatiques, où sa voix splendide atteint des sommets d’émotion, mais qui perdait de sa force en public, interprétée seulement avec sa douze cordes (cf Dream Letter) ; le genre de morceau qu’on ne peut s’empêcher d’écouter à nouveau avant de découvrir les autres… La seconde, mise en boîte deux jours plus tard, est une composition Beckett/Buckley qui nécessita un orchestre de quatorze musiciens, véritable palette-fleuve fantasmagorique hallucinante.



                                                                                                      

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1
No Man Can Find the War (LP Version)
00:02:58

Jerry Yester, Piano - Jimmy Bond, Bass Guitar - Jac Holzman, Producer - Don Randi, Piano - EDDIE HOH, Drums - Tim Buckley, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Brian Hartzler, Guitar - Carter C. Collins, Percussion - Dave Guard, Tambourine - Jim Felder, Bass Guitar - John Forsha, Guitar - Lee Underwood, Guitar - Larry Beckett, Writer

© 1967 Elektra Entertainment. ℗ 1967 Elektra Entertainment, A Division of Warner Communications Inc.

2
Carnival Song (LP Version)
00:03:10

Jerry Yester, Piano - Jimmy Bond, Bass Guitar - Jac Holzman, Producer - Don Randi, Piano - EDDIE HOH, Drums - Tim Buckley, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Brian Hartzler, Guitar - Carter C. Collins, Percussion - Dave Guard, Tambourine - Jim Felder, Bass Guitar - John Forsha, Guitar - Lee Underwood, Guitar

© 1967 Elektra Entertainment. ℗ 1967 Elektra Entertainment, A Division of Warner Communications Inc.

3
Pleasant Street (LP Version)
00:05:15

Jerry Yester, Piano - Jimmy Bond, Bass Guitar - Jac Holzman, Producer - Don Randi, Piano - EDDIE HOH, Drums - Tim Buckley, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Brian Hartzler, Guitar - Carter C. Collins, Percussion - Dave Guard, Tambourine - Jim Felder, Bass Guitar - John Forsha, Guitar - Lee Underwood, Guitar

© 1967 Elektra Entertainment. ℗ 1967 Elektra Entertainment, A Division of Warner Communications Inc.

4
Hallucinations (LP Version)
00:04:55

Jerry Yester, Piano - Jimmy Bond, Bass Guitar - Jac Holzman, Producer - Don Randi, Piano - EDDIE HOH, Drums - Tim Buckley, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Brian Hartzler, Guitar - Carter C. Collins, Percussion - Dave Guard, Tambourine - Jim Felder, Bass Guitar - John Forsha, Guitar - Lee Underwood, Guitar - Larry Beckett, Writer

© 1967 Elektra Entertainment. ℗ 1967 Elektra Entertainment, A Division of Warner Communications Inc.

5
I Never Asked to Be Your Mountain (LP Version)
00:06:03

Jerry Yester, Piano - Jimmy Bond, Bass Guitar - Jac Holzman, Producer - Don Randi, Piano - EDDIE HOH, Drums - Tim Buckley, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Brian Hartzler, Guitar - Carter C. Collins, Percussion - Dave Guard, Tambourine - Jim Felder, Bass Guitar - John Forsha, Guitar - Lee Underwood, Guitar

© 1967 Elektra Entertainment. ℗ 1967 Elektra Entertainment, A Division of Warner Communications Inc.

6
Once I Was (LP Version)
00:03:22

Jerry Yester, Piano - Jimmy Bond, Bass Guitar - Jac Holzman, Producer - Don Randi, Piano - EDDIE HOH, Drums - Tim Buckley, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Brian Hartzler, Guitar - Carter C. Collins, Percussion - Dave Guard, Tambourine - Jim Felder, Bass Guitar - John Forsha, Guitar - Lee Underwood, Guitar

© 1967 Elektra Entertainment. ℗ 1967 Elektra Entertainment, A Division of Warner Communications Inc.

7
Phantasmagoria in Two (LP Version)
00:03:28

Jerry Yester, Piano - Jimmy Bond, Bass Guitar - Jac Holzman, Producer - Don Randi, Piano - EDDIE HOH, Drums - Tim Buckley, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Brian Hartzler, Guitar - Carter C. Collins, Percussion - Dave Guard, Tambourine - Jim Felder, Bass Guitar - John Forsha, Guitar - Lee Underwood, Guitar

© 1967 Elektra Entertainment. ℗ 1967 Elektra Entertainment, A Division of Warner Communications Inc.

8
Knight-Errant (LP Version)
00:01:58

Jerry Yester, Piano - Jimmy Bond, Bass Guitar - Jac Holzman, Producer - Don Randi, Piano - EDDIE HOH, Drums - Tim Buckley, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Brian Hartzler, Guitar - Carter C. Collins, Percussion - Dave Guard, Tambourine - Jim Felder, Bass Guitar - John Forsha, Guitar - Lee Underwood, Guitar - Larry Beckett, Writer

© 1967 Elektra Entertainment. ℗ 1967 Elektra Entertainment, A Division of Warner Communications Inc.

9
Goodbye and Hello (LP Version)
00:08:40

Jerry Yester, Piano - Jimmy Bond, Bass Guitar - Jac Holzman, Producer - Don Randi, Piano - EDDIE HOH, Drums - Tim Buckley, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Brian Hartzler, Guitar - Carter C. Collins, Percussion - Dave Guard, Tambourine - Jim Felder, Bass Guitar - John Forsha, Guitar - Lee Underwood, Guitar - Larry Beckett, Writer

© 1967 Elektra Entertainment. ℗ 1967 Elektra Entertainment, A Division of Warner Communications Inc.

10
Morning Glory (LP Version)
00:02:51

Jerry Yester, Piano - Jimmy Bond, Bass Guitar - Jac Holzman, Producer - Don Randi, Piano - EDDIE HOH, Drums - Tim Buckley, Guitar, Vocals, Writer, MainArtist - Brian Hartzler, Guitar - Carter C. Collins, Percussion - Dave Guard, Tambourine - Jim Felder, Bass Guitar - John Forsha, Guitar - Lee Underwood, Guitar - Larry Beckett, Writer

© 1967 Elektra Entertainment. ℗ 1967 Elektra Entertainment, A Division of Warner Communications Inc.

Chronique

Après un premier album avant-gardiste et si prometteur, Tim Buckley, vingt ans, nous offre en 1967 son chef d’œuvre et l’un des très grands albums de l’histoire, éclectique, bouillonnant, dominé par cette voix inouïe, bouleversante et absolument unique, qualifiée de maniérée par les malveillants. Un mois d’enregistrement à partir du 8 mai 1967 ont suffi aux Modern Studios à Los Angeles (l’antre des Beach Boys et des Mamas and Papas) pour mettre en boîte Goodbye and Hello.

Elektra n’a pas lésiné sur les moyens, l’entourant d’une dizaine de musiciens et choisissant le producteur « hip » du moment, Jerry Yester (Turtles, The Association, et futur Lovin’ Spoonful). Et Tim Buckley a même mûri en ce court laps de temps ; les chansons sont plus articulées, ses arrangements complexes sont respectés, les couleurs (psychédéliques parfois, « Phantasmagoria In Two ») différentes. Son timbre de voix et l’imprévisibilité sont le seul dénominateur commun.

L’album débute par sa contribution à la croisade anti guerre au Vietnam, le strident « No Man Can Find The War » (et plus loin « Once I Was »), mais en fait toutes les chansons l’exposent comme l’un des chantres de la contre culture. Le tourbillonnant « Carnival Song » et son air de valse est déroutant, comme la délicatesse de « Hallucinations » inspirée de musique turque découverte dans le vaste catalogue « world » d’Elektra, et la rage rentrée (sa guitare douze cordes déchaînée) de l’incantation « I Never Asked To Be Your Mountain » adressée à sa femme (il s’était marié contraint et forcé) et à son jeune fils Jeff, pour laquelle vingt trois prises furent nécessaires pour parfaire la prise de voix.

Le romantique « Knight-Errant » évoque la musique médiévale alors en vogue en Californie (cf. David Crosby) et le titre final, « Morning Glory », déchirant de pessimisme, laisse l’auditeur désemparé. « Pleasant Street » et « Goodbye and Hello » figurent parmi les plus belles compositions de Tim Buckley. La première, enregistrée le 15 mai 1967, est un joyau de son répertoire entier, en mineur, toute en subtilités chromatiques, où sa voix splendide atteint des sommets d’émotion, mais qui perdait de sa force en public, interprétée seulement avec sa douze cordes (cf Dream Letter) ; le genre de morceau qu’on ne peut s’empêcher d’écouter à nouveau avant de découvrir les autres… La seconde, mise en boîte deux jours plus tard, est une composition Beckett/Buckley qui nécessita un orchestre de quatorze musiciens, véritable palette-fleuve fantasmagorique hallucinante.



                                                                                                      

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