Guitar hero allemand, petit frère de Rudolph, l’un des patrons de Scorpions, Michael Schenker décrit à merveille l’impact du British blues boom au milieu des années 60 : « C’est comme si la guitare s’était mise à chanter. » Lui qui avait eu la « révélation en découvrant Jeff Beck sur l’album Truth, Eric Clapton avec Cream ou Rory Gallagher avec Taste » était de ceux qui essuyaient les plâtres d’un nouveau genre issu directement du mouvement, le hard rock, s’associant un temps avec l’un de ses précurseurs anglais, UFO. Mais les guitares ne chanteront pas que dans des dérivés chargés en décibels ; certains, qui auraient tendance à penser que le hard rock était une sorte de « dommage collatéral », privilégieront des styles plus paisibles. On en aura une vision panoramique avec les parcours très différents des trois guitaristes phares qui ont pour premier point commun d’avoir fait partie des Yardbirds.
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