Le 19 avril à Pleyel, le pianiste américain jouera le Concerto n°2 de Brahms, page monumentale du répertoire classique, accompagné par l'Orchestre symphonique de la radio SWR de Stuttgart.

Nicholas Angelich s’est d’ores et déjà affirmé comme l’un des grands penseurs du piano. Après s’être fait connaître par ses enregistrements dédiés à Franz Liszt, il a récemment abordé au disque la musique pour piano seul de Brahms, immédiatement acclamé par la critique.

Le 19 avril à Paris, Salle Pleyel, il sera aux côtés de Roger Norrington pour le Deuxième Concerto de Brahms qui, dès sa création, connut un immense retentissement : il reste l’une des grandes pages du répertoire concertant, par sa densité d’écriture et l’ampleur de ses proportions. Le piano se fait ici orchestre au cœur de l’orchestre, participant d’un même tourbillon symphonique. Brahms éclate toutes les formes pour s’abandonner au mouvement, racontant la Vienne du XIXe siècle, dansante et impulsive, dans un deuxième mouvement aux irrépressibles accents slaves.

Complément de choix, la Sixième symphonie de Bruckner dont la fraîcheur et la beauté contemplative en font une oeuvre à part dans la production de ce maître des édifices orchestraux.

Né aux Etats Unis en 1970, Nicholas Angelich commence le piano à l’âge de 5 ans avec sa mère et donne son premier concert à 7 ans avec le Concerto K. 467 de Mozart. À 13 ans, il entre au Conservatoire national supérieur de Paris et étudie avec Aldo Ciccolini, Yvonne Loriod, Michel Beroff. Il travaille également avec Marie-Françoise Bucquet et suit les master classes de Leon Fleisher, Dmitri Bashkirov et Maria Joao Pires.

En 1989, Angelich remporte à Cleveland le 2e Prix du Concours international Casadesus et en 1994, le 1er Prix du Concours international Gina Bachauer. En 1996 il est résident de la Fondation internationale de Piano de Cadennabia en Italie. Sous le parrainage de Leon Fleisher, il reçoit en Allemagne le prix des jeunes talents du Klavierfestival Ruhr où il se produit en juin 2003 avec les Années de Pèlerinage de Liszt.

Grand interprète du répertoire classique et romantique, Nicholas Angelich participe à l’intégrale des sonates de Beethoven dans différents pays, puis donne l’intégrale des Années de Pèlerinage de Liszt, au cours de la même soirée, en France (La Roque d’Anthéron, Bordeaux, Nantes), en Allemagne (Bayer Kultur), au Canada (Festival de Lanaudière), au Portugal et en juin 2004 à Washington. Il s’intéresse beaucoup à la musique du XXe siècle, Rachmaninov, Prokofiev, Chostakovitch, Bartók, Ravel, mais également à Messiaen, Stockhausen, Boulez, Éric Tanguy et Pierre Henry dont il crée le Concerto sans orchestre pour piano.

Passionné de musique de chambre, Angelich joue avec les plus grands : Joshua Bell, Maxime Vengerov, Akiko Suwanai, Renaud et Gautier Capuçon, Jian Wang, Dimitri Sitkovetsky, Gérard Caussé, Antoine Tamestit, Paul Meyer, les Quatuors Ysaÿe et Prazak, Kurt Masur ou Emmanuel Krivine.

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