Akli D

Akli D., né Akli Daas dans un petit village de Kabylie (Algérie), grandit au son de la voix de sa mère, interprète de chants spirituels traditionnels, et entouré d’une famille de musiciens, dont un frère harmoniciste et l’autre guitariste. À seulement 13 ans, il participe pour la première fois à un concert et décide déjà de faire de la musique sa vie. Au cours des années 1980, il s’exile en France pour fuir la répression de l’identité amazigh par les autorités algériennes. Grand voyageur, il rallie tout autant les membres de la communauté amazighe, pour qui il est un porte-voix, que les amateurs internationaux de world music, dès la sortie de son premier album Anefas Trankil en 1999. S’il se retrouve dans les maîtres de la chanson kabyle, tels qu’Idir ou Cheikh El Hasnaoui, il fait infuser dans sa musique les grands noms du rock, tels que Bob Dylan ou Neil Young. Son deuxième album, Ma Yela, paraît en 2006 et se voit réalisé par Manu Chao. Cinq ans plus tard, c’est au tour de Paris-Hollywood de voir le jour, sous l’attention bienveillante de l’ingénieur du son Frank Redlich (Serge Gainsbourg, Louis Chédid, la Tordue, Christophe, Arthur H…) et du réalisateur Philippe Eidel (Khaled, 123 Soleil, Indochine, Mammas…). Il se produit au sein des plus grands festivals d’Europe tels que le Paléo festival (Suisse), la Fête de l’Huma, les Nuits d’Afrique (Montréal), le London Jazz Festival, et se voit également programmé dans les grandes salles françaises telles que l’Olympia, le Zénith, ou le Bataclan. En 2020, il publie l’album Yes Papa, dans lequel il fusionne les sons berbères, africains, latino rock et reggae.