Black Masses

Chronique

Tout est dit dans le titre, Electric Wizard ne change pas de cap. Black Masses c'est du doom, du doom et encore de l'excellent doom. Le seul reproche qui pourrait être fait à Electric Wizard c'est d'être très proche du son et des compositions des premiers albums de Black Sabbath.

Heureusement, il ne s'agit pas d'une pâle copie, ni d'une imitation, Electric Wizzard reprend plutôt le flambeau là où la bande à Ozzy Osbourne l'a laissé après Sabbath Bloody Sabbath (1973). Et c'est du lourd, du dense, avec une rythmique qui pèse de tous son poids, Liz Buckingham qui se prend pour Tommy Iommi avec quelque chose de plus psychédélique dans son amour de la fuzz et de la wah-wah. Jus Oborn n'est plus à présenter, leader, chanteur et guitariste il est l'âme noire de Electric Wizard.

« Black Mass » est bien une réponse à « Black Sabbath », une incantation luciférienne de premier choix, « Venus in Furs » n'est pas une reprise de The Velvet Underground, « Satyr IX » est un morceau d'anthologie, touchant souvent au sublime. Electric Wizard ne fait pas les choses à moitié et propose un doom de premier choix.

L'ampleur de « Scorpio Curse » et « Crypt of Drugula » est vraiment sidérante, Electric Wizard crée des climats inoubliables, chair de poule et poils hérissés garantis, pour un plaisir morbide et intense, tout simplement envoûtant. Black Masses tient ses promesses et hisse le doom au rang de courant majeur du metal.






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