Klaus Heymann, si vous regardez l’histoire de Naxos rétrospectivement - quelle est la meilleure chose qui soit arrivée à votre label ; quel fut le moment le plus satisfaisant de toutes ces années ?
Un souvenir se détache en effet. Dans les débuts du label beaucoup de disquaires ne voulaient pas mélanger ces « disques Naxos à petit prix » avec les "magnifiques productions au prix fort ». Ils ont donc réuni les Naxos dans des présentoirs spéciaux le plus souvent dans un coin de leurs magasins. Mais ces présentoirs séparés, qui formaient de grands murs de disques Naxos blancs dans les magasins ont dans les faits beaucoup aidé à la reconnaissance du label par les clients et leur fidélité. Ils ont construit la marque - un inconvénient est parfois un grand avantage ! Le moment pour moi le plus réjouissant dans l’histoire de Naxos a été aux Etats-Unis notre première victoire aux Grammy Awards ! Nous en avons remporté trois en fait pour Songs of Innocence and Songs of Experience du compositeur américain William Bolcom (*1938, Seattle).
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