Avec "Glassforms", le pianiste américain et le producteur irlandais revisitent des pièces de leur idole, Philip Glass...

Après Glass Cage en 2000, puis Glass Piano en 2015, le pianiste Bruce Brubaker, issu des rangs de la prestigieuse Juilliard School à New York, revient à son obsession, Philip Glass. Ancien professeur de Francesco Tristano, qui a construit plusieurs ponts entre classique et électronique, Brubaker est considéré comme un des grands spécialistes du compositeur américain, qu’il a maintes fois réinterprété.

Pour changer d’angle, il s’est cette fois associé au porte-étendard de l’IDM contemporaine Max Cooper pour enregistrer Glassforms qui paraît chez InFiné. L’Irlandais, qui avait créé un “générateur de chaos” pour son dernier album Yearning for the Infinite, était le client idéal pour cet album consacré à un des maîtres du minimalisme.

Bruce Brubaker & Max Cooper present Glassforms

InFiné Music

C’est d’ailleurs l’œuvre fondatrice Two Pages (1968), qui a eu l’honneur du “single” (un concept qui n’a pas grand sens ici), pour dix hypnotiques minutes de piano solo auxquelles Cooper offre encore plus de profondeur en faisant vrombir son synthé modulaire en arrière-plan. Le disque s’ouvre et se referme sur deux pièces maîtresses, le cathartique Metamorphosis 2, un des plus grands “tubes” de Glass, et l’Opening de Glassworks, sur lesquelles le travail de Max Cooper, tout en retenue, ajoute une couche de contemplation.

Concert de Bruce Brubaker & Max Cooper: Glassforms al Sónar 2019 | betevé

betevé

En 2014, Qobuz rencontrait Philip Glass au festival Nouveau Siècle de Saint-Étienne, pour évoquer les temps forts de sa vaste carrière, l'existence ou pas d'une musique américaine et son premier voyage à Paris durant les années 60. Séance de rattrapage :

Philip Glass : interview video Qobuz (with English subtitles)

Qobuz

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