Reine underground de l’Americana, la belle Neko Case viendra défendre à Paris, sur la scène la Boule Noire, le 13 décembre, son dernier album, The Worse Things Get, The Harder I Fight, The Harder I Fight, The More I Love You.

Pour célébrer la sortie de son dernier album The Worse Things Get, The Harder I Fight, The Harder I Fight, The More I Love You paru en septembre dernier, l’Américaine Neko Case fera escale à la Boule Noire à Paris, le 13 décembre 2013. De ce côté-ci de l’Atlantique, ils sont malheureusement peu nombreux à goûter l’art de la songwriteuse de Virginie traînant avec classe et sex-appeal depuis une quinzaine d’années une étiquette de Patsy Cline de l'Americana… Pour sa cuvée 2013, Neko Case a invité M. Ward, Steve Turner, Howe Gelb, et des membres des New Pornographers (dont elle fait partie), de My Morning Jacket, de Calexico et de Los Lobos. Sublime ovni de cet opus, une relecture de Afraid de Nico. Un disque assez à l’image de la dame. Plutôt insaisissable même si on la range généralement dans la vaste famille de l’americana.

Neko Case – © ANTI

Pourtant, la musique de Neko Case s’enracine tant dans la country que dans le rock, la pop voire des musiques et des sources d’inspirations inattendues. Comme sur Fox Confessor Brings The Flood, quatrième opus paru en 2006, aussi étrange et atypique que sa pochette empruntant au folklore russe et ukrainien une esthétique faussement naïve. Elle puisait là les structures originales de ses histoires de plus en plus baroques, voire barrées… Avec elle, le gospel décalé et les torch songs modernisées viennent secouer l'alternative country

Neko Case – © Emily Shur / ANTI

Avec elle surtout, on est prêt à mettre tout au clou tant chacune de ses nouvelles sorties fleure bon l’inattendu… Notre Patsy Cline de l’Americana est à l’image de la pochette improbable de son Middle Cyclone sorti en 2009 : qu’est-ce que la belle rouquemoute pouvait bien fabriquer sur la capo de sa Cougar Mercury une épée à la main ? Et puis quelqu’un revisitant Never Turn Your Back On Mother Earth des Sparks et surtout Don't Forget Me du génial Harry Nilsson ne peut qu’être attirant… C’est la même personne qui refermait ce sixième album par une prise de son d’une demi-heure d’un marais en pleine nuit, chant de cigales inclus… Toutes ces contradictions la représentaient si bien. Comme sa clairvoyance à ne jamais trancher entre country, pop, rock et soul.

Neko Case 'The Worse Things Get...' Album Trailer

ANTI- Records