Dori Freeman

Chronique

Il n’est pas question de conte de fée mais juste de choses simples. Des choses sincères, sans fioriture aucune ni effet marketing. Dori Freeman a passé 24 années sur terre au pied des collines du sud de la Virginie. Avec un grand-père et un père musiciens, difficile pour celle qui vit aujourd’hui à Galax, là où elle a grandi, d’échapper aux effluves musicales liées à la région. Il y a donc le son des Appalaches dans son folk gorgé de country, de bluegrass et de rhythm’n’blues. Les vieux vinyles de Doc Watson, des Louvin Brothers, de Patsy Cline et de Peggy Lee doivent trainer dans un coin de sa chambre aussi... Dori aime à raconter que les chansons de Rufus Wainwright l’ont poussée à composer les siennes. Toutes ces références se montrent plus ou moins ouvertement évidentes tout au long de son superbe premier album produit par le britannique Teddy Thompson (fiston de Richard et Linda Thompson tout de même…) et qui porte juste son nom. Un disque sur lequel les fans d’Iris DeMent, Alison Krauss ou Kacey Musgraves feraient bien de se pencher. Une vraie révélation ! © MZ/Qobuz